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ET REVOILA les renards dans le poulailler

Même si le top 14 reste serré, on peut considérer en simplifiant qu'il existe deux grands groupes : ceux qui se battent pour accéder aux phases finales avec de gros moyens (aujourd'hui, Toulon, Clermont, Racing, Toulouse, Stade Français, Montpellier, Bègles-Bordeaux) et ceux qui se battent pour le maintien (Castres, Grenoble, Bayonne, Brive, Oyonnax, Lyon, La Rochelle). Appelons-les les groupes 1 et 2. Sachant qu'une bonne saison peut faire basculer exceptionnellement une équipe du groupe 2 vers le groupe 1 et qu'à l'inverse l'enchaînement de mauvais résultats peut faire basculer une équipe du groupe 1 vers le groupe 2. Et aussi que pour toutes les équipes du groupe 2, la descente en Pro D2 ne tient pas à grand-chose.

Puis vient la tête de la Pro D2, disons trois, quatre ou cinq équipes qui prétendent à la montée. Appelons-le le groupe 3. Son niveau est très significativement en dessous de celui du groupe 2. Et même une équipe qui se donne les moyens de survoler ce groupe 3 et de se renforcer considérablement quand elle accède au groupe 2 n'est pas assurée de s'y maintenir (c'est l'exemple de Lyon aujourd'hui). Quant au groupe 4, formé par toutes les autres équipes de Pro D2, disons clairement qu'il est très loin du niveau du Top 14, qu'il n'a quasiment aucune chance d'y accéder et que cela vaut sans doute mieux car ce serait 50 points dans la valise tous les week-ends.

Quelle est la place de l'Usap dans ce nouveau paysage du rugby pro ? Si l'on est objectif (même si cela fait mal de le dire), l'Usap est passée brutalement du groupe 1 (nous avions a priori une équipe compétitive et renforcée au début de la saison 2013-2014) au groupe 2, puis au groupe 3 (avec la descente et la première moitié de notre saison 2014-2015 en Pro D2). Le mieux que nous puissions espérer aujourd'hui, c'est de rejoindre le groupe 2 en sachant qu'il sera difficile de s'y maintenir...

Dans ce contexte, sauf exception, tout joueur de rugby professionnel normalement constitué aspire à jouer en Top 14 (dans le groupe 1 en acceptant une énorme concurrence à son poste avec le risque de voir son temps de jeu réduit ou dans le groupe 2 avec éventuellement une place de titulaire). Si Karl Chateau peut jouer en Top 14 l'an prochain (sans doute plutôt dans le groupe 2 car les titulaires en 8 dans le groupe 1 sont au-dessus de lui), il le fera, même si l'Usap reste en Pro D2.

Une dernière petite remarque au sujet des transferts : si l'Usap ne saura sans doute qu'à la fin de la saison si elle monte en Top 14 ou pas, La Rochelle ou Grenoble ne sauront probablement qu'à la fin de la saison s'ils ne descendent pas... Aucune certitude jusqu'au dernier moment donc, ni d'un côté ni de l'autre.
 
AVE CATALANUS CIVIS
En voilà une bonne analyse, qui nous rafraichit des poncifs lénifiants parfois de ce forum!!:420627: BRAVO:bravo:
 
[MENTION=464]Zamba[/MENTION] : ton analyse est intéressante. Je la modulerais un peu en faisant plutôt 3 groupes en top14 :
- les "forts", parce qu'ils ont une structure solide, un banc de bonne qualité, des résultats qui parlent pour eux depuis 3 ou 4 ans, un budget conséquent, de la stabilité... J'y mets le RCT, l'ASM, Toulouse, le RM92 et le SF
- les "outsiders", à qui il manque une des qualités cités ci - dessus. J'y mets l'UBB, le MHR, le CO et le FCG
- les "border line", à qui il manque plus d'une des composantes pour faire partie d'un des groupes pré - cités. J'y mets tous les autres : l'AB, La Rochelle, le LOU, le CAB et Oyonnax
Entre ces 3 groupes, il y a des "passerelles" : le CO est cette année dans le groupe 3, le MHR qui semblait pouvoir s'installer dans le 1 n'est pas loin du 3 cette année, le FCG débute sa saison dans le 1 et finit dans le 3...
Sauf moyens exceptionnels, les équipes qui montent de proD2 sont destinées à jouer au moins une année dans ce groupe 3 : la cohérence de l'effectif, la qualité du pack et l'envie collective permettent de s'y maintenir, voire de monter dans le groupe 2. C'est le challenge qui se présentera à l'USAP si nous montons.

Concernant les départs éventuels de certains de nos joueurs, quel intérêt à quitter l'USAP si c'est pour aller jouer dans une équipe du groupe 3 ? Je n'en vois qu'un : progresser et être vu pour viser un recrutement dans une équipe des 2 premiers groupes.
 
[MENTION=464]Zamba[/MENTION] : ton analyse est intéressante. Je la modulerais un peu en faisant plutôt 3 groupes en top14 :
- les "forts", parce qu'ils ont une structure solide, un banc de bonne qualité, des résultats qui parlent pour eux depuis 3 ou 4 ans, un budget conséquent, de la stabilité... J'y mets le RCT, l'ASM, Toulouse, le RM92 et le SF
- les "outsiders", à qui il manque une des qualités cités ci - dessus. J'y mets l'UBB, le MHR, le CO et le FCG
- les "border line", à qui il manque plus d'une des composantes pour faire partie d'un des groupes pré - cités. J'y mets tous les autres : l'AB, La Rochelle, le LOU, le CAB et Oyonnax
Entre ces 3 groupes, il y a des "passerelles" : le CO est cette année dans le groupe 3, le MHR qui semblait pouvoir s'installer dans le 1 n'est pas loin du 3 cette année, le FCG débute sa saison dans le 1 et finit dans le 3...
Sauf moyens exceptionnels, les équipes qui montent de proD2 sont destinées à jouer au moins une année dans ce groupe 3 : la cohérence de l'effectif, la qualité du pack et l'envie collective permettent de s'y maintenir, voire de monter dans le groupe 2. C'est le challenge qui se présentera à l'USAP si nous montons.

Concernant les départs éventuels de certains de nos joueurs, quel intérêt à quitter l'USAP si c'est pour aller jouer dans une équipe du groupe 3 ? Je n'en vois qu'un : progresser et être vu pour viser un recrutement dans une équipe des 2 premiers groupes.

Tu oublies le critère financier. En Top 14, tu gagnes le double voire le triple qu'en Pro D2, c'est des joueurs professionnels et avec des carrières de plus en plus courtes (on ne fait pas jouer les jeunes et avec l'intensité physique qui commence à faire peur ils risquent de finir de plus en plus tôt), c'est un aspect qui n'est pas à négliger.

Sinon bien évidemment qu'il n'y a que peu d'intérêts d'aller dans un club qui joue le maintien. Pour une raison assez simple : l'USAP peut remonter à tout moment et un de ces clubs peut descendre à tout moment. Or ici ils ont quand même des certitudes. Imagine un joueur s'était engagé à La Rochelle cette année et en fin de saison l'USAP monte et La Rochelle descend, t'as pas l'air fin. Surtout que là pour le coup, la différence de salaire n'est peut-être pas si énorme que ça.
Au passage, aucun joueur de l'USAP à être parti n'est parti dans un club qui joue le maintien ! Et certains ont du avoir des offres de ces clubs là mais ont préféré continuer avec nous.

Clairement si Chateau part par exemple, ça m'étonnerait que ce soit pour ce type de clubs. Mais davantage pour un club comme Bordeaux, Grenoble (qui mine de rien s'installe petit à petit) ou Castres voire Montpellier qui recrute des stars mais qui n'hésite pas à engager des joueurs jeunes moins connus mais prometteurs. Où certes il ne sera pas titulaire à tous les matchs mais où grâce au roulement (ça n'existe quasiment plus des équipes types), il jouera assez régulièrement.
 
Tu oublies le critère financier. En Top 14, tu gagnes le double voire le triple qu'en Pro D2, c'est des joueurs professionnels et avec des carrières de plus en plus courtes (on ne fait pas jouer les jeunes et avec l'intensité physique qui commence à faire peur ils risquent de finir de plus en plus tôt), c'est un aspect qui n'est pas à négliger.

Sinon bien évidemment qu'il n'y a que peu d'intérêts d'aller dans un club qui joue le maintien. Pour une raison assez simple : l'USAP peut remonter à tout moment et un de ces clubs peut descendre à tout moment. Or ici ils ont quand même des certitudes. Imagine un joueur s'était engagé à La Rochelle cette année et en fin de saison l'USAP monte et La Rochelle descend, t'as pas l'air fin. Surtout que là pour le coup, la différence de salaire n'est peut-être pas si énorme que ça.
Au passage, aucun joueur de l'USAP à être parti n'est parti dans un club qui joue le maintien ! Et certains ont du avoir des offres de ces clubs là mais ont préféré continuer avec nous.

Clairement si Chateau part par exemple, ça m'étonnerait que ce soit pour ce type de clubs. Mais davantage pour un club comme Bordeaux, Grenoble (qui mine de rien s'installe petit à petit) ou Castres voire Montpellier qui recrute des stars mais qui n'hésite pas à engager des joueurs jeunes moins connus mais prometteurs. Où certes il ne sera pas titulaire à tous les matchs mais où grâce au roulement (ça n'existe quasiment plus des équipes types), il jouera assez régulièrement.

C'est pour ça qu'il faut vite remonter , la marque USAP reste encore forte , mais plus on restera en pro d2 , plus on nous oubliera .
 
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