Un très grand merci aux supporters Montois pour leur accueil mémoraPle.
Passé près de 7h au stade et que des échanges cordiaux, jeunes, vieux, garçons, filles. Assez incroyable. J'ai toujours la nostalgie des matchs à Pierre Rajon, là ça vaut la Berjallie, sans problème.
Certains voulaient tout échanger, drapeaux, foulards, écharpes, sauf une jeune supportrice qui s'excusait presque de ne pas vouloir céder son béret : "il m'a été donné par mon grand-père". Ultra-touchant.
Dignes dans la défaite comme on ne le sera sans doute jamais, félicitant l'USAP, ajoutant qu'on était un club de Top14 et pas de ProD2 et qu'il fallait qu'on le reste, jusqu'à ce gars louant le feu qu'on avait mis à l'arrivée du bus et nous invitant à voir un jour un match de Basket Landes : "on est 3000 dans la salle et on fout un bordel monstre, comme vous !"
Une anecdote parmi tant d'autres, à la buvette sur le coup des 22h ou pas loin la faim se faisant sentir : on peut manger ? Ah désolé la caisse est fermée. Mais de l'arrière cuisine on entend une voix qui s'élève "si si c'est bon, qu'est-ce vous prendrez ?" 2 assiettes de coeurs de canard et en attendant les frites... on nous met une assiette gratuite.
On ne présente plus Mont de Marsan, fief du rugby depuis des lustres, mais hier il y avait quelque chose de plus intense encore, comme si le peuple de cette cité savait que cet access match était rare, unique peut être, et voulait profiter de chaque instant et d'un maximum de contacts avec les supporters adverses.
Merci, Mont de !
Passé près de 7h au stade et que des échanges cordiaux, jeunes, vieux, garçons, filles. Assez incroyable. J'ai toujours la nostalgie des matchs à Pierre Rajon, là ça vaut la Berjallie, sans problème.
Certains voulaient tout échanger, drapeaux, foulards, écharpes, sauf une jeune supportrice qui s'excusait presque de ne pas vouloir céder son béret : "il m'a été donné par mon grand-père". Ultra-touchant.
Dignes dans la défaite comme on ne le sera sans doute jamais, félicitant l'USAP, ajoutant qu'on était un club de Top14 et pas de ProD2 et qu'il fallait qu'on le reste, jusqu'à ce gars louant le feu qu'on avait mis à l'arrivée du bus et nous invitant à voir un jour un match de Basket Landes : "on est 3000 dans la salle et on fout un bordel monstre, comme vous !"
Une anecdote parmi tant d'autres, à la buvette sur le coup des 22h ou pas loin la faim se faisant sentir : on peut manger ? Ah désolé la caisse est fermée. Mais de l'arrière cuisine on entend une voix qui s'élève "si si c'est bon, qu'est-ce vous prendrez ?" 2 assiettes de coeurs de canard et en attendant les frites... on nous met une assiette gratuite.
On ne présente plus Mont de Marsan, fief du rugby depuis des lustres, mais hier il y avait quelque chose de plus intense encore, comme si le peuple de cette cité savait que cet access match était rare, unique peut être, et voulait profiter de chaque instant et d'un maximum de contacts avec les supporters adverses.
Merci, Mont de !
