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Galthie vers la sortie

Océan

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Extraits d'un article de rugbyrama :
On allait également changer de mode de fonctionnement managérial, avec des joueurs qui se feraient désormais entendre davantage. Une semi-révolution pour Fabien Galthié, qui de son propre aveu n'a jamais été versé sur l'affect et l'humain. "Les entraineurs entrainent et les joueurs jouent", disait-il.

Fabien Galthié est l'un des meilleurs techniciens de France, voire d'Europe. Ses failles n'ont rien à voir avec ses compétences, plutôt avec son mode de fonctionnement. Contrebalancée par un entraineur humainement plus proche des joueurs, comme pouvait l'être Eric Béchu, l'approche un peu froide de l'ancien demi de mêlée pouvait faire des merveilles. Isolé, il n'a peut-être plus les mots pour faire réagir son groupe dans la tourmente. La fin d'un système ?
.
 

latulipe13

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Galtié est égal à lui même , d'ailleurs je viens de lire qu'il est convoqué le 9 janvier.


Le jour ou les entraineurs arrêteront d'avoir un égo surdimensionné et bien le rugby et la fonction d'entraineur ne s'en portera que mieux !
Maintenant entrainer des "stars" dans de grandes équipes, je dis pas que ce doit être facile tous les jours, car l'égo de certains joueurs commence à m'exaspérer aussi .
Au rugby , a trouver une parade pour que chacun reste à sa place et surtout que ce soit inscrit comme une faute PRO sur les contrats, au moins ..........................tout le monde fera sont boulot et fermera sa gueule .
Autre point qui pourri notre sport, c'est ces cons de contrat renouvelés en milieu de saison et aussi renégociés !Il faut trouver une parade à toute cette mascarade pour que les supporters au moins ne l'entendent pas !
C'est gonflant.
Tu te rend compte que quand tu as une équipe qui joue en PROD2 et bien un club du TOP14 en sortant le chèque peut te prendre les meilleurs éléments, sans que tu puisse trop rien dire.
Sinon le joueur peut exercer une forme de chantage et dans tous les cas, c'est toi le perdant, donc pour moi ...........................à revoir.
 

Cata'tonique

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Le jour ou les entraineurs arrêteront d'avoir un égo surdimensionné et bien le rugby et la fonction d'entraineur ne s'en portera que mieux !
Ou j'ai mal compris, ou je ne suis pas du tout d'accord avec toi : si on parle de sport professionnel, comment imaginer un entraîneur qui n'imposerait pas sa façon de voir, sa façon de penser la stratégie, la tactique, les plans de jeu, les temps de jeu, la réorganisation sur le terrain ... ? A l'échelle professionnelle, seule l'école toulousaine a prétendu faire autrement en inculquant une espèce de savoir - faire maison dès l'école de rugby (c'est ce qu'ils ont mis en avant pendant des années, je ne dis pas que c'est la réalité) : pour que ça marche, il faut une unité de vue et une homogénéité de pratiques depuis les tout petits jusqu'aux plus grands. Seul un club avec de gros moyens et une assise très forte peut y arriver.
A côté de ça, il y a l'entraîneur - manager "classique", qui, comme le chef d'orchestre donne la direction, corrige, sélectionne, renvoie en étude, exclut... en un mot, au final, impose.

Autre point qui pourri notre sport, c'est ces cons de contrat renouvelés en milieu de saison et aussi renégociés !Il faut trouver une parade à toute cette mascarade pour que les supporters au moins ne l'entendent pas !
.............à revoir.

Genre faire l'autruche ?
Là encore, le cluP a la situation en mains, comme toujours : tu fais des CDD de 1 an ou de 2 ans et il faudrait râler parce que l'employé cherche à trouver un autre contrat ailleurs ? C'est le monde à l'envers. Si tu ne veux pas que ça arrive, fais des contrats de 4 ans, 5 ans, 10 ans :cool: On sait aussi où ça mène.
Il n'y a pas de mascarade, c'est la loi de l'offre et de la demande dans un marché de salariés précaires. A mon avis, la seule innovation possible serait une draft sur les meilleurs jeunes, dans le style de ce qui se fait aux USA. Ou alors un encadrement strict des salaires avec des primes de performance élevées (mais j'y crois pas trop).
 

Cata'tonique

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Océan

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Ou j'ai mal compris, ou je ne suis pas du tout d'accord avec toi : si on parle de sport professionnel, comment imaginer un entraîneur qui n'imposerait pas sa façon de voir, sa façon de penser la stratégie, la tactique, les plans de jeu, les temps de jeu, la réorganisation sur le terrain ....

Il y a plusieurs façons de le faire, il y a l'entraineur qui motive individuellement chaque joueur avant le match comme Novés, ou celui qui motive le groupe comme Laporte ou comme le faisait si bien Fouroux. Il y a aussi celui qui se contente d'un rappel de la tactique.
...Et après le match, il y a celui qui te montre tes fautes et t'explique pourquoi tu seras sur le banc au prochain match et il y a celui qui ne te dit rien. Parfois même il y en a qui te félicitent pour tout ce que tu as réussi et qui pointent du doigt tes erreurs en te demandant de les corriger.
Et il y a celui qui te traite comme une sous-***** parce que tu as raté un plaquage et tu t'es étais en retard sur une action.

Dans tous les cas, l'entraineur impose sa vision des choses, mais parfois, les joueurs peuvent se lasser de se faire insulter et rappeler à l'ordre pour des broutilles.
 

latulipe13

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Ou j'ai mal compris, ou je ne suis pas du tout d'accord avec toi : si on parle de sport professionnel, comment imaginer un entraîneur qui n'imposerait pas sa façon de voir, sa façon de penser la stratégie, la tactique, les plans de jeu, les temps de jeu, la réorganisation sur le terrain ... ? A l'échelle professionnelle, seule l'école toulousaine a prétendu faire autrement en inculquant une espèce de savoir - faire maison dès l'école de rugby (c'est ce qu'ils ont mis en avant pendant des années, je ne dis pas que c'est la réalité) : pour que ça marche, il faut une unité de vue et une homogénéité de pratiques depuis les tout petits jusqu'aux plus grands. Seul un club avec de gros moyens et une assise très forte peut y arriver.
A côté de ça, il y a l'entraîneur - manager "classique", qui, comme le chef d'orchestre donne la direction, corrige, sélectionne, renvoie en étude, exclut... en un mot, au final, impose.



Genre faire l'autruche ?
Là encore, le cluP a la situation en mains, comme toujours : tu fais des CDD de 1 an ou de 2 ans et il faudrait râler parce que l'employé cherche à trouver un autre contrat ailleurs ? C'est le monde à l'envers. Si tu ne veux pas que ça arrive, fais des contrats de 4 ans, 5 ans, 10 ans :cool: On sait aussi où ça mène.
Il n'y a pas de mascarade, c'est la loi de l'offre et de la demande dans un marché de salariés précaires. A mon avis, la seule innovation possible serait une draft sur les meilleurs jeunes, dans le style de ce qui se fait aux USA. Ou alors un encadrement strict des salaires avec des primes de performance élevées (mais j'y crois pas trop).

Avoir l'égo surdimensionné ne veut pas dire imposer son style de jeu, bien au contraire, on l'a vu avec Delpoux. (très bon technicien, sait ce qu'il veut mais n'apporte rien sur le plan pédagogique et humain.)
Après, tu as raison, on ne peut pas faire de long contrat , mais au moins évitons les annonces anticipées sur le départ ou le supposé départ du joueur presque 1 an avant la fin de son contrat.
C'est ça que je voulais faire remarquer .
On pourrait faire de long contrat mais avec des clauses plus strictes sur l'investissement du joueur.Pourquoi pas ?
 

Cata'tonique

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Il y a plusieurs façons de le faire, il y a l'entraineur qui motive individuellement chaque joueur avant le match comme Novés, ou celui qui motive le groupe comme Laporte ou comme le faisait si bien Fouroux. Il y a aussi celui qui se contente d'un rappel de la tactique.
...Et après le match, il y a celui qui te montre tes fautes et t'explique pourquoi tu seras sur le banc au prochain match et il y a celui qui ne te dit rien. Parfois même il y en a qui te félicitent pour tout ce que tu as réussi et qui pointent du doigt tes erreurs en te demandant de les corriger.
Et il y a celui qui te traite comme une sous-***** parce que tu as raté un plaquage et tu t'es étais en retard sur une action.

Dans tous les cas, l'entraineur impose sa vision des choses, mais parfois, les joueurs peuvent se lasser de se faire insulter et rappeler à l'ordre pour des broutilles.

Avoir l'égo surdimensionné ne veut pas dire imposer son style de jeu, bien au contraire, on l'a vu avec Delpoux. (très bon technicien, sait ce qu'il veut mais n'apporte rien sur le plan pédagogique et humain.)
...

C'est donc bien de méthode qu'il s'agit et pas de taille de l'égo. Ou de savoir - faire, de diplomatie, de capacité d'adaptation, on appelle ça comme on veut après tout.
D'accord que la taille de l'égo ne conditionne pas l'efficacité ou le résultat final. Mais ceux là (Delpoux, Galthier, Laporte...) ont tous le même objectif : faire des résultats en faisant jouer l'équipe suivant leur vision du jeu.
 

jfm66

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JUSTE UN ARTICLE INTÉRESSANT DE L'ÉQUIPE SUR L'HISTOIRE RÉCENTE DU MHRC QUI EN DIT LONG :

Une séquence de présidents, des sponsors à la pelle, Nicollin, Deffins et Altrad pour sauver les meubles, et avant la mise à pied de Galthié un autre entraîneur historique viré malgré ses bons services : depuis cinq saisons, le club héraultais vit des heures troublées.

Depuis la fin de l’année 2008, rien ne va plus à Montpellier. En novembre de cette année-là, Thierry Perez, candidat à la présidence de la LNR, laisse les commandes du club à Philippe Deffins, créateur de Belmonte, société de rabotage et de nettoyage des autoroutes. Ce dernier affiche ses ambitions : champion dans trois ans et le recrutement du duo Chabal-Nallet. Moins d’un mois plus tard, après une défaite fleuve à Toulouse, Deffins démissionne «après avoir effectué un audit financier» et découvert un trou - caché - dans le budget.

Louis Picamoles, prometteur troisième-ligne centre, en profite pour filer vers Toulouse, laissant François Trinh-Duc et Fulgence Ouedraogo à quai. Imposé par feu Georges Frêche, tout-puissant président du conseil régional et de l’agglomération de Montpellier, le groupe Nicollin devient sponsor maillot. Le coach Didier Nourault, un historique du club depuis 2000, qui a fait remonter le MHR dans l’élite en 2004, est remercié.

Les Russes se sont approchés

En mai 2010, Fabien Galthié accepte le poste d’entraîneur, épaulé par son ami Eric Béchu. Un mois plus tard, Frêche impose le départ de Perez : les dirigeants du club, solidaires, démissionnent en bloc. Deux présidents, Jean-Pierre Massines et Olivier Nicollin, s’associent à la tête du club. Début 2011, face à des problèmes de trésorerie, le groupe Nicollin abonde d'un million d’euros, puis deux millions supplémentaires pour augmenter le capital, et devient actionnaire majoritaire. Le groupe russe Sistema s’approche un temps du club.

Mais, fin mai 2011, c’est Mohed Altrad qui se présente. Le leader européen de l’échafaudage, numéro un mondial de la bétonnière et des brouettes, affiche 417 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Le nouveau dirigeant injecte immédiatement 2,4 millions d’euros sur sa fortune personnelle. Arrivé en Ferrari au stade Yves-Du-Manoir, il devient président du club héraultais. Exit Nicollin, Messines et Perez. Altrad ajoute 1,6 millions d’euros pour calmer la DNACG, le gendarme du rugby pro.

Altrad : «Le patron, c'est moi»

Côté terrain, en 2011, Galthié propulse Montpellier en finale du Top 14. Jusque-là, tout va bien. Mais la saison suivante, Montpellier est à deux doigts de déposer le bilan. Mohed Altrad place trois millions d’euros supplémentaires dans le club après une première tempête, à savoir une fronde des dirigeants et plusieurs poursuites aux prud’hommes pour licenciements abusifs.

En quatre ans, Altrad, actionnaire majoritaire du club, a sorti treize millions d’euros de sa poche. «Le patron, c’est moi», assène-t-il. «Le MHR ne va pas s’appeler Altrad Club.» Juste le stade, baptisé Altrad Stadium en juillet 2014. Altrad, encore : «Quand Montpellier perd, aucun joueur n’est stigmatisé, je trouve ça admirable, c’est une valeur authentique.» Les joueurs non, mais les techniciens, oui.

L'histoire d'un axe cassé

On mesure aujourd’hui à quel point la défaite du MHR en demi-finale, un mois plus tôt (Galthié a commis une erreur d’appréciation du règlement et pense que le match nul ne suffisait pas à qualifier Montpellier en finale) est restée en travers de la gorge du président. Après cinq défaites (3 en Top 14 et 2 en Coupe d’Europe), Altrad se décide à écarter, fin novembre, l’entraîneur des avants, Mario Ledesma puis, un mois plus tard, met Galthié à pied.

Un coup de balai qui fait suite aux évictions du directeur exécutif, Denis Navizet, du team manager, Jharay Russell, et du manager, Alain Elias. «Je ne connais rien au rugby, assure Altrad, mais je crois que je connais les hommes.» Dans un club, «l’axe président-entraîneur-capitaine doit fonctionner», ajoute-il. Il est visiblement cassé en trois morceaux. Juste avant cette crise, le président se félicitait de savoir que «chez Altrad, nous avons battu des records de croissance, cette année.» Avant d’ajouter : «Le club est un marchand de rêve et d’émotion». Pour les émotions, il a raison. Pour le rêve, il faudra repasser.

Richard ESCOT
 
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