Cette scène du Puy en Velay,m'avait choqué .J'étais éffaré de constater ou nous en étions arrivé.De l'aveu méme des proches de Macron,il y a eu un avant et un aprés Le Puy.Macron en sorti traumatisé,il avait ressenti de la peur,une peur physique.Il a compris aussi que ces "gilets jaunes" qu'il se refusait méme de nommer,n'étaient pas un ramassis de bon à rien dont le seul but aurait été d'étre payé à ne rien foutre,ni des Black blocs,ni des anarchistes,ni des desperados de toute obédience,ni des voyou de banlieue.Non c'était des agriculteurs,c'est à dire des gens qui travaillent dur et souvent pour un salaire de misère.Cette épopée des "gilets jaunes "m'a passionné.Elle aurait pu trés mal se terminer si les gens des banlieues avaient intégré le mouvement;Mais non ils étaient déjà ailleurs,le fossé s'était creusé irrémediablement.Finalement à postériori je me dis qu'il en fut mieux ainsi.Le pouvoir a tremblé,vraiment.Les événements autour de l' Arc de triomphe ont changé la donne,méme si il n'ont pas entrainé un revirement fondamental de l'opinion,mais les médias qui jusqu'alors avaient fait preuve d'une certaine mansuétude,essentiellement parce que le mouvement générait de l'audience,ont tourné casaque.Ils ont eu peur,la peur du bourgeois qui craint de se voir dépouiller de ses biens et de ses prérogatives.Le pouvoir pouvait alors se borner à pourrir le mouvement,ce qu'il a fait comme le font tous les pouvoirs dans ces circonstances,et un autre élément moins relevé est venu condamner ce mouvement,le départ des femmes,des rond points comme des défilés.Mais quand aujourd'hui j'entends des gens cracher en permanence sur ce mouvement assimilé à une horde fachisante de bons a rien avinés et incultes...J'ai envie de vomir