Brayden Wiliame, la recrue treiziste de l'USAP, se dit excité de relever le challenge
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Brayden Wiliame a passé la visite médicale lundi 4 octobre 2021 avant de passer par Aimé-Giral. - Zébulon
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Publié le 04/10/2021 à 19:50
Après 2 saisons en NRL avec St George Illawara, Brayden Williame retrouve Perpignan… Mais côté XV cette fois-ci, lui qui a gagné la Challenge Cup avec les Dracs.
Brayden Williame, vous retrouvez Perpignan, comment s’est faite votre venue à l’USAP ?
C’est mon agent qui m’a dit que l’USAP serait intéressé par ma venue à Perpignan. J’ai tours rêvé d’une expérience à quinze. J’ai saisi l’opportunité. J’ai déjà vécu ici, la transition est plus facile.
Vous savez pourquoi les dirigeants de l’USAP vous ont contacté ?
Non. Peut-être que l’un d’entre eux m’a vu jouer lorsque je portais le maillot des Dragons Catalans (76 matches joués en trois saisons, 35 essais, dont un en finale de la Challenge Cup). Mais je ne connais pas l’histoire. Peut-être me la raconteront-ils un jour… Si je suis bon avec l’USAP (il se marre) !
Vous avez déjà pratiqué le rugby à quinze ?
Non j’ai toujours joué à treize. En fait j’ai commencé par le football. J’y ai joué jusqu’en U12. Puis j’ai suivi des copains en rugby league (rugby à 13). Mon entraîneur du foot me trouvait assez rugueux… Il m’a dit que le rugby me conviendrait mieux. J’ai un peu joué à quinze lorsque j’étais à l’école, à Melbourne, c’est tout.
Vous craignez l’adaptation entre les deux rugbys ?
Non, je n’ai pas peur. Je suis simplement excité à l’idée de découvrir un nouveau code. Je dois apprendre les règles, m’adapter à ma nouvelle équipe, comprendre les placements, en attaque et défense, trouver le bon timing. Je suis excité par le challenge à relever. Je me suis toujours dit que si l’occasion se présentait, j’aimerais bien tenter l’aventure à quinze…
"Il me tarde de découvrir l'ambiance Aimé-Giral"
Vous n’avez pas beaucoup joué à St George Illawara, ces 2 dernières saisons…
La première, j’ai joué cinq matches à cause d’une blessure aux adducteurs. Cette saison, j’ai participé à douze matches (5 essais)
Revenir à Perpignan, jouer à l’USAP, cela vous procure quelle sensation ?
Je connais l’ambiance qui entoure le club, Aimé-Giral, la passion des supporters. Une atmosphère un peu folle. Il me tarde de la découvrir. C’est important pour moi et ma famille de connaître l’environnement, la région. La proposition ne serait pas venue de Perpignan, je ne sais pas si je l’aurais acceptée…
Vous habitiez où lorsque vous jouiez aux Dragons ?
A Saint Cyp’…
Et maintenant ?
Pour l’instant je suis au village Malibu, avec ma femme, Stéphanie, et nos deux filles, Ayeeva (10 ans) et Kobee (1 an). J’aimerais m’installer du côté de Canet, au bord de la mer.
Lorsque vous jouiez aux Dragons, vous étiez venu voir jouer l’USAP à Giral ?
Oui deux fois. Une, c’était quand Semi Radradra est venu avec Bordeaux-Bègles, en 2018. Il est devenu une super star aux Fidji.
Vous avez regardé le match contre Pau ?
La première mi-temps... Ensuite la télé n’a plus fonctionné, j’ai raté la deuxième. Mais on m’a dit que j’avais vu la meilleure des deux…
Vous êtes Fidjien, mais avez-vous vécu aux Fidji ?
Non, je suis né en Australie, le pays de ma mère. Mon père est Fidjien. Il est originaire de Boitaci, un petit village des îles Lau, à l’Est de l’île principale. Je ne suis pas retourné souvent aux Fidji. Quelques fois pour rendre visite à ma famille. Pour jouer avec la Bati, l’équipe nationale fidjienne à treize. C’est tout.
Vous avez gardé des amis aux Dragons Catalans ?
Oui, Josh Drinkwater. J’ai joué avec lui en juniors, à Manly. Sam Moa aussi. Quand je suis arrivé à Perpignan, vendredi, je les ai tout de suite appelés. Et Josh m’a servi de chauffeur pour aller faire les courses, dimanche. Je n’ai pas encore de voiture.
Les Dragons vont jouer la finale.
C’est formidable pour eux. Je vais regarder le match à la télé.
Et vos débuts sous le maillot de l’USAP, vous les prévoyez quand ?
Lorsque je serai prêt physiquement et que les coaches me donneront le feu vert. Très vite, j’espère !
Gilles Navarro