Course mortelle à l'armement

[Le Cady]

[Les joueurs de Sale étaient tellement dépassés que, pour la première fois, je me suis senti capable d'entrer sur le terrain et de marquer un essai. Pas entre les poteaux, il ne faut pas être prétentieux, mais en coin, j'aurais pu.

ilétrokon

 

[Hcupisant]

Il faut arrêter avec "Mas se renie". Il va au plus offrant, c'est la dure loi du marché.

Tout à fait. Il ne se renie pas, il envoie juste gentiment balader son club.

 

[JAVI66]

Tout à fait. Il ne se renie pas, il envoie juste gentiment balader son club.

ce qui est totalement différent :6775:
et il s'est peut être senti trahi par son club

mais bon on va arrêter de polémiquer sur son départ, cela ne sert à rien

 

[Heraldo]

Interview sympa de Boudjehallal....
Il gère bien son buisness et pour ça chapeau, il a réussi à faire revenir les gens au stade et on a l'impression que le RCT s'inscrit sur la durée...
Ce qui me dérange chez lui c'est son arrogance, sa grande bouche à la marseillaise et son côté enfant gâté....dommage le personnage pourrait être sympa!
Je dis quand même bravo, il est vrai que Toulon surpassera bientôt tous les clubs du Top 14...
En tout cas moi si j'étais Bouscatel ou le président de Sale je lu balancerai une quenelle dans la tronche....

 

[Undelraco]

« Quelques clubs ont décidé de mener une course à l’armement pour la saison prochaine et ils ont raison de le faire. Quoi qu’il en soit, cela influe dans notre politique de recrutement si on veut être encore très concurrentiel. Le Stade Toulousain et Clermont vont évidemment réagir, eux aussi. Plutôt que trois ou quatre nouveaux joueurs de dimension mondiale ou de haut niveau, on va en recruter cinq ou six afin de réunir les conditions nécessaires pour rester dans le haut du tableau. C’est dur d’arriver à un tel niveau, mais si on n’y reste pas, c’est très dur d’y revenir. La donne a donc changé. Cela implique forcément une augmentation de la masse salariale et, par conséquent, du budget. Il va falloir s’en donner les moyens. "

La "course à l'armement" selon Mr Moneybag envoie le rugby dans le mur sous les yeux de quelques gogos qui n'y voient guère plus loin que le bout de leur nez. Quel intérêt à voir la moitié des scores du top 14 autour des 62 à 0 comme hier ? Un championnat à trois avec 11 sparring partners qui feront tourner quand ils joueront contre les financiers et se disputeront les 3 places restantes de Hcup et les 2 relégables ... Un maigre intérêt en regard des confrontations passionnantes de ces dernières années où tous les territoires avaient leur chance sur la base de leurs ressources historiques moyennant la réduction de quelques carences par des apports extérieurs. Mais maintenant avec ce rugby déterritorialisé et financiarisé la compétition perd en plus en plus d'intérêt puisque les résultats sont connus par avance.
J'ai fait un calcul de corrélation linéaire entre les budgets des clubs et le nombre de points obtenus au classement en fin de saison qui montrait que 70% des points s'expliquaient par le niveau du budget. Avec la course à l'armement on rentre probablement dans une corrélation puissance voire exponentielle qui produira une accélération fatale. Il est urgent d'apporter des limitations drastiques sur la masse salariale et sur le nombre de nationaux présents sur le terrain et pas seulement dans l'effectif.

On a lu, et parfois connu des périodes, où le Rugby se jouait en une division de 64 clubs, voire davantage et c'est, suivant les époques, Lourdes, Toulouse, Béziers et parfois Agen qui gagnaient toujours à la fin, les autres clubs n'avaient que des miettes et Clermont allait souvent en finale.

On se souvient aussi de la période des licences rouges, qui permettaient à des clubs d'empêcher la mutation de leurs joueurs pendant un an, de l'interdiction de passer de XIII à XV (Bourret père s'en souvient), des emplois plus ou moins fictifs dans les Mairies ou dans l'entreprise du président du club dans les petits centres industriels, des bistrots ou des commerces dont les joueurs se trouvaient propriétaires alors qu'ils étaient amateurs, des manipulations de la fédération au bénéfice des gros pardessus agenais et des arbitrages "Ferrassiens" (qui valaient bien ce que l'on prête à la LNR ou à l'ERC). Bref, le c'était mieux avant, ça demande à être relativisé.

C'étaient d'ailleurs surtout les joueurs, et le public, qui payaient les pots cassés. Les premiers sous forme de subordination au club local dont ils avaient des difficultés voire une impossibilité de sortir. Les spectateurs par un jeu souvent assez pauvre égayé par quelques "générales". Quand aux écarts de scores, je me souviens de Béziers qui écrasait tout sur son passage en multipliant les baffes en première mi-temps et les essais en seconde.

Actuellement, tu vois moins de joueur du canton mais les meilleurs joueurs du monde passent par le top 14. Le niveau de jeu, même si parfois il n'échappe pas aux stéréotypes et s'aligne sur des formes treizistes et a fait perdre aux mêlées un peu trop de leur lustre, s'est quand même élevé et les formes de jeu d'avants et d'arrière.

Alors oui, il y a peu de prétendants au titre et ce sont les plus fortunés (mais quoi de neuf sinon que le niveau d'entrée s'est accru) mais on gagne une compétition des clubs européennes et peut être mondiale. (voir cette interview de Boudjellal plutôt intéressante : http://www.sudouest.fr/2012/12/19/top-14-mourad-boudjellal-et-la-course-a-l-armement-912843-8.php ).

Finalement, la seule chose qui doit vraiment changer, ce sont les dirigeants. Les nôtres ne sont pas bons, n'ont rien compris et ont des mentalités de gros pardessus dans un univers qui s'est complètement transformé.

 

[robert marty]

Oui mais on ne regardait pas que du rugby, on regardait aussi une part de nous-mêmes qui est en train de s'envoler dans les rêves de puissance et de gloire de Mr Moneybag et de quelques autres ...

 

[pagnol]

J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, je ne crois pas que l'amour du maillot (ou d'un club) a déjà nourri son homme.

Il faut arrêter avec "Mas se renie". Il va au plus offrant, c'est la dure loi du marché.

Il se vend au plus offrant?
L'année prochaine , quand il va enfiler son beau maillot signé Altrad , il endossera les couleurs de l'adversaire . point.
Si ce n'est pas un reniement.....

 

[buzz]

On a lu, et parfois connu des périodes, où le Rugby se jouait en une division de 64 clubs, voire davantage et c'est, suivant les époques, Lourdes, Toulouse, Béziers et parfois Agen qui gagnaient toujours à la fin, les autres clubs n'avaient que des miettes et Clermont allait souvent en finale.

On se souvient aussi de la période des licences rouges, qui permettaient à des clubs d'empêcher la mutation de leurs joueurs pendant un an, de l'interdiction de passer de XIII à XV (Bourret père s'en souvient), des emplois plus ou moins fictifs dans les Mairies ou dans l'entreprise du président du club dans les petits centres industriels, des bistrots ou des commerces dont les joueurs se trouvaient propriétaires alors qu'ils étaient amateurs, des manipulations de la fédération au bénéfice des gros pardessus agenais et des arbitrages "Ferrassiens" (qui valaient bien ce que l'on prête à la LNR ou à l'ERC). Bref, le c'était mieux avant, ça demande à être relativisé.

C'étaient d'ailleurs surtout les joueurs, et le public, qui payaient les pots cassés. Les premiers sous forme de subordination au club local dont ils avaient des difficultés voire une impossibilité de sortir. Les spectateurs par un jeu souvent assez pauvre égayé par quelques "générales". Quand aux écarts de scores, je me souviens de Béziers qui écrasait tout sur son passage en multipliant les baffes en première mi-temps et les essais en seconde.

Actuellement, tu vois moins de joueur du canton mais les meilleurs joueurs du monde passent par le top 14. Le niveau de jeu, même si parfois il n'échappe pas aux stéréotypes et s'aligne sur des formes treizistes et a fait perdre aux mêlées un peu trop de leur lustre, s'est quand même élevé et les formes de jeu d'avants et d'arrière.

Alors oui, il y a peu de prétendants au titre et ce sont les plus fortunés (mais quoi de neuf sinon que le niveau d'entrée s'est accru) mais on gagne une compétition des clubs européennes et peut être mondiale. (voir cette interview de Boudjellal plutôt intéressante : http://www.sudouest.fr/2012/12/19/top-14-mourad-boudjellal-et-la-course-a-l-armement-912843-8.php ).

Finalement, la seule chose qui doit vraiment changer, ce sont les dirigeants. Les nôtres ne sont pas bons, n'ont rien compris et ont des mentalités de gros pardessus dans un univers qui s'est complètement transformé.

Tu es vraiment la racouille?

Il est vrai que si on avait gardé ton idole , le sagouin du Mas guerido , on n'en serait pas là: on sifflerait notre équipe mais on aurait un gros budget.

Je me sui toujours demandé comment avec 4 chiffres plus ou moins vrais ,publiés dans la presse (d'où sort-elle ces infos) , il y a des mecs qui arrivent à "gerer" l'Usap et déterminer les erreurs des dirigeants.

Ministre de l'économie qu'il faut les nommer.

Bandes de rigolos.