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Après Jacky Loos, l’autre vice-président du club, Sylvain Deroeux, a lui aussi démissionné du CA. Malaise.
Et de deux. L’hémorragie se poursuit au sein du conseil d’administration de l’USAP où, après la démission du vice-président Jacky Loos en début de semaine dernière, l’autre vice-président, Sylvain Deroeux, a lui aussi décidé de clore l’aventure en se retirant des affaires du club, vendredi soir, dans une lettre adressée à tous les actionnaires et intitulée « Fin de la récré ». Contacté lundi, ce dernier n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations.
Arrivé au chevet de l’USAP en décembre 2011, l’ex-directeur général des sang et or avait quitté ses fonctions en juin 2017 pour intégrer le CA avec, pour mission, la mise en œuvre du chantier concernant le futur centre de formation et d’entraînement. Son départ sans tambours ni trompettes fait néanmoins du bruit dans le landerneau ; il témoigne du malaise profond entourant la gouvernance de l’USAP ces derniers jours.
Plongée dans la crise depuis la défaite (24-11) à domicile face à Toulon, l’institution catalane attend maintenant la réaction du président François Rivière, lequel vient de perdre en une semaine deux soutiens de poids. Cependant, le patron, de retour de vacances et plus isolé que jamais en interne, ne s’est toujours pas exprimé sur la situation du club depuis son droit de réponse publié sur son compte Facebook à l‘encontre d’un article de L’Indépendant qu’il n’avait pas lu et qui mentionnait le ras-le-bol général des actionnaires du club (édition du jeudi 7 mars). « Il n’y a pas de réunion prévue, on attend de voir le calendrier », témoigne, dépité, un acteur impuissant. Sans doute « FR » se laisse-t-il le temps de la riposte après avoir appelé un par un tous les actionnaires, histoire de prendre le pouls d’une dégringolade qu’il n’a pas vue venir.
Echec collectif
Pour Sylvain Deroeux, le tableau est en revanche beaucoup plus limpide. Il quitte définitivement l’USAP au terme d’un septennat qui le vit accompagner les heures les plus sombres de l’histoire du club. « La vérité, c’est que depuis deux ans il a réalisé un très gros travail et s’est beaucoup investi dans ce dossier du centre de formation. Le problème, c’est qu’il est la caution du président Rivière depuis le début », analyse un proche du club. Ces derniers jours, Sylvain Deroeux aurait difficilement supporté d’être remis en cause dans ce projet phare, jugé « surréaliste » par certains administrateurs au regard de son coût (53 millions d’euros).
Grand artisan de l’arrivée de François Rivière aux manettes du club (en juillet 2013), Deroeux se voit ainsi associé à l’échec du président (deux relégations en Pro D2), qu’il aura accompagné dans toutes ses galères. Sans oublier la rancœur tenace que lui voue la génération 2009, qui l’accuse encore aujourd’hui d’avoir « décatalanisé » l’USAP, provoquant la décadence accélérée des sang et or. « Il n’y a pas de hasard, comme dans un crash d’avion. Un avion ne se crashe pas parce qu’il y a un problème mais parce qu’il y a une succession d’avanies au même moment », disait-il au sujet de la descente 2014. Bis repetita en 2019 donc, avec un tableau qui s’assombrit de semaine en semaine, alors qu’il reste trois mois de compétition en Top 14. « Je me suis levé très tôt et couché très tard pour l’USAP. Je suis fier de l’avoir fait. Au-delà des résultats et des turpitudes du club, ce que je retiens, c’est le voyage », avait confié Deroeux en juin 2017. Fin de l’aventure sang et or.
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Et de deux. L’hémorragie se poursuit au sein du conseil d’administration de l’USAP où, après la démission du vice-président Jacky Loos en début de semaine dernière, l’autre vice-président, Sylvain Deroeux, a lui aussi décidé de clore l’aventure en se retirant des affaires du club, vendredi soir, dans une lettre adressée à tous les actionnaires et intitulée « Fin de la récré ». Contacté lundi, ce dernier n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations.
Arrivé au chevet de l’USAP en décembre 2011, l’ex-directeur général des sang et or avait quitté ses fonctions en juin 2017 pour intégrer le CA avec, pour mission, la mise en œuvre du chantier concernant le futur centre de formation et d’entraînement. Son départ sans tambours ni trompettes fait néanmoins du bruit dans le landerneau ; il témoigne du malaise profond entourant la gouvernance de l’USAP ces derniers jours.
Plongée dans la crise depuis la défaite (24-11) à domicile face à Toulon, l’institution catalane attend maintenant la réaction du président François Rivière, lequel vient de perdre en une semaine deux soutiens de poids. Cependant, le patron, de retour de vacances et plus isolé que jamais en interne, ne s’est toujours pas exprimé sur la situation du club depuis son droit de réponse publié sur son compte Facebook à l‘encontre d’un article de L’Indépendant qu’il n’avait pas lu et qui mentionnait le ras-le-bol général des actionnaires du club (édition du jeudi 7 mars). « Il n’y a pas de réunion prévue, on attend de voir le calendrier », témoigne, dépité, un acteur impuissant. Sans doute « FR » se laisse-t-il le temps de la riposte après avoir appelé un par un tous les actionnaires, histoire de prendre le pouls d’une dégringolade qu’il n’a pas vue venir.
Echec collectif
Pour Sylvain Deroeux, le tableau est en revanche beaucoup plus limpide. Il quitte définitivement l’USAP au terme d’un septennat qui le vit accompagner les heures les plus sombres de l’histoire du club. « La vérité, c’est que depuis deux ans il a réalisé un très gros travail et s’est beaucoup investi dans ce dossier du centre de formation. Le problème, c’est qu’il est la caution du président Rivière depuis le début », analyse un proche du club. Ces derniers jours, Sylvain Deroeux aurait difficilement supporté d’être remis en cause dans ce projet phare, jugé « surréaliste » par certains administrateurs au regard de son coût (53 millions d’euros).
Grand artisan de l’arrivée de François Rivière aux manettes du club (en juillet 2013), Deroeux se voit ainsi associé à l’échec du président (deux relégations en Pro D2), qu’il aura accompagné dans toutes ses galères. Sans oublier la rancœur tenace que lui voue la génération 2009, qui l’accuse encore aujourd’hui d’avoir « décatalanisé » l’USAP, provoquant la décadence accélérée des sang et or. « Il n’y a pas de hasard, comme dans un crash d’avion. Un avion ne se crashe pas parce qu’il y a un problème mais parce qu’il y a une succession d’avanies au même moment », disait-il au sujet de la descente 2014. Bis repetita en 2019 donc, avec un tableau qui s’assombrit de semaine en semaine, alors qu’il reste trois mois de compétition en Top 14. « Je me suis levé très tôt et couché très tard pour l’USAP. Je suis fier de l’avoir fait. Au-delà des résultats et des turpitudes du club, ce que je retiens, c’est le voyage », avait confié Deroeux en juin 2017. Fin de l’aventure sang et or.
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