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Recrutement en PROD2

jeanpeux+

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3 Décembre 2013
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1 - je n'ai pas la prétention de proposer la martingale miracle pour faiŕe mieux que ce qu'ont voulu Blanco et ses comparses à la création de la LNR.
2 - le mal est déjà fait et on ne revient jamais en arrière, sauf catastrophe
3 - c'est l'injection massive de financements venus d'ailleurs qui a sorti des profondeurs des clubs comme le SF, Racing, LOU, Montpellier, Begles ...
4 - cette élite du rugby pro bâtie artificiellement en France avec du mécénat ne me plaît pas . Libre à chacun d'y trouver jouissance.

le côté financement venu d ailleurs est qd même peu lisible... selon ces critères altrad est peut etre plus local que rivière... il a une boîte internationale mais si son siège est à Montpellier ça passe ? (au passage Montpel était performant dans l élite avant l arrivée d altrad).
Bègles c est un club historique, le sud ouest une terre de rugby, à Bordeaux y a des ronds comment dissocier un bon argent légitime du terroir d un mauvais argent venu de l extérieur ? c est juste une question de volume en fait, t as des autraliens fauchés a Narbonne c est vertueux, un type blindé de partenaires à Lyon moins ?
le racing, Bègles ce sont clubs historique s, ils étaient présents fin 80/ début 90 , il y a une période historique qui serait plus légitime que d autres ?
l ile de France doit etre le plus gros comité, une grande majorité de joueurs pro et edf va sortir de ce territoire en quoi serait il moins légitime que les landes ?
le mécénat existe depuis tjrs et de l USAP à Céret , y a surement des choses à faire pour permettre de limiter les écarts d'effectifs mais il n y a aura pas de la place pour tt le monde dans l élite et ça paraît délicat de sortir des villes qui ont des clubs centainaires ou comme bordeaux qui remplissent chaban
 

BN99

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27 Octobre 2018
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le côté financement venu d ailleurs est qd même peu lisible... selon ces critères altrad est peut etre plus local que rivière... il a une boîte internationale mais si son siège est à Montpellier ça passe ? (au passage Montpel était performant dans l élite avant l arrivée d altrad).
Bègles c est un club historique, le sud ouest une terre de rugby, à Bordeaux y a des ronds comment dissocier un bon argent légitime du terroir d un mauvais argent venu de l extérieur ? c est juste une question de volume en fait, t as des autraliens fauchés a Narbonne c est vertueux, un type blindé de partenaires à Lyon moins ?
le racing, Bègles ce sont clubs historique s, ils étaient présents fin 80/ début 90 , il y a une période historique qui serait plus légitime que d autres ?
l ile de France doit etre le plus gros comité, une grande majorité de joueurs pro et edf va sortir de ce territoire en quoi serait il moins légitime que les landes ?
le mécénat existe depuis tjrs et de l USAP à Céret , y a surement des choses à faire pour permettre de limiter les écarts d'effectifs mais il n y a aura pas de la place pour tt le monde dans l élite et ça paraît délicat de sortir des villes qui ont des clubs centainaires ou comme bordeaux qui remplissent chaban

En 2011, Altrad a sorti Montpellier du dépôt de bilan et de la rétrogradation en Pro D2 . Jusqu'à cette date on ne peut pas dire que le MHR était un cador du rugby pro ...
Je persiste à penser que c'est surtout avec les financements apportés par les Guazzini, Lorenzetti et Altrad, que des clubs comme le Stade Français, Racing 92 et Montpellier ont pu rapidement se faire une place dans le rugby professionnel et se hisser en quelques années en Top 14 pour y rester, sans aucun souci de relégation pour l'avenir.
Pour d'autres clubs de l'élite, comme Toulouse, Begles (Bordeaux), Clermont, Lyon ou Castres, la trajectoire est toute autre et bien plus naturelle (la plupart d'entre eux n'ayant jamais quitté, ce qui était la 1ère division au début du professionnalisme) .
En 1996, par comparaison avec le Stade Français de Guazzini, sorti des séries inférieures d'Ile de France, le club d'Argeles/Mer, qui avait mérité sur le terrain, sa place dans l'élite, a du renoncer, faute justement de mécénat conséquent ...
Bon le système actuel vous satisfait pleinement ... Chacun son pied haha
 

un traginer

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Je ne sais pas si c'est Blanco le responsable, quand il est allé chercher du pognon de Cap Gemini pour sortir Biarritz du trou.
Mais je suis d'accord avec BN99.
En 1998 on a vu arriver un nouveau rugby, qui s'est assis sur notre poire. C'était la bande sympathique de Guazzini et Laporte. Ce dernier étant, à proprement parler, le théoricien de la professionnalisation du rugby. Et bon an mal an, on nous a expliqué alors, si vous vous en souvenez bien, que ce n'était pas bien que le rugby soit un sport régional. A la limite, que c'était sectaire et discriminant. Et qu'il fallait faire des efforts pour "équilibrer le territoire". Et on a soutenu, pendant un moment, des clubs comme Lille, Marseille, Strasbourg pour qu'enfin on se débarrasse des petites villes du quartier. Que des gens se soient passionnés dans le Midi pour ce sport, qu'il représente pour eux un divertissement et une fierté...qu'importe. Folklore. Mieux valait offrir du spectacle aux grands urbains. C'était plus juste.

Mais plus efficace que ce bel effort républicain, les deux mêmes ont été les grands pionniers du rugby pognon. Ce n'est pas qu'il n'ait jamais existé avant. Toulouse avait des moyens. Agen un temps a eu des moyens. Clermont gâchait déjà ses moyens. Mais il n'y avait pas cet abîme qui existe aujourd'hui entre les 6/7 équipes les plus riches et le reste, et qui fait que, comme au foot, plus personne ne peut rêver de titre à par des happy few.
Mais ça par contre, c'est normal. L'argent va à l'argent. Les métropoles dominent tout. Y a rien à dire. Rien à critiquer.

La vérité c'est que, avec la professionnalisation, le rugby s'est fait braquer. Il n'y a que 3 villes du rugby du XX siècle qui subsistent dans le nouveau système, les trois plus fortunées, Toulouse, Clermont et Toulon. Le Racing est un club historique, mais était intermittent -plutôt mauvais- du spectacle avant le pognon de la spéculation immobilière. Montpellier pareil. Y avait un club. J'y suis allé un fois au stade Sabathé, c'était plus ou moins l'équivalent de Clément Padrixe quoi...avec des joueurs qui jouaient la survie jusqu'au pognon de la spéculation immobilière. Bègles a une histoire plus grande, mais était en difficulté, et Bègles ce n'était pas l'insignifiant Bordeaux. La Rochelle aussi, c'était un club tout petit. Le SF n'existait pas du tout avant que Guazzini ne débarque (je crois qu'il les a remonté de fédérale je sais pas quoi...).

Moi je suis désolé. Je veux bien qu'on pense que les choses qui arrivent doivent arriver. Mais elles correspondent aussi à ce qu'on laisse faire. Aujourd'hui le rugby manque de justice, d'équité.
 

jeanpeux+

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En 2011, Altrad a sorti Montpellier du dépôt de bilan et de la rétrogradation en Pro D2 . Jusqu'à cette date on ne peut pas dire que le MHR était un cador du rugby pro ...
Je persiste à penser que c'est surtout avec les financements apportés par les Guazzini, Lorenzetti et Altrad, que des clubs comme le Stade Français, Racing 92 et Montpellier ont pu rapidement se faire une place dans le rugby professionnel et se hisser en quelques années en Top 14 pour y rester, sans aucun souci de relégation pour l'avenir.
Pour d'autres clubs de l'élite, comme Toulouse, Begles (Bordeaux), Clermont, Lyon ou Castres, la trajectoire est toute autre et bien plus naturelle (la plupart d'entre eux n'ayant jamais quitté, ce qui était la 1ère division au début du professionnalisme) .
En 1996, par comparaison avec le Stade Français de Guazzini, sorti des séries inférieures d'Ile de France, le club d'Argeles/Mer, qui avait mérité sur le terrain, sa place dans l'élite, a du renoncer, faute justement de mécénat conséquent ...
Bon le système actuel vous satisfait pleinement ... Chacun son pied haha

montpellier etait en top 14 donc c est déjà l élite. trinh duc picamoles ouedrago haouas ce n est pas altrad qui les a fabriqué dans son laboratoire génétique, y avait du rugby dans l'héraut avant lui. après y a eu des magouilles et arrangements que personne ne peut cautionner
après c est facile de sortir des clichés manichéens sur le systeme actuel qui "nous" ? satisfait. en 2010 le systeme etait dans sa nature le meme, les petits commencaient à couler pas sur qu il y ait eu beaucoup de plaintes dans le 66. toulouse qui gagnait 1 an sur 2 depuis 20 ans et prend tous les joueurs de grenoble à bayonne c est pas forcément plus éthique...
Ensuite si tu ne vois pas de différence de potentiel entre argeles et paris libre à toi mais s il faut de la place pour argeles, lourdes, la bourboule on aura du mal à faire une sélection.
je peux dire que les valeureux berjaliens qui formaient à tour de bras me manque, les derbys d antan aussi ; critiquer les méchants riches arrivistes aussi ça ne mange pas de pain ; pour autant qu une métropole de 10M d habitants dans un pays comme la france compte 2 clubs pros ne me parait pas aberrant (et ce qque soit leurs trajectoires pour finir par y accéder).
 

Cata'tonique

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Pour être clair, je m'en bra..le complètement des raisons qui ont poussé les uns ou les autres à favoriser tel ou tel système. Je regarde juste ce qui existe et je me pose les questions de "l'éthique" et de "l'équité" et enfin des voies qui permettraient d'améliorer ces 2 points.
Je ne comprends pas au nom de quoi on défendrait un système qui favoriserait les "places fortes" ? Ça me dépasse. On dénie le droit au développement, au changement, on milite pour un conservatisme ranci qui ne se justifie par aucun principe à part une vision personnelle. D'autant plus qu'il n'y a aucune logique ni même aucune règle pour déterminer ce qui est et ce qui ne serait pas "une place forte".
Au nom de quoi on devrait considérer que c'est la situation de 1995 ou de 1985 ou de 1975 ou... qui devrait être le point de référence ?
Comment peut - on considérer qu'un sport (comme n'importe quelle activité humaine) puisse se développer sans investissement qu'il soit bénévole, public, privé, local (et il faudrait arriver à dire ce qui l'est et ce qui ne l'est pas, je souhaite bien du courage à ceux qui s'y risqueront) ou externe ?
Crier à la "défense du terroir" et de "l'histoire", c'est sympa mais c'est souvent le résultat d'une volonté d'exclure des acteurs nouveaux parce qu'on a peur de perdre sa place.
 

BN99

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Pour être clair, je m'en bra..le complètement des raisons qui ont poussé les uns ou les autres à favoriser tel ou tel système. Je regarde juste ce qui existe et je me pose les questions de "l'éthique" et de "l'équité" et enfin des voies qui permettraient d'améliorer ces 2 points.
Je ne comprends pas au nom de quoi on défendrait un système qui favoriserait les "places fortes" ? Ça me dépasse. On dénie le droit au développement, au changement, on milite pour un conservatisme ranci qui ne se justifie par aucun principe à part une vision personnelle. D'autant plus qu'il n'y a aucune logique ni même aucune règle pour déterminer ce qui est et ce qui ne serait pas "une place forte".
Au nom de quoi on devrait considérer que c'est la situation de 1995 ou de 1985 ou de 1975 ou... qui devrait être le point de référence ?
Comment peut - on considérer qu'un sport (comme n'importe quelle activité humaine) puisse se développer sans investissement qu'il soit bénévole, public, privé, local (et il faudrait arriver à dire ce qui l'est et ce qui ne l'est pas, je souhaite bien du courage à ceux qui s'y risqueront) ou externe ?
Crier à la "défense du terroir" et de "l'histoire", c'est sympa mais c'est souvent le résultat d'une volonté d'exclure des acteurs nouveaux parce qu'on a peur de perdre sa place.

Cette logique du rugby-rentable conduit inéluctablement au système des franchises, made in US. Et ce sport là, ne m'intéresse plus.
Rideau !
 

gaspacho31

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Cette logique du rugby-rentable conduit inéluctablement au système des franchises, made in US. Et ce sport là, ne m'intéresse plus.
Rideau !

et on y va plein pot puisque apparemment il y aurait 3 franchises Sud Africaines bientôt en Champions Cup , ce qui conduira tôt ou tard à des championnats nationaux au nombre d'équipes plus restreint voire fermé! :lunette:
 

Cata'tonique

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Cette logique du rugby-rentable conduit inéluctablement au système des franchises, made in US. Et ce sport là, ne m'intéresse plus.
Rideau !
On débat, faut pas se braquer.
Je n'ai jamais parlé de rentabilité. On peut très bien imaginer une redistribution liée à l'économie générée par les matchs et les compétitions, complétée par du financement public ou externe.
Tu refuses les franchises made in US, ok, mais est - ce le seul modèle ? Les irlandais ou les NZ ont aussi un système de franchise et il fonctionne très bien, il me semble pour le plus grand plaisir des supporters. Il permet le développement du rugby dans les territoires, les équipes sont assez bien équilibrées et les différences se font essentiellement sur la compétence des squads et des jeunes formés à l'échelon inférieur où les clubs du haut de plateau ont la priorité de sélection.
Moi ce que je refuse ce sont les systèmes figés qui, pour de pseudo raisons "historiques" difficiles à apprécier et à défendre, interdiraient l'entrée à de nouveaux projets.
 
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