Rotja
Passe du temps sur le forum
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Pour rappel, il y a trois catégories de sexualités en France :
=> ce qui est interdit : la contrainte, le mineur de 15 ans, le mineur de 18 ans par personne ayant autorité ou dans des pratiques corruptrices, les animaux.
=> ce qui est autorisé : tout le reste. Un homme, une femme, deux hommes, trois femmes, sa main, sa cousine, son frère, son grand-père, sa mère, absolument tout est permis.
=> ce qui est encouragé (juridiquement, fiscalement et socialement) : un homme et une femme ayant des enfants.
La question est : est-il politiquement légitime et souhaitable d'encourager de la même façon des couples de deux hommes ou de deux femmes ? A partir de là, on peut commencer à discuter. Pas en faisant des doigts d'honneur, en revanche.
Et au nom de quoi a-t-on besoin d'encourager ?
Juridiquement, fiscalement, voire ... socialement (suis pas sûr de comprendre le sens précis du terme employé), les penchants libidineux, quels qu'ils soient, de Monsieur, Madame, Mademoiselle, Mondamoiseau devraient être légitimés ?
Si on ne veut pas promouvoir les couples de deux hommes ou de deux femmes, autant ne rien promouvoir du tout, non ?
Besoin de chair à canon ? De chair à misère ?
De certitudes, d'assises morales, culturelles, civilisationnelles (me dit pas que ça ne veut rien dire, monsieur Corbeau, suis pas du Barreau) ?
'Tain, on est si timorés que ça, si ignorants de ce que l'on est, ce que l'on veut, ce que l'on cherche, ce vers quoi l'on veut tendre, qu'on se croit obligés de faire inlassablement le tour du miroir pour voir qui se cache derrière ?!!
Pourquoi notre société est-elle incapable de développer les conditions favorables au
développement des valeurs qu'elle souhaite cultiver autrement que par la coercition ?
Si elle est dans le vrai.
Pourquoi, plutôt que d'évacuer tel ou tel problème, ne s'efforce-t-elle pas de tout mettre en œuvre pour ne pas le produire ?
C'est des questions, hein, juste des questions que c'est à moi que je m'exprime avec mon neurone à moi.
Peut-être pas les bonnes.
(Vais lui piquer son fromage ...).
See ya.