Muntanya Regalada
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A lire ici : http://www.lindependant.fr/2012/08/31/usap-boutiques-et-brasserie-en-sursis,161531.php
Depuis 9 mois, l'USAP conjugue sa cure d'austérité au quotidien. Budget à la baisse (14,3 millions d'euros, le 11e du Top 14), masse salariale en chute d'un million d'euros (24 départs pour 13 arrivées) et défraiements présidentiels abandonnés dessinent les grandes lignes d'un plan de rigueur qui s'installe durablement. L'ouverture du capital et plusieurs apports ou cautions des actionnaires ont permis de passer entre les fourches caudines de la DNACG, gendarme financier du rugby français. Même pour valider le recrutement du joker médical anglais Richard Haughton. Bref, les deux dernières saisons sportives médiocres plombent les comptes du club.
1. Chiffre d'affaires en baisse de 30 %
Quid des quatre boutiques et de la brasserie du centre-ville perpignanais ? C'est une évidence, elles ne sont plus des relais de croissance. Après les années fastes (titre 2009 ou finale 2010), les boutiques ont vu leurs chiffres d'affaires fondre de plus de 30 %, dégringolant selon nos informations, de 3,3 à 2,3 millions d'euros. "Il est clair que les résultats sportifs des deux dernières saisons ont pesé sur l'activité des boutiques", ne dissimule pas Paul Goze.
Une réduction de la voilure s'impose. "Nous fermons la boutique du Mas Guérido. L'Intermarché est en plein travaux d'extension. Nous ne pouvons pas aujourd'hui déménager dans un local plus grand, dont il faudrait assumer de lourds travaux d'aménagement", ajoute le président. Quid de celle du Centre du Monde, victime de la double peine avec l'apathie commerciale du site ? "Nous la maintenons en activité jusqu'à l'été prochain. Nous voulons mesurer l'effet de l'arrivée des TGV. Nous ferons le point ensuite. On ne s'interdit rien". Surtout pas de stopper les frais.
Reste le vaisseau amiral de la brasserie 1902 quai Vauban. Lancé après le titre 2009, le projet vit le jour en juin 2011. En pleine dépression sportive et économique. S'y ajoutèrent, lors des premiers mois, une erreur de casting à la tête de la structure et un effectif surdimensionné. Verdict sans concession : 270 000 euros de déficit à la fin du premier exercice. Mais "ce chiffre ne veut rien dire", objecte Paul Goze.
2. Brasserie : verdict en juin 2013
"Le premier bilan ne représente que les 8 premiers mois d'activité. Depuis, nous avons recentré l'activité et resserré les coûts". Effectivement, l'établissement a trouvé son public le midi et boucle une saison estivale satisfaisante. Mais, il traîne son trou initial. L'option vente ou mise en gérance est même avancée. "Là aussi, on ne s'interdit rien. Mais, une gérance n'est pas légalement possible avant deux ans d'exploitation (des dérogations existent, ndlr) et je ne pense pas que dans la conjoncture actuelle un très généreux acheteur arrive avec un gros chèque. Nous ferons donc un point en juin prochain. Mais, sur le moyen terme, je reste persuadé que l'on peut faire de cet outil un actif pour le club". Fidèle à lui-même, Paul Goze refuse l'alarmisme. Malgré, une situation fragile. La réussite populaire de la délocalisation à Barcelone de la réception de Toulouse, le 15 septembre, peut offrir un bon bol d'oxygène à l'USAP.
Depuis 9 mois, l'USAP conjugue sa cure d'austérité au quotidien. Budget à la baisse (14,3 millions d'euros, le 11e du Top 14), masse salariale en chute d'un million d'euros (24 départs pour 13 arrivées) et défraiements présidentiels abandonnés dessinent les grandes lignes d'un plan de rigueur qui s'installe durablement. L'ouverture du capital et plusieurs apports ou cautions des actionnaires ont permis de passer entre les fourches caudines de la DNACG, gendarme financier du rugby français. Même pour valider le recrutement du joker médical anglais Richard Haughton. Bref, les deux dernières saisons sportives médiocres plombent les comptes du club.
1. Chiffre d'affaires en baisse de 30 %
Quid des quatre boutiques et de la brasserie du centre-ville perpignanais ? C'est une évidence, elles ne sont plus des relais de croissance. Après les années fastes (titre 2009 ou finale 2010), les boutiques ont vu leurs chiffres d'affaires fondre de plus de 30 %, dégringolant selon nos informations, de 3,3 à 2,3 millions d'euros. "Il est clair que les résultats sportifs des deux dernières saisons ont pesé sur l'activité des boutiques", ne dissimule pas Paul Goze.
Une réduction de la voilure s'impose. "Nous fermons la boutique du Mas Guérido. L'Intermarché est en plein travaux d'extension. Nous ne pouvons pas aujourd'hui déménager dans un local plus grand, dont il faudrait assumer de lourds travaux d'aménagement", ajoute le président. Quid de celle du Centre du Monde, victime de la double peine avec l'apathie commerciale du site ? "Nous la maintenons en activité jusqu'à l'été prochain. Nous voulons mesurer l'effet de l'arrivée des TGV. Nous ferons le point ensuite. On ne s'interdit rien". Surtout pas de stopper les frais.
Reste le vaisseau amiral de la brasserie 1902 quai Vauban. Lancé après le titre 2009, le projet vit le jour en juin 2011. En pleine dépression sportive et économique. S'y ajoutèrent, lors des premiers mois, une erreur de casting à la tête de la structure et un effectif surdimensionné. Verdict sans concession : 270 000 euros de déficit à la fin du premier exercice. Mais "ce chiffre ne veut rien dire", objecte Paul Goze.
2. Brasserie : verdict en juin 2013
"Le premier bilan ne représente que les 8 premiers mois d'activité. Depuis, nous avons recentré l'activité et resserré les coûts". Effectivement, l'établissement a trouvé son public le midi et boucle une saison estivale satisfaisante. Mais, il traîne son trou initial. L'option vente ou mise en gérance est même avancée. "Là aussi, on ne s'interdit rien. Mais, une gérance n'est pas légalement possible avant deux ans d'exploitation (des dérogations existent, ndlr) et je ne pense pas que dans la conjoncture actuelle un très généreux acheteur arrive avec un gros chèque. Nous ferons donc un point en juin prochain. Mais, sur le moyen terme, je reste persuadé que l'on peut faire de cet outil un actif pour le club". Fidèle à lui-même, Paul Goze refuse l'alarmisme. Malgré, une situation fragile. La réussite populaire de la délocalisation à Barcelone de la réception de Toulouse, le 15 septembre, peut offrir un bon bol d'oxygène à l'USAP.