La presse et donc les journalistes sont avant tout "moutonniers". Et ils doivent créer chaque semaine ou chaque jour l'événement à partir de l'air du temps.
Si par exemple, l'Usap gagnait à Toulon (c'est peu probable mais imaginons), on trouverait à la fois, d'une part des articles qui illustreraient la montée en puissance de l'Usap, la vérité du projet de jeu de Marc Delpoux, la révélation ou la confirmation de quelques individualités de l'équipe, etc., et d'autre part des articles soulignant la fragilité de Toulon, ce colosse aux pieds d'argile, qui pourrait voir le titre lui échapper sur un match malgré ses colossaux investissements.
Et si la semaine d'après, Toulon réalise un grand match et l'Usap se fait surprendre par Bordeaux, on trouvera des articles qui diront "l'Usap retombe dans ses travers", le "match référence de Toulon était-il un seulement un coup ?", etc., et des articles qui diraient pour Toulon "la défaite à domicile face à l'Usap n'était qu'un accident dû à des fêtes mal digérées et à un manque de concentration", "Toulon remet la marche avant", etc.
Mais n'est-ce pas aussi ce que font, en gros, les supporters ?
Et puis il y a les tendances "plus lourdes", sur quelques mois ou sur quelques années, et là encore, la presse et donc les journalistes vont être moutonniers et faire monter la sauce sur la montée en puissance de Toulon, son match à trois avec le grand Toulouse et le performant Clermont. Ils vont aussi en faire des tonnes sur les moyens limités de l'Usap ou d'autres clubs, qui semblent condamnés à jouer les seconds rôles faute de budget suffisant pour suivre la course à l'armement...
Bref, des idées en phase avec l'air du temps que l'on monte en mayonnaise au gré des événements...
Ce que tu décris c'est le journalisme à la française. Ce qu'on est en droit d'attendre d'un journaliste c'est :
- Une certaine impartialité dans le traitement des dossiers, où s'il y a une prise de position elle doit être assumée et déclarée.
- Le journaliste sportif devrait être un expert, il doit nous ouvrir les yeux, nous montrer ce que nous étions incapables de voir. Nous parler des choses dont on ne parle pas habituellement. Si c'est pour nous dire que Toulon est bon lorsqu'ils gagnent des matchs et qu'ils sont mauvais lorsqu'ils perdent. Ça n'apporte rien.
- La palme vient à certains commentateurs sportifs qui arrivent à dire le contraire de ce qu'ils disaient 10 minutes avant au fil de l'évolution du score.
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Ce que tu décris c'est le journalisme à la française. Ce qu'on est en droit d'attendre d'un journaliste c'est :
- Une certaine impartialité dans le traitement des dossiers, où s'il y a une prise de position elle doit être assumée et déclarée.
- Le journaliste sportif devrait être un expert, il doit nous ouvrir les yeux, nous montrer ce que nous étions incapables de voir. Nous parler des choses dont on ne parle pas habituellement. Si c'est pour nous dire que Toulon est bon lorsqu'ils gagnent des matchs et qu'ils sont mauvais lorsqu'ils perdent. Ça n'apporte rien.
- La palme vient à certains commentateurs sportifs qui arrivent à dire le contraire de ce qu'ils disaient 10 minutes avant au fil de l'évolution du score.
- En fait moins on fait d'investigation et de recherche, plus on paie des mecs à analyser des trucs que tout le monde peut analyser.
Heureusement que sur ce forum c'est pas comme ça mrgreen
Je suis bien journaliste mais pas au Midol.
Désolé pour l'anglicisme mais je n'ai pas trouvé dans l'immédiat de terme en français.
Je tiens à mettre un carton :cartonr: à Midi-Olympique :
Depuis deux ou trois ans, le journal du rugby n'hésite plus à mettre des commentaires désobligeants sur l'état des finances du club. Je suis attaché à la liberté de la presse et au droit à l'information, mais depuis un certain temps on s'approche davantage de la désinformation et à la diffamation :
Il ne se passe pas une semaine sans que les finances du club soient présentées comme malsaines. Or, il me semble que le gendarme financier qui dispose de tous les dossiers ne nous a jamais tapé sur les doigts.
Cette semaine encore, le journal annonce que le demi-de-mêlé Sud-Africain auquel le club aurait fait des avances aurait décliné l'offre jugée insuffisante. Toutefois, le journaliste utilise le conditionnel tout simplement parce qu'il n'en sait rien. A partir du moment où un journaliste ne cite pas ses sources, ne doit-on pas considérer qu'il fait de la diffamation plus que de l'information.
Un peu plus bas, on annonce que le budget du club est "limité". Je serais curieux de connaître un club ayant un budget illimité !
Le journal essaie ouvertement de déstabiliser le club avec des informations fréquentes et multiples qui doivent être considérées comme calomnieuses tant qu'aucune preuve ne sera apportée, tant qu'aucune source ne sera citée.
J'imagine qu'il doit y avoir un contentieux entre le journal et le club qui doit remonter à plusieurs années. Quelqu'un sait-il quelque chose.
Il serait peut-être temps que le club cherche à solutionner le problème.
Le droit à l'information a pour contrepartie le devoir d'apporter des preuves des faits qu'on avance.
Bien sur que le midol ne cherche pas à nous déstabiliser...Le Midol n'essaye pas de déstabiliser le club, il cherche juste à vendre un maximum d'exemplaires. Ca va pas plus loin, inutile de faire de la parano.
....
Pour moi dans ma tête c'est clair et net qu'on est mal financièrement. Libre à toi de penser le contraire.
Le forum de l'USAP, un monument du paysage digital catalan depuis 25 ans ! On y parle de tout mais surtout de l'USAP bien évidemment... A consommer sans modération !