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Lundi c'est rugby

Laurent : J'espère que les 3 ans permettront de poser les fondations de ce club que nous n'avons pas , et est ce que l'usap ressemble à ce que vous en aviez de l’extérieur ?
Est ce qu'aujourd'hui un joueur de prod2 s’entraine est ce qu'on aborde les moyens psychologique , sans vouloir vous manquez de respect , comme il y a dix ans en arrière ?

CL : entrainer l'usap n'est pas entrainer n'importe quel club , ça fait parti de ce qui m'a fait accepter la proposition , ça me semblait un challenge à part , atypique et forcement très motivant .
Pourquoi pas comme les autres ? parce que il y a un passé très riche dans ce club , une passion très forte , énorme de par la fierté d'appartenance , la terre catalane , toute une culture qui est très prégnante , autant il y a des clubs qui perdent au fils des temps un peu de leurs caractéristiques , autant Perpignan fait parti de ceux qui n'en perdent pas .
Avec cette passion , comme aujourd'hui quand le sportif est en difficulté , que parfois cette passion est déstabilisante , elle pose problème , , autant quand le sportif marche et j'espère que ce sera le cas , cette passion est une grosse , grosse plus valu .
Il faut faire avec , s'en imprégner .
 
CM : comparé aux clubs que vous avez connu , Bayonne ?

CL : Il y avait Agen et Bayonne ,
Agen grosse culture rugby aussi , moins caractéristique culturel , public très connaisseur .
Le pays basque , c'est moins culturel , plus mode de vie le rugby fait partie intégrante de la vie , c'est la fête autour de l'équipe .
on part le matin , on chante , on va au stade à pied , les Bayonnais vous disent peut importe quoi soit en top14 ou prod2 on sera toujours là .
Preuve en est que même en prod2le stade était plein , supporteurs inconditionnels car ça va au delà du sport .
 
CM ; la préparation d'un joueur qu'y a t il de différent maintenant ?

CL ; aujourd'hui l'entrainement est journalier , c'est un gros avantage d'avoir les garçons au quotidien , d'évaluer le progression , d'assurer un travail quotidien en terme d’homogénéité , mais à l'inverse c'est quelque chose qu'il faut bien gérer n car on peut tomber dans une forme de routine , de démotivation quand ça va moins bien .
On le gère pas du tout pareil avant parce que les joueurs vivaient moins directement du sport , ils avaient un métier à coté , deux entrainements par semaine c’était déjà bien . Il y avait une certaine forme de joie de se retrouver , les garçons étaient bi valent , ils avaient à à fois le sport un endroit d'expression ou ils se réalisaient en tant que joueurs , et un métier qui les projetait dans leur vie dans l'après rugby .
Aujourd'hui ça devient unique , c'est un métier , c'est des mots qui ne me plaisent pas , je reste persuadé que c'est une passion , parfois le risque du quotidien fait que parfois la passion peut s’émousser , à nous de toujours la réactiver .
 
CM : il faut toujours accompagner les joueurs , des formations
BR : on a toujours dit que le rugby servit d'ascenseur social , un lien pour travailler sur la reconversion des joueurs , ou sur des activités complémentaires .
C'est vrai qu'aujourd'hui , ils sont salariés s, des salaires la plupart du temps confortables , on travaille ^lus en amont , nous , on travaille le double projet . Ils ont obligation de projet scolaire en parallèle d leur formation sportive et on essaie de leur faire comprendre que c'est important pour eux de continuer à se former en s'ouvrant sur le monde du travail et des formations pour pouvoir à l’issue de leurs carrières , se reconvertir ou envisager autre chose .
C'est important de ne pas être reclus que sur le monde du rugby , on s'aperçoit que les joueurs qui ont d'autres centres d’intérêts ont une ouverture d'esprit , je pense moi qu'ils sont d'autant meilleur sur le terrain .
 
CL : il n'y a pas beaucoup de débouches , ces jeunes dans les centres de formations , il n'y en a pas énormément , énormément qui sortent et c'est pour ça qu'il faut bien les encadrer , ils se projettent se voient joueurs professionnels et le travail d’éducation qu'il y a à faire est d'essayer de les amener à réussir mais aussi de leur donné une bouée de sauvetage .
 
CM :l’institue du sport catalan formations ouvertes aux joueurs de l'usap ,mais vous aviez envisagé de l'ouvrir à d'autres sportifs , c'est toujours d'actualité ou pas ?est ce que l'opération a bien marché ?
BR :eek:ui c'est quelque chose qui monte en puissance , on avait l'organisme usap-formation qui était chargé prioritairement d’accompagner les joueurs du centre de formation ,mais aussi des professionnels , dans leurs formations extra sportives , scolaires , qualifiantes , professionnelles , on avait tout un panel de formations diplômantes ou qualifiantes , on a souhaité l'ouvrir à un monde plus large , jeunes sportifs ,club s, le monde de l'entreprise aussi ,donc aujourd'hui on propose des formations qualifiantes , diplômantes . Au niveau bts par exemple on a une formation management des unités commerciale , un bts tourisme , que l'on va ouvrir bientôt et on a aussi toute une filière sur les métiers du sport , éducateur sportif , brevet d’éducateur jeunesse et sportive , 3 mentions , une mention fitness qu'on va ouvrir cette année , une mention force et musculation , activité et une mention physique pour tous qui est plutôt éducateur polyvalent avec une coloration sur hostellerie de plein air puisque nous avons un partenariat .
Formation dans le cadre de l’apprentissage et de l'alternance .
 
CM : concrètement comment ça se passe ?

BR : inscription encore ouverte actuellement , il suffit d'aller sur le site télécharger le dossier d'inscription et de le remettre le plus rapidement .

CM : et pour l'usap ?
BR : On a la volonté d'accompagner le joueur , avant , pendant et après sa carrière , avant c'est la période de formation qui est une obligation , pendant des joueurs sont demandeurs de poursuivre leurs études , K Chteau par exemple , t Ecochard , JB Pujol , cette génération a compris qu'il fallait se nourrir tout au long de sa carrière et on accompagne aussi à la fin de carrière , que se soit sur le terrain , comme D Marty qui passe son be rugby et qui est en formation avec nous , mais aussi d'autres joueurs sur des formations de français . panel qu'on peut proposer soit en interne soit avec des partenaires , université ou divers organisme formations du département .
 
CM : les joueurs étrangers qui apprennent le français , c'est important .

CL : oui quand on signe un contrat ça fait parti des obligation qu'on donnent aux joueurs , encore faut il leur en donner les moyens , c'est quand même le minimum d'apprendre la langue du pays dans lequel on joue . On a pris un peu de retard , mais depuis aujourd'hui ça y est des joueurs comme Brown , Cocagi ... ont commencé les cours avec les jeunes du centre de formation , initiative superbe .
 
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