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François Rivière : "La Covid a montré la fragilité du modèle économique du rugby français"...

La solution ? Top 16 avec deux poules de 8.
1) phase aller - retour 14 matches.
Pour le titre
Poule unique des 4 premiers de chaque poule qui conservent les points de la première phase. 8 rencontres aller - retour.
Total des 2 phases : 22 matches au lieu de 26.
Les 6 premiers jouent l'Europe.
Barrages 3 contre 6 et 4 contre 5 puis demies et finale. Au maximum, le champion joue 25 match au lieu de 29.
L'équipe de France gagne 4 dates.
Pour la descente
Poule unique des 4 derniers de chaque poule qui conservent les points de la première phase. 8 rencontres aller - retour.
Les 2 derniers descendent où si l'on veut corser la fin de saison match 5 contre 8 et 6 contre 7 sur le terrain des mieux classés.
Pro D2
Le champion monte direct. Barrages 2 - 5 et 3 - 4 puis finale d'accession.
 
La solution ? Top 16 avec deux poules de 8.
1) phase aller - retour 14 matches.
Pour le titre
Poule unique des 4 premiers de chaque poule qui conservent les points de la première phase. 8 rencontres aller - retour.
Total des 2 phases : 22 matches au lieu de 26.
Les 6 premiers jouent l'Europe.
Barrages 3 contre 6 et 4 contre 5 puis demies et finale. Au maximum, le champion joue 25 match au lieu de 29.
L'équipe de France gagne 4 dates.
Pour la descente
Poule unique des 4 derniers de chaque poule qui conservent les points de la première phase. 8 rencontres aller - retour.
Les 2 derniers descendent où si l'on veut corser la fin de saison match 5 contre 8 et 6 contre 7 sur le terrain des mieux classés.
Pro D2
Le champion monte direct. Barrages 2 - 5 et 3 - 4 puis finale d'accession.

C'est ce pour quoi je "milite" depuis plusieurs années déjà, un top 16 en deux poules serait bien plus attractif qu'un top 12 fermé que veulent les dirigeants français du rugby. Entre l'allègement du calendrier et les dates libérées pour l'EDF, je ne comprends pas pourquoi ils ne veulent pas entendre parler de cette idée. Ha, si, parce que 2 clubs en plus signifierait de devoir partager la martingale avec eux ..

Un top 12 fermé, perso, je regarderai pas.

Bon, je regarde pas le top 14 non plus, mais chuuut...
 
Ce que Lacroix et Marti, les plus ardents défenseurs du TOP 12, ne comprennent pas, c'est qu'au dessus d'eux, il y a 3 clubs Paris, Racing et MHR dont les présidents ont des moyens beaucoup plus importants, illimités dit le président du SF.
Dans le cadre d'un TOP 12, ils ne pourront pas s'aligner pour garder Jalibert, Dupont, N'Tmack après la cdm 2023.
L'autre paramètre, c'est Canal. Ils vont récupérer la ligue 1. Difficile de faire cohabiter sur le samedi et dimanche, ligue 1, championnat anglais et TOP 14.
Le TOP 12, c'est 4 dates en moins.
 
La solution ? Top 16 avec deux poules de 8.
C'est ce qui avait été fait puis abandonné il y a 15 ans. A l'époque (et je ne vois pas pourquoi les arguments d'hier ne vaudraient plus aujourd'hui), l'abandon de la formule était justifié par la LNR mais surtout par le diffuseur qui pèse une énorme partie du CA du championnat professionnel (directement ou indirectement) en disant :
- pas lisible par des profanes. Si on veut intéresser le grand public et faire du rugby un sport "majeur", il faut une formule de championnat que tout le monde soit capable de comprendre (aussi bien sur les descentes que sur l'attribution du titre)
- absence de certaines affiches attendues qui génèrent de l'audience et de la notoriété. Ces "affiches" sont au mieux repoussées au printemps et la première partie de championnat n'a quasiment pas d'attrait.
- 4 journées de moins = 4 week - ends de moins pour les abonnés
- une équipe TV complète de plus à payer par journée.
 
C'est ce qui avait été fait puis abandonné il y a 15 ans. A l'époque (et je ne vois pas pourquoi les arguments d'hier ne vaudraient plus aujourd'hui), l'abandon de la formule était justifié par la LNR mais surtout par le diffuseur qui pèse une énorme partie du CA du championnat professionnel (directement ou indirectement) en disant :
- pas lisible par des profanes. Si on veut intéresser le grand public et faire du rugby un sport "majeur", il faut une formule de championnat que tout le monde soit capable de comprendre (aussi bien sur les descentes que sur l'attribution du titre)
- absence de certaines affiches attendues qui génèrent de l'audience et de la notoriété. Ces "affiches" sont au mieux repoussées au printemps et la première partie de championnat n'a quasiment pas d'attrait.
- 4 journées de moins = 4 week - ends de moins pour les abonnés
- une équipe TV complète de plus à payer par journée.

C est vrai que la formule n est pas simple mais les amateurs de rugby eux s y retrouveront.
Il y a 15 ans le rugby des "métropoles" n n'était pas celui d aujourd'hui. De mémoire, le racing, le lou, le mhr, Bordeaux, Toulon ( ?) n etait pas en tôle 16.
Enfin, si la lisibilité c est la la ligue 1 avec lyon 7 fois champion en suivant puis le Paris Qatar...
 
C est vrai que la formule n est pas simple mais les amateurs de rugby eux s y retrouveront.
Il est difficile de vouloir à la fois le développement médiatique de notre sport préféré et de le maintenir dans un "cocon" qui serait réservé en quelque sorte aux amateurs. Si tu veux que les licenciés augmentent, que la popularité du rugby dépasse ses frontières "historiques", il est compliqué de ne pas soutenir une approche qui le rende compréhensible et accessible à un plus grand nombre. Donc un championnat pro facile à comprendre par tous.
A l'inverse, si tu souhaites une compétition qui soit plutôt réservée à ceux qui sont déjà des amateurs parce qu'elle serait plus équitable ou plus favorable à une Équipe de France plus forte, tu te diriges presque inévitablement vers un championnat piloté par la FFR parce que les diffuseurs refuseront de mettre du pèze dans un "machin" qui ne leur apporterait pas d'abonnés. Dans cette configuration la FFR drainerait alors les ressources financières pour les redistribuer vers des pseudos provinces comme dans les pays celtes.
La voie intermédiaire, qu'on se refuse à prendre il me semble pour des questions d'intérêts particuliers, ce serait, un peu comme en Angleterre, un pool de X joueurs, payés par la fédération et répartis dans les clubs pros avec des règles de temps de jeu prédéfinies.
 
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