Le jeune deuxième ligne, 18 ans, a réalisé un match plein contre le Racing 92 samedi 22 avril. Dans la continuité de ses précédentes performances.
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Rugby à XV - Top 14 : l'ascension fulgurante de Posolo Tuilagi avec l'USAP - Lindependant.fr
Rugby à XV - Top 14 : l'ascension fulgurante de Posolo Tuilagi avec l'USAP
ABONNÉS
Publié le 23/04/2023 à 16:03 , mis à jour à 16:06
Guilhem Richaud
Le jeune deuxième ligne, 18 ans, a réalisé un match plein contre le Racing 92 samedi 22 avril. Dans la continuité de ses précédentes performances.
59 m gagnés, six placages réussis sur sept, trois offloads... Les statistiques de Posolo Tuilagi, cheville ouvrière de la victoire de l'USAP contre le Racing 92 samedi à Aimé-Giral (30-21) sont monstrueuses. Le deuxième ligne, de plus en plus utilisé dans les combinaisons a cette force de percuter et d'avancer et de jouer après contact. Sur le deuxième essai d'Oviedo, samedi, par deux fois il a percé la défense francilienne, complètement dépassée et a créé les espaces nécessaires pour que ses coéquipiers puissent jouer derrière.
Le gamin au physique impressionnant (18 ans, 1,92 m, environ 140 kg), est le digne héritier de son père, Henry. Chacune de ses prises de balles fait d'ailleurs déclencher des rugissements de plaisir dans les travées d'Aimé-Giral. Depuis le match contre Pau, mi-février, il est désormais un titulaire dans une équipe qui l'utilise de plus en plus ballon en main.
"Il est hors norme comme le père était hors norme. Je ne connais pas le grand-père, mais il devait aussi être hors-norme"
A lire aussi : USAP - L'hommage déchirant des amis du supporter catalan décédé : "On t’oubliera jamais, allez, allez, Lolo"
Couvé, protégé par son père comme par le club, il ne parle pas beaucoup. Mais il écoute, apprend, et retransmet ça sur le terrain. Tout au long de la semaine, en délicatesse avec ses mollets, il n'a pas pu vraiment s'entraîner. Et pourtant, samedi contre le Racing, il a sorti une performance XXL. Sans doute sa meilleure depuis qu'il joue en Top 14 (9 matches, tous cette saison). Et les dernières étaient loin d'être mauvaises. C'est dire...
"Il n'y a pas que sur ce match qu'il a été monstrueux, rappelle Patrick Arlettaz, son manager, qui, depuis le début de la saison, a eu une gestion très spécifique pour à la fois le faire éclore, mais également le protéger et éviter de lui brûler les ailes. Ça fait un moment. Il est hors norme comme le père était hors norme. Je ne connais pas le grand-père, mais il devait aussi être hors-norme. Il faut déjà mettre des billes sur le gamin. Quand il va enfanter, il faut déjà prendre des réservations."
Une endurance en progression
Match après match, celui qui, à l'automne, a signé son premier contrat professionnel, jusqu'en 2025 (avec une année en option) ne cesse de progresser. Samedi, celui qui il y a quelques matches encore avait du mal à jouer plus de 50 minutes, a tenu 70 minutes, sans broncher. "Je ne sais pas si on réalise, mais il y a un an, il jouait en Crabos (cadets, NDLR), reprend Arlettaz. En termes d’intensité et de rythme, il y a une accoutumance à faire avec le Top 14. Il prend le rythme, il va tenir de plus en plus longtemps."
Cette progression a permis au staff de prendre le risque, payant, de ne jouer qu'avec cinq avants sur le banc samedi. Et ainsi multiplier les solutions derrière où plusieurs joueurs (McIntyre, Tedde, De la Fuente) étaient en délicatesse physiquement. Un atout supplémentaire pour le staff. Le tout sous l'œil conquis d'un public, qui a ovationné son nouveau chouchou quand il a quitté le terrain à 10 minutes du terme contre le Racing 92.
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Posolo Tuilagi a percé plusieurs fois la défense francilienne. L'Indépendant - GOT OLIVIER
Publié le 23/04/2023 à 16:03 , mis à jour à 16:06
Guilhem Richaud
Le jeune deuxième ligne, 18 ans, a réalisé un match plein contre le Racing 92 samedi 22 avril. Dans la continuité de ses précédentes performances.
59 m gagnés, six placages réussis sur sept, trois offloads... Les statistiques de Posolo Tuilagi, cheville ouvrière de la victoire de l'USAP contre le Racing 92 samedi à Aimé-Giral (30-21) sont monstrueuses. Le deuxième ligne, de plus en plus utilisé dans les combinaisons a cette force de percuter et d'avancer et de jouer après contact. Sur le deuxième essai d'Oviedo, samedi, par deux fois il a percé la défense francilienne, complètement dépassée et a créé les espaces nécessaires pour que ses coéquipiers puissent jouer derrière.
Le gamin au physique impressionnant (18 ans, 1,92 m, environ 140 kg), est le digne héritier de son père, Henry. Chacune de ses prises de balles fait d'ailleurs déclencher des rugissements de plaisir dans les travées d'Aimé-Giral. Depuis le match contre Pau, mi-février, il est désormais un titulaire dans une équipe qui l'utilise de plus en plus ballon en main.
"Il est hors norme comme le père était hors norme. Je ne connais pas le grand-père, mais il devait aussi être hors-norme"
A lire aussi : USAP - L'hommage déchirant des amis du supporter catalan décédé : "On t’oubliera jamais, allez, allez, Lolo"
Couvé, protégé par son père comme par le club, il ne parle pas beaucoup. Mais il écoute, apprend, et retransmet ça sur le terrain. Tout au long de la semaine, en délicatesse avec ses mollets, il n'a pas pu vraiment s'entraîner. Et pourtant, samedi contre le Racing, il a sorti une performance XXL. Sans doute sa meilleure depuis qu'il joue en Top 14 (9 matches, tous cette saison). Et les dernières étaient loin d'être mauvaises. C'est dire...
"Il n'y a pas que sur ce match qu'il a été monstrueux, rappelle Patrick Arlettaz, son manager, qui, depuis le début de la saison, a eu une gestion très spécifique pour à la fois le faire éclore, mais également le protéger et éviter de lui brûler les ailes. Ça fait un moment. Il est hors norme comme le père était hors norme. Je ne connais pas le grand-père, mais il devait aussi être hors-norme. Il faut déjà mettre des billes sur le gamin. Quand il va enfanter, il faut déjà prendre des réservations."
Une endurance en progression
Match après match, celui qui, à l'automne, a signé son premier contrat professionnel, jusqu'en 2025 (avec une année en option) ne cesse de progresser. Samedi, celui qui il y a quelques matches encore avait du mal à jouer plus de 50 minutes, a tenu 70 minutes, sans broncher. "Je ne sais pas si on réalise, mais il y a un an, il jouait en Crabos (cadets, NDLR), reprend Arlettaz. En termes d’intensité et de rythme, il y a une accoutumance à faire avec le Top 14. Il prend le rythme, il va tenir de plus en plus longtemps."
Cette progression a permis au staff de prendre le risque, payant, de ne jouer qu'avec cinq avants sur le banc samedi. Et ainsi multiplier les solutions derrière où plusieurs joueurs (McIntyre, Tedde, De la Fuente) étaient en délicatesse physiquement. Un atout supplémentaire pour le staff. Le tout sous l'œil conquis d'un public, qui a ovationné son nouveau chouchou quand il a quitté le terrain à 10 minutes du terme contre le Racing 92.
Là, on a notre 8 hors norme pour des années , vu les ravages qu'il fait a 18ans en 2nde ligne en top 14. Quand il sera affûté, préparé, conditionné dans l'effectif pro, ça va être une terreur.
Et pour moi vu le passé et le présent de son père pour le club et même le département, je ne le vois pas aller ailleurs (si on le respecte pas comme Mas). Il est au club depuis toujours (déjà en minimes il faisait peur a tout le monde) et il n'aura pas besoin d'aller ailleurs pour être international . Henry dit que ça va être le meilleur tuilagi...wait and see
Et pour moi vu le passé et le présent de son père pour le club et même le département, je ne le vois pas aller ailleurs (si on le respecte pas comme Mas). Il est au club depuis toujours (déjà en minimes il faisait peur a tout le monde) et il n'aura pas besoin d'aller ailleurs pour être international . Henry dit que ça va être le meilleur tuilagi...wait and see
Ce ”golgoth” est juste incroyable. 19 ans, évoluant il y a encore un an chez les Crabos, il montre une analyse du jeu et une maturité impressionnantes.
On pourrait parfois croire, à le voir sur le terrain, qu’il ne pense qu’à débloquer son compteur d’essais. Pourtant, au-delà de quelques ballons échappés au mauvais moment (ça arrive, même à de plus chevronnés), il se replace toujours vite et bien. D’aucuns devraient s’en inspirer.
J’espère qu’il sera assez protégé pour ne pas se perdre au chant des sirènes et ne pas se fourvoyer à l’instar de certains jeunes issus du centre de formation de l’USAP. Si certains se sont offert quelques-unes de nos ”pépites”, sachons préserver notre diamant.
On pourrait parfois croire, à le voir sur le terrain, qu’il ne pense qu’à débloquer son compteur d’essais. Pourtant, au-delà de quelques ballons échappés au mauvais moment (ça arrive, même à de plus chevronnés), il se replace toujours vite et bien. D’aucuns devraient s’en inspirer.
J’espère qu’il sera assez protégé pour ne pas se perdre au chant des sirènes et ne pas se fourvoyer à l’instar de certains jeunes issus du centre de formation de l’USAP. Si certains se sont offert quelques-unes de nos ”pépites”, sachons préserver notre diamant.
Le garder , sera déjà notre meilleur recrutement, va falloir sortir le chéquier parceque un mec pareil c'est 500K la saison . Un futur international en bleu .
mais il partira pas faut arrêté de psychose avec tuilagi
il a un contrat jusqu an 2025 le club lâcheront pas le steak et surtout son père henry pour avoir discute avec lui ne laissera pas son fils faire n importe quoi 
faut qui s aguerrisse il ma dit je veuille aux grain.
500 k€ c'était pour Fall il y a plus de 10 ans...
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