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Des livres et nous

ginza

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Pour ma part, j'ai comme règle de vie de mettre des barrières entre mes vies (vie professionnelle, privée, familiale, publique et sportive ...). C'est un choix pour une plus grande liberté ! Et l'anonymat du forum est un atout à condition d'être correct et respectueux dans ses propos de clavier (on s'est pourtant bien écharpé lors de la polémique "Selpo - Carlisle" :p)
 

Vadier

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Pour ma part, j'ai comme règle de vie de mettre des barrières entre mes vies (vie professionnelle, privée, familiale, publique et sportive ...). C'est un choix pour une plus grande liberté ! Et l'anonymat du forum est un atout à condition d'être correct et respectueux dans ses propos de clavier (on s'est pourtant bien écharpé lors de la polémique "Selpo - Carlisle" :p)
Oui mais dans la polémique Selpo Carlisle,si l'on veut bien considérer le contenu et les "ingrédients" utilisés,on est quand méme assez loin d'un discussion littérairehaha
 

santgaldric

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Mes coups de cœur des derniers mois :

La note américaine -David Grann

David Grann est un journaliste et écrivain américain.


Diplômé de Conn
ecticut College en 1989, il débute sa carrière de journaliste au Mexique, puis collabore à plusieurs journaux, comme le New York Times Magazine, The Atlantic, le Washington Post, le Boston Globe ou le Wall Street Journal.
Ancien rédacteur en chef de The Hill (1995) puis de The New Republic (1996), il est, depuis 2003, journaliste au New Yorker.

Il est titulaire d'un master en relations internationales de Fletcher School of Law and Diplomacy en 1993 et d'un master en écriture créative de l'Université de Boston en 1994.


1921 Les guerres indiennes sont loin. Leurs survivants ont, pour la plupart, été parqués dans des réserves où ils végètent, misérables, abandonnés à leur sort.Une exception à cette règle : le peuple osage. Il s'est vu attribuer un territoire minéral aux confins de l'Oklahoma. Or ces rochers recouvrent le plus grand gisement de pétrole des États-Unis. Les Osages sont millionnaires, roulent en voitures de luxe, envoient leurs enfants dans les plus prestigieuses universités et se font servir par des domestiques blancs. Le monde à l'envers.Un jour, deux membres de la tribu disparaissent. Un corps est retrouvé, une balle dans la tête. Puis une femme meurt empoisonnée. Et une autre. Plus tard, une maison explose. Trois morts. Qui commet ces assassinats ? Qui a intérêt à terroriser les riches Osages ? Les premières enquêtes, locales, sont bâclées, elles piétinent. C'est pourquoi, après une nouvelle série noire, ce dossier brûlant est confié au BOI (Bureau of Investigation, qui deviendra le FBI en 1935). À sa tête, un très jeune homme. Son nom est Hoover, Edgar J. Hoover. Il veut deux choses. La première : faire toute la lumière sur cette sombre affaire, et il s'en donne les moyens, enquêteurs hors pair, méthodes rigoureuses de police scientifique, mise en fiche de la moindre information. La seconde : le pouvoir. Surtout le pouvoir. Et ce premier coup d'éclat va le lui offrir sur un plateau.

La tanche - Inge Schilperoord

Le livre qui me fut le plus difficile d'acheter, 1 mois à m'interroger, craignant avoir durant sa lecture de l'empathie pour la tanche. Fort heureusement il n'en a rien été. Le talent en revenant à cette écrivain(e).

Inge Schilperoord est rédactrice et journaliste pour des journaux prestigieux en Hollande, Psychologie
Magazine, NRC Handelsblad, Het Parool et le magazine du festival Crossing Border.
Elle est également psychologue judiciaire. C'est d'ailleurs dans le cadre de son travail, au contact de plusieurs condamnés pour pédophilie, que lui est venue l'idée de son premier roman, "La tanche".
Très remarqué aux Pays Bas, finaliste de tous les plus grands prix littéraires (dont le prix Fémina étranger), "La tanche" a été couronné du Bronze Owl, meilleur premier roman de l'année.


Dans un village de la banlieue d'Amsterdam, au bord de la mer, de nos jours.
Jonathan, la trentaine, sort de prison. Dans le bus qui l'emmène chez sa mère, il se répète ce que le psychologue lui a enseigné : s'il organise rigoureusement ses journées, il sera un homme meilleur. Jonathan se le promet : il va s'occuper de sa mère, faible, asthmatique, retourner travailler à l'usine de poissons, promener le chien, aller à la pêche. Il restera seul, il ne parlera à personne, il va s'occuper les mains, l'esprit, tout pour ne pas replonger.
Car Jonathan est un pédophile. Il est sorti de prison, faute de preuves. Le psychologue lui a parlé d'un taux de récidive de 80%. Il sait qu'il ne doit pas se laisser déborder par ses pulsions. Or, dans ce quartier en démolition où vit sa mère, vivent aussi une mère célibataire et sa fillette…
 

Vadier

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Mes coups de cœur des derniers mois :

La note américaine -David Grann

David Grann est un journaliste et écrivain américain.


Diplômé de Conn
ecticut College en 1989, il débute sa carrière de journaliste au Mexique, puis collabore à plusieurs journaux, comme le New York Times Magazine, The Atlantic, le Washington Post, le Boston Globe ou le Wall Street Journal.
Ancien rédacteur en chef de The Hill (1995) puis de The New Republic (1996), il est, depuis 2003, journaliste au New Yorker.

Il est titulaire d'un master en relations internationales de Fletcher School of Law and Diplomacy en 1993 et d'un master en écriture créative de l'Université de Boston en 1994.


1921 Les guerres indiennes sont loin. Leurs survivants ont, pour la plupart, été parqués dans des réserves où ils végètent, misérables, abandonnés à leur sort.Une exception à cette règle : le peuple osage. Il s'est vu attribuer un territoire minéral aux confins de l'Oklahoma. Or ces rochers recouvrent le plus grand gisement de pétrole des États-Unis. Les Osages sont millionnaires, roulent en voitures de luxe, envoient leurs enfants dans les plus prestigieuses universités et se font servir par des domestiques blancs. Le monde à l'envers.Un jour, deux membres de la tribu disparaissent. Un corps est retrouvé, une balle dans la tête. Puis une femme meurt empoisonnée. Et une autre. Plus tard, une maison explose. Trois morts. Qui commet ces assassinats ? Qui a intérêt à terroriser les riches Osages ? Les premières enquêtes, locales, sont bâclées, elles piétinent. C'est pourquoi, après une nouvelle série noire, ce dossier brûlant est confié au BOI (Bureau of Investigation, qui deviendra le FBI en 1935). À sa tête, un très jeune homme. Son nom est Hoover, Edgar J. Hoover. Il veut deux choses. La première : faire toute la lumière sur cette sombre affaire, et il s'en donne les moyens, enquêteurs hors pair, méthodes rigoureuses de police scientifique, mise en fiche de la moindre information. La seconde : le pouvoir. Surtout le pouvoir. Et ce premier coup d'éclat va le lui offrir sur un plateau.

La tanche - Inge Schilperoord

Le livre qui me fut le plus difficile d'acheter, 1 mois à m'interroger, craignant avoir durant sa lecture de l'empathie pour la tanche. Fort heureusement il n'en a rien été. Le talent en revenant à cette écrivain(e).

Inge Schilperoord est rédactrice et journaliste pour des journaux prestigieux en Hollande, Psychologie
Magazine, NRC Handelsblad, Het Parool et le magazine du festival Crossing Border.
Elle est également psychologue judiciaire. C'est d'ailleurs dans le cadre de son travail, au contact de plusieurs condamnés pour pédophilie, que lui est venue l'idée de son premier roman, "La tanche".
Très remarqué aux Pays Bas, finaliste de tous les plus grands prix littéraires (dont le prix Fémina étranger), "La tanche" a été couronné du Bronze Owl, meilleur premier roman de l'année.

Dans un village de la banlieue d'Amsterdam, au bord de la mer, de nos jours.
Jonathan, la trentaine, sort de prison. Dans le bus qui l'emmène chez sa mère, il se répète ce que le psychologue lui a enseigné : s'il organise rigoureusement ses journées, il sera un homme meilleur. Jonathan se le promet : il va s'occuper de sa mère, faible, asthmatique, retourner travailler à l'usine de poissons, promener le chien, aller à la pêche. Il restera seul, il ne parlera à personne, il va s'occuper les mains, l'esprit, tout pour ne pas replonger.
Car Jonathan est un pédophile. Il est sorti de prison, faute de preuves. Le psychologue lui a parlé d'un taux de récidive de 80%. Il sait qu'il ne doit pas se laisser déborder par ses pulsions. Or, dans ce quartier en démolition où vit sa mère, vivent aussi une mère célibataire et sa fillette…
Merci pour ta participation,susceptible,peut étre ,de relancer ce topic.Sur la Tanche,j'ai trouvé que le scénario pourrait inéresser des cinéastes.Tiens je suis sur qu'un Mocky aurait adoré....Bien sur il l'aurait traité à sa façonhaha.L'histoire de Hoover est une confirmation,des ingrédients nécessaires pour etre élu Président des Etats Unis. et d'ailleurs.L'histoire retiendra avant tout qu'il fut la président de 1929,c'est à dire celui de la pire crise economique ,sociale et financiére qu'ait connu un état démocratique et libéral
 

santgaldric

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Merci pour ta participation,susceptible,peut étre ,de relancer ce topic.Sur la Tanche,j'ai trouvé que le scénario pourrait inéresser des cinéastes.Tiens je suis sur qu'un Mocky aurait adoré....Bien sur il l'aurait traité à sa façonhaha.L'histoire de Hoover est une confirmation,des ingrédients nécessaires pour etre élu Président des Etats Unis. et d'ailleurs.L'histoire retiendra avant tout qu'il fut la président de 1929,c'est à dire celui de la pire crise economique ,sociale et financiére qu'ait connu un état démocratique et libéral
Si l'histoire d'Hoover t'intéresse, je ne peux que te conseiller le magnifique livre de Marc Dugain "La malédiction d'Edgar". Une pure merveille de lecture qui nous raconte l'homme et ses travers sur plus de 50 ans, une plongée dans la politique des USA.

" Edgar aimait le pouvoir mais il en détestait les aléas. Il aurait trouvé humiliant de devoir le remettre enjeu à intervalles réguliers devant des électeurs qui n'avaient pas le millième de sa capacité à raisonner. Et il n'admettait pas non plus que les hommes élus par ce troupeau sans éducation ni classe puissent menacer sa position qui devait être stable dans l'intérêt même du pays. Il était devenu à sa façon consul à vie. "

John Edgar Hoover, à la tête du FBI pendant près d'un demi-siècle, a imposé son ombre à tous les dirigeants américains. De 1924 à 1972, les plus grands personnages de l'histoire des Etats-Unis seront traqués jusque dans leur intimité par celui qui s'est érigé en garant de la morale.

Ce roman les fait revivre à travers les dialogues, les comptes rendus d'écoute et les fiches de renseignement que dévoilent sans réserve des Mémoires attribués à Clyde Tolson, adjoint mais surtout amant d'Edgar. A croire que si tous sont morts aujourd'hui, aucun ne s'appartenait vraiment de son vivant.

Pour "La Tanche" sur grand écran, j'aurais bien imaginé un Chabrol derrière la caméra, mais c'est hélas trop tard.
Donc dans les cinéastes actuels, je verrais bien à la réalisation Xavier Beauvois ou Patrice Leconte, Magimel dans le rôle de la Tanche, Azema ou Balasko dans le rôle de la mère.
 

Vadier

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Si l'histoire d'Hoover t'intéresse, je ne peux que te conseiller le magnifique livre de Marc Dugain "La malédiction d'Edgar". Une pure merveille de lecture qui nous raconte l'homme et ses travers sur plus de 50 ans, une plongée dans la politique des USA.

" Edgar aimait le pouvoir mais il en détestait les aléas. Il aurait trouvé humiliant de devoir le remettre enjeu à intervalles réguliers devant des électeurs qui n'avaient pas le millième de sa capacité à raisonner. Et il n'admettait pas non plus que les hommes élus par ce troupeau sans éducation ni classe puissent menacer sa position qui devait être stable dans l'intérêt même du pays. Il était devenu à sa façon consul à vie. "

John Edgar Hoover, à la tête du FBI pendant près d'un demi-siècle, a imposé son ombre à tous les dirigeants américains. De 1924 à 1972, les plus grands personnages de l'histoire des Etats-Unis seront traqués jusque dans leur intimité par celui qui s'est érigé en garant de la morale.

Ce roman les fait revivre à travers les dialogues, les comptes rendus d'écoute et les fiches de renseignement que dévoilent sans réserve des Mémoires attribués à Clyde Tolson, adjoint mais surtout amant d'Edgar. A croire que si tous sont morts aujourd'hui, aucun ne s'appartenait vraiment de son vivant.

Pour "La Tanche" sur grand écran, j'aurais bien imaginé un Chabrol derrière la caméra, mais c'est hélas trop tard.
Donc dans les cinéastes actuels, je verrais bien à la réalisation Xavier Beauvois ou Patrice Leconte, Magimel dans le rôle de la Tanche, Azema ou Balasko dans le rôle de la mère.
Pour etre honnéte,je suis plus intéréssé par les faits de société qui ont émaillé la vie américaine,parce que malheureusement leurs fondements rejaillissent toujours tot ou tard chez nous et de nos jours à mon grand regret souvent trés vite,que par la vie politique américaine et les personnages qui l'ont animés.Pour la "Tanche" je ne vois pas de nos jours en France un réalisateur prenant le risque de faire un film sur ce théme,pour les raisons que tu expliques toi méme à propos des réticences que tu dis avoir eu avant d'acheter le livre.Faire un film à charge serait mal perçu,faire un film pour au minimum tenter de comprendre aussiEt faire un film pédagogique ou éducatif,je crains et comprends en méme temps qu'il n'intérésse que les gens directement concernés a divers degrés par ce que je considére moi comme une abomination,car à mon sens nous sommes à la limite de "l'humanité"
 

Vadier

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Peut on trouver un élément positif au confinement engendré,faute de mieux,par la pandémie au coronavirus?Oui peut étre la lecture....pour peu que que l'on a accepte,au moins momentanément de se "déconnecter".Abassourdi par la querelle autour des propositions du professeur Raoult et les épisodes du mauvais roman de science fiction qui nous est asséné médiatiquement avec en "guest star"le propagandiste Professeur Salomon,j'ai coupé ma télé et balancé mon smart phone (je n'ai aucune envie d'étre tracé méme quand je fais pisser mon chien).
Et c'est en cherchant dans ma bibliothèque quelque chose à lire que je suis tombé sur un ouvrage datant d'une dizaine d'années.L'ouvrage d'un grand scientifique qui s'était fourvoyé comme tant d'autres dans la politique,au point de risquer de ne passer à la postérité que comme le "dégraisseur du mammouth"éducation nationale...Triste sort.Je veux parler de Claude Allègre revenu enfin à la science,à la recherche et à la lucidité,avec un ouvrage "La science est la clé du XXI ième siècle".Ce livre didactique et intéressant est un panorama de l'état de la science et de la recherche en France en ce début de XXI ième siécle(nous sommes en 2009).Une réflexion philosophique sur la science en général et
sa relation à la politique et à la mondialisation,sur son role majeur dans les evolutions economiques et sociétales,pour peu que l'on se donne la peine d'enfin la "penser" comme on le faisait dés l'antiquité.J'ai donc une deuxième fois parcouru cet ouvrage et trouvé un début d'explication au procés en sorcellerie imposé à ce professeur Raoult,pourtant scientifiquement reconnu dans le monde entier,mais érigé dans son propre pays en bouc émissaire,Et encore nous sommes en 2009 et aucun chef d'état ne s'est encore hasardé à parler d'état de guerre,c'est à dire d'une situation exceptionnelle qui a en corollaire nécessité d'utiliser des moyens et des méthodes exceptionnels.Un autre argument développé ,parmi d'autres ,comme contributeur à Médiapart,dans un excellent article intitulé "Dérrière la polémique Raoult,la médiocrité des traitements médiatiques et politiques de la crise actuelle",par le sociologue Laurent Mucchielli.
Mais revenons au livre de Claude Allégre à travers quelques extraits.A chacun son opinion ,la mienne est faite
"C'est la science qui change le monde.L'economie exploite les résultats de la science et cherche à y greffer des appendices.La politique organise et tente de controler une évolution qui ne cesse de lui echapper".Et oui
"L'histoire des civilisations est d'abord le résultat des progrés de la science et de la technique.Le reste suit"
"La difficulté est que les hommes politiques sont habitués aux décisions démocratiques,c'est à dire à suivre l'opinion de la majorité,alors qu'en science,le consensus (
le désormais célèbre "en méme temps")n'est pas le bon critère dés qu'il s'agit de véritables ruptures intellectuelles ou technologiques.Les idées novatrices sont toujours minoritaires"
"Il est indispensable de ne pas trop planifier,de laisser la compétition des idées se derouler,tout en organisant la souplesse d'adaptation.Cela demande tout un état d'esprit,qui pénétre tout le tissu intellectuel,social et financier et qui permet aux petites structures innovantes de se developper,qu'il s'agisse d'équipes scientifiques ou de PME."
"Tout un chacun pense que,lorsque la science sait elle peut prévoir.Lorsque la prévision est impossible c'est que notre connaissance du système est imparfaite".Le hasard est un mot pour cacher notre ignorance disait le grand spécialiste des probabilités ,Emile Borel.Et bien c'est faux.Ce que nous appris la logique du chaos,c'est que l'on pouvait connaitre parfaitement un phénomène,avoir parfaitement déterminé l'equation mathématique qui traduit son évolution et étre incapable de traduire cette dernière"
" A coté des decouvertes spectaculaires,il ne faut pas négliger les progrés continus de la médecine clinique.Certes il y a toujours une idée de manoeuvre basé sur l'analyse d'un processus fondamental ou le comportement d'une molécule,mais l'essentiel des progrés sera du à des essais thérapeutiques"
"L recherche scientifique ne se conçoit pas sans l'ego des chercheurs et la volonté de se singulariser.Et c'est heureux.Si il n'y avait pas cette compétition nous tomberions dans l'élaboration d'un consensus sterile"..."La coopération est devenue une obligation de la science moderne.Mais cette coopération ne sera fructueuse que si,en filigrane,existe l'émulation"
"Selon cette théorie (théorie de la "mimesis" du philosophe René Girard)il y a antagonisme entre l'individu qui cherche à se singulariser et le groupe qui cherche à s'uniformiser pour se rassurer".."Par contre si l'originalité d'un individu est trop grande
(suivez mon regard)il est sacrifié par le groupe selon la pratique du bouc émissaire.La création est d'abord une démarche individuelle et minoritaire"
"Il est donc trés important pour le developpement de la science future que l'on reconnaisse le droit à l'originalité et donc le droit à la déviance par rapport à l'opinion moyenne"
"La science est par définition anti démocratique,la démocratie tue l'innovation.Ce n'est pas la majorité qui qui décide de la vérité scientifique,pas plus du temps deGaliée,d'Einstein et des Curie,qu'aujourd'hui.Le consensus n'a de valeur qu'aprés une génération,comme l'exprime trés bien Max Planck"
Que l'on fonde un principe de précaution sur l'opinion scientifique majoritaire n'est guère évitable,mais cette opinion ne doit pas étre l'opinion officielle"

Du principe de précaution et de son utilisation dans cette crise nous parlerons demain,à l'aune d'un autre ouvrage
 

cat'alain

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Peut on trouver un élément positif au confinement engendré,faute de mieux,par la pandémie au coronavirus?Oui peut étre la lecture....pour peu que que l'on a accepte,au moins momentanément de se "déconnecter".Abassourdi par la querelle autour des propositions du professeur Raoult et les épisodes du mauvais roman de science fiction qui nous est asséné médiatiquement avec en "guest star"le propagandiste Professeur Salomon,j'ai coupé ma télé et balancé mon smart phone (je n'ai aucune envie d'étre tracé méme quand je fais pisser mon chien).
Et c'est en cherchant dans ma bibliothèque quelque chose à lire que je suis tombé sur un ouvrage datant d'une dizaine d'années.L'ouvrage d'un grand scientifique qui s'était fourvoyé comme tant d'autres dans la politique,au point de risquer de ne passer à la postérité que comme le "dégraisseur du mammouth"éducation nationale...Triste sort.Je veux parler de Claude Allègre revenu enfin à la science,à la recherche et à la lucidité,avec un ouvrage "La science est la clé du XXI ième siècle".Ce livre didactique et intéressant est un panorama de l'état de la science et de la recherche en France en ce début de XXI ième siécle(nous sommes en 2009).Une réflexion philosophique sur la science en général et
sa relation à la politique et à la mondialisation,sur son role majeur dans les evolutions economiques et sociétales,pour peu que l'on se donne la peine d'enfin la "penser" comme on le faisait dés l'antiquité.J'ai donc une deuxième fois parcouru cet ouvrage et trouvé un début d'explication au procés en sorcellerie imposé à ce professeur Raoult,pourtant scientifiquement reconnu dans le monde entier,mais érigé dans son propre pays en bouc émissaire,Et encore nous sommes en 2009 et aucun chef d'état ne s'est encore hasardé à parler d'état de guerre,c'est à dire d'une situation exceptionnelle qui a en corollaire nécessité d'utiliser des moyens et des méthodes exceptionnels.Un autre argument développé ,parmi d'autres ,comme contributeur à Médiapart,dans un excellent article intitulé "Dérrière la polémique Raoult,la médiocrité des traitements médiatiques et politiques de la crise actuelle",par le sociologue Laurent Mucchielli.
Mais revenons au livre de Claude Allégre à travers quelques extraits.A chacun son opinion ,la mienne est faite
"C'est la science qui change le monde.L'economie exploite les résultats de la science et cherche à y greffer des appendices.La politique organise et tente de controler une évolution qui ne cesse de lui echapper".Et oui
"L'histoire des civilisations est d'abord le résultat des progrés de la science et de la technique.Le reste suit"
"La difficulté est que les hommes politiques sont habitués aux décisions démocratiques,c'est à dire à suivre l'opinion de la majorité,alors qu'en science,le consensus (
le désormais célèbre "en méme temps")n'est pas le bon critère dés qu'il s'agit de véritables ruptures intellectuelles ou technologiques.Les idées novatrices sont toujours minoritaires"
"Il est indispensable de ne pas trop planifier,de laisser la compétition des idées se derouler,tout en organisant la souplesse d'adaptation.Cela demande tout un état d'esprit,qui pénétre tout le tissu intellectuel,social et financier et qui permet aux petites structures innovantes de se developper,qu'il s'agisse d'équipes scientifiques ou de PME."
"Tout un chacun pense que,lorsque la science sait elle peut prévoir.Lorsque la prévision est impossible c'est que notre connaissance du système est imparfaite".Le hasard est un mot pour cacher notre ignorance disait le grand spécialiste des probabilités ,Emile Borel.Et bien c'est faux.Ce que nous appris la logique du chaos,c'est que l'on pouvait connaitre parfaitement un phénomène,avoir parfaitement déterminé l'equation mathématique qui traduit son évolution et étre incapable de traduire cette dernière"
" A coté des decouvertes spectaculaires,il ne faut pas négliger les progrés continus de la médecine clinique.Certes il y a toujours une idée de manoeuvre basé sur l'analyse d'un processus fondamental ou le comportement d'une molécule,mais l'essentiel des progrés sera du à des essais thérapeutiques"
"L recherche scientifique ne se conçoit pas sans l'ego des chercheurs et la volonté de se singulariser.Et c'est heureux.Si il n'y avait pas cette compétition nous tomberions dans l'élaboration d'un consensus sterile"..."La coopération est devenue une obligation de la science moderne.Mais cette coopération ne sera fructueuse que si,en filigrane,existe l'émulation"
"Selon cette théorie (théorie de la "mimesis" du philosophe René Girard)il y a antagonisme entre l'individu qui cherche à se singulariser et le groupe qui cherche à s'uniformiser pour se rassurer".."Par contre si l'originalité d'un individu est trop grande
(suivez mon regard)il est sacrifié par le groupe selon la pratique du bouc émissaire.La création est d'abord une démarche individuelle et minoritaire"
"Il est donc trés important pour le developpement de la science future que l'on reconnaisse le droit à l'originalité et donc le droit à la déviance par rapport à l'opinion moyenne"
"La science est par définition anti démocratique,la démocratie tue l'innovation.Ce n'est pas la majorité qui qui décide de la vérité scientifique,pas plus du temps deGaliée,d'Einstein et des Curie,qu'aujourd'hui.Le consensus n'a de valeur qu'aprés une génération,comme l'exprime trés bien Max Planck"
Que l'on fonde un principe de précaution sur l'opinion scientifique majoritaire n'est guère évitable,mais cette opinion ne doit pas étre l'opinion officielle"

Du principe de précaution et de son utilisation dans cette crise nous parlerons demain,à l'aune d'un autre ouvrage
Salut @Vadier ,
Pas lu jusqu'au bout, trop long. Tu t'es donc lassé de ta tentative d'entrer au Guiness des records de l'octroi des mekilecons à ton contradicteur préféré ?
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