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Montée top 14 , le pour et le contre , vos avis ?

Le plus gros chantier sera de passer d'un mode Amateur à un mode Professionnel !!

Cela va demander beaucoup de travail, surement beaucoup de mise à l’écart et de déception chez les encadrants.
Une grosse remise en question de ce coté là !!

Non ! la question c'est créatinine ou pas créatinine !
 
En une du midol de demain , dans l'encadré concernant la pro d2 il y est marqué :

A Perpignan , Hyardet parle de la montée .

On peut donc clore ce débat :231183:

Pourvu qu'il y parvienne ...
 
L’Usap reste sur deux victoires à l’extérieur et s’est installée à la
deuxième place. Comment expliquez-vous cette montée en puissance
?

Les choses n’arrivent pas par hasard. Nous sommes partis de pas grand-chose,
de doute, de déceptions… Nous avions fait le pari de commencer la saison avec
des stages basés sur la cohésion du groupe et non sur le rugby. Sur un plan rugbystique,
le début de saison a donc été difficile. Une fois que le groupe a su qu’il
pouvait combattre ensemble et que chacun pouvait compter sur l’autre, il était
temps de passer à un autre stade, à un deuxième aspect qui ne faisait plus seulement
appel aux valeurs, aux règles de vie, à la cohésion mais à la précision et
à la justesse. Tous les moments durs étaient nécessaires à vivre car elle a permis
à l’équipe de forger son identité et sa solidarité. Pour que ce collectif fonctionne
à l’unisson, il a fallu du vécu. Un groupe ne se construit pas en un claquement
de doigts. Ça a pris du temps. Nous sommes en train de le rattraper.

Quel sentiment a dominé au début : le doute ou la frustration ?

Il y a eu des moments de doute. Je me souviens notamment de l’après-match à
Dax… Ça fait partie des moments difficiles de la saison où j’ai été plus à l’écoute
de tout ce qui remontait du groupe. Pour élaborer un vrai projet, il faut accepter
d’entendre ce que les joueurs ont à dire. Dans ces moments délicats, il y a eu de
la frustration et du doute à l’intérieur du groupe. Mais ce n’était pas mon cas ni
celui du staff. Nous savions où l’on allait. Il a fallu passer ces obstacles pour
avancer et trouver de la confiance.

L’équipe a-t-elle franchi un cap ?

J’ai envie de dire que l’équipe a franchi un cap mais je sais pertinemment que
ça reste fragile et suspendu au moindre résultat. Il reste très peu de matchs, il
faut d’autant plus être vigilants. La marge est très étroite. Il faut continuer à être
consistants et à tendre vers l’excellence pour arriver dans les meilleures conditions
en phases finales. La clé est de ne plus se préoccuper de nos adversaires
mais de se focaliser sur notre travail : sur nos déplacements, sur notre cadre…
La précision nous permettra d’être plus libérés, plus enthousiastes et plus sereins.

Comment définiriez-vous l’identité de cette équipe ?

Nous sommes revenus à des bases essentielles qui correspondent à ce club. Il
n’est pas possible d’appartenir à l’Usap si tu n’as pas les notions de combat, de
gain de la ligne d’avantage… Il paraissait fondamental d’avoir ce caractère, notamment
sur le plan défensif. Il fallait se reconnecter à l’identité catalane et à
celle de nos supporters.

La conquête, en difficulté en début de saison, a réalisé de gros progrès
dernièrement…

Ce n’est pas le secteur sur lequel l’équipe a été le plus à l’aise, c’est vrai.
Heureusement, nous avons eu la chance de récupérer Kisi Pulu qui est un élément
majeur du vestiaire et veut faire profiter de son expérience. Son retour a fait le
plus grand bien au cinq de devant qui avait souvent manqué d’oxygène. Kisi nous
permet de mieux respirer. Le groupe peut mieux ménager l’équilibre entre avants
et trois-quarts, qui ont souvent été à leur avantage.

Vous êtes considérés comme les favoris pour l’accession derrière
Pau. Comment vivez-vous avec cette étiquette ?

L’étiquette de favori nous a été attribuée en début de saison. Elle nous a ensuite
été enlevée. On nous la redonne. Le groupe fait abstraction de tout ça, ce n’est
pas notre préoccupation. Tout le monde reste concentré sur notre travail avec
un leitmotiv : le résultat n’est que la conséquence de ce qui est fait et entrepris.
L’autocritique porte beaucoup sur ce qui a été appliqué ou non en match par rapport
à ce qui a été travaillé au cours de la semaine. Le contenu est notre priorité.
C’est notre meilleur juge.

Quel est votre principal objectif désormais ?

L’objectif est de passer correctement le bloc de Pau, Narbonne et Dax. Au terme
de ces trois matchs aux contextes diamétralement opposés qu’il faudra bien gé-
rer, le club saura exactement où il est positionné pour aborder le sprint final.

Et au-delà, une demi-finale à domicile est souhaitable, non ?

La demi-finale à domicile peut être un bon début de fête. Ce serait extraordinaire
de la donner à nos supporters. Mais je crois qu’il ne faut pas être obnubilé
par le fait de recevoir. Il faut rester focalisé sur le très court terme.

On vous sent prudent. La montée est-elle un mot tabou ?

Non, ce n’est pas un mot tabou. Mais dire que l’on veut monter ou que l’on souhaite
monter, ce n’est pas l’essentiel. Le plus important, c’est ce qu’il y a derrière,
le contenu que l’on va pouvoir mettre. Ça peut devenir tabou si tu parles de montée
sans savoir avec quoi ni comment. Mon point de vue est clair : oui, je veux
monter mais pour pouvoir monter, que faut-il mettre derrière ? Ma préoccupation
porte sur le contenu. Il n’y a pas de hasard, c’est le travail consenti par chacun
et la conséquence de tout ce qui a été réalisé depuis le début de l’année qui
peut le permettre. Si j’ai le contenu, je ne serais pas loin de la vérité…


Un retour en Top 14 peut-il être un cadeau empoisonné étant donné la
fragilité financière du club ?

Je ne veux surtout pas anticiper mais l’on ne prête qu’aux riches. Il sera plus facile
pour l’équipe qui montera d’aller taper aux portes en disant « nous allons en
Top 14 » que celle qui va rester en Pro D2 et qui dira « nous allons tout faire pour
y accéder ». Il faut faire les choses par ordre : je ne veux pas brûler les étapes mais
vivre le moment présent avec la plus grande intensité. Il faut être le plus rigoureux
pour ne pas être déçus à l’arrivée.

Quel premier bilan tirez-vous de ce retour à l’Usap ?

J’aurais vécu deux expériences particulières à Perpignan. La première en passant
directement de joueur à Castres à entraîneur. C’était une première petite mort et
j’accédais à une nouvelle vie. Revenir quinze ans après à l’Usap était un challenge
extraordinaire dans des conditions plus difficiles. Rebâtir un projet avec des
hommes au centre du débat est très stimulant.

Avez-vous déjà regretté votre choix ?

Je ne ressens pas les contraintes, juste du plaisir.
J’arrive le matin de très bonne heure au
stade et j’en repars en général très tard. À
aucun moment, je n’ai perçu de la lassitude,
au contraire. Je sens un engagement, un
enthousiasme et une énergie uniques autour.
J’ai un peu vieilli, et avec l’âge, tu fais plus
attention aux autres. Quand je discute
avec les joueurs, je me rends compte que
le projet leur appartient tout autant, que
l’on parle le même langage, que l’on est
capable d’échanger… C’est vraiment
extraordinaire à vivre. Et j’ai la chance
d’avoir un staff, des préparateurs physiques
et un encadrement médical qui ont
la même envie et tirent l’ensemble vers
le haut.

Allez-vous poursuivre l’aventure au
terme de la saison ?

Les dirigeants souhaitent que je continue.
On va se mettre d’accord mais c’est une
décision que je vais prendre tranquillement.
C’est l’Usap qui est au cœur du dispositif et
du débat. C’est ce qui m’importe. Je veux lui
rendre tous les moments de ma carrière
d’entraîneur qu’elle
m’a donnés. Si j’ai pu
en vivre autant,
c’est grâce à ce
club. ■
 
Discours plein de bon sens.
L'équipe s'est construite, on espère une belle fin de saison.
Ensuite...si bonheur il doit y avoir, que la direction l'anticipe pour vivre la prochaine saison au mieux...

:drapeau:
 
j'aime bien ce type , discrétion , efficacité .

+1 mais attention, afficher sa discrétion dans le journal, ce n'est plus si discret ! :6775:

Concernant l'élite, vaut-il mieux un Top14 avec deux relégations ou un Top12 avec une seule relégation ?
 
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