Ousap
Passe du temps sur le forum
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Quel souvenir gardez-vous du titre mondial, il y a bientôt un an ?
Dan Carter: Un grand soulagement (rires). Les dix dernières minutes de la rencontre ont été tellement éprouvantes… Nous étions à la merci d'une pénalité, et les Français nous pressaient de toute part. Cette victoire (8-7), nous la devons à notre défense exceptionnelle.
Avez-vous imaginé, à un moment, la consécration vous échapper ?
Cela aurait pu se produire. Mais si nous avions perdu, je ne suis pas certain que nous aurions pu rester en Nouvelle-Zélande. Nous serions devenus les ennemis publics numéro un. Chez nous, les gens ont un tel amour du rugby… C'est pour cela que nous ne voulions pas les décevoir.
Blessé avant les quarts de finale, vous avez suivi ce sacre des tribunes…
Un des pires moments de ma carrière. J'avais travaillé si dur pour arriver en forme à cette Coupe du monde. Vous vous rendez compte ? Elle se jouait à la maison… Quand j'ai senti l'adducteur lâcher, j'ai tout de suite su que c'était terminé. J'ai eu quelques moments très difficiles, mais j'ai très vite repris le dessus. Il me fallait rester positif pour aider au maximum mon remplaçant.
On disait, en se moquant, que les All Blacks étaient les meilleurs entre les Coupes du monde. Était-ce dû à la pression ?
De notre titre de 1987 à 2011, c'était malheureusement vrai (rires). La Coupe du monde est une compétition tellement différente de tous les tournois que nous disputons au fil des ans. Pour être honnête, des matchs couperets, nous n'en jouons jamais, que ce soit en Super 15, Tri Nations ou maintenant Four Nations. Nous avons également énormément appris de notre défaite face au XV de France en quart de finale du Mondial 2007.
Graham Henry, votre ancien sélectionneur, donne un coup de main aux Argentins que vous allez affronter samedi. Avez-vous senti sa patte lors du match aller que vous avez remporté (21-5) ?
Ils semblent se structurer de plus en plus. Graham est un de ces hommes passionné et passionnant qui ont envie de partager. Avec lui, il n'y a jamais de place pour l'approximation. Chaque détail est analysé. Avec Santiago Phelan (le sélectionneur des Pumas) et lui, les Argentins sont sur la bonne voie…
En intégrant la compétition phare de l'hémisphère Sud, l'Argentine devient-elle un prétendant au titre mondial en 2015 ?
Disons qu'il va falloir compter sur eux pour le dernier carré. D'ici 2015, ils auront emmagasiné une telle expérience qu'ils seront dangereux pour toutes les nations. Quand on voit ce qu'ils font pour leur première participation à ce tournoi : un match nul face à l'Afrique du Sud, une défaite de très peu contre l'Australie… Ils ont de belles années devant eux.
Samedi, vous pouvez remporter le premier Four Nations de l'histoire…
Et ce ne sera pas un match facile à Tucuman. Les Argentins vont tout faire pour accrocher notre scalp à leur ceinture. Mais si nous pouvions nous assurer de ce trophée, que nous avons vraiment envie de remporter, avant notre dernier déplacement en Afrique du Sud…
Après le sacre mondial, les All Blacks n'ont pas cédé à la décompression...
C'était un gros défi pour nous. Normalement, toutes les équipes championnes du monde ont un retour sur terre difficile. Mais notre but est de montrer que nous sommes toujours la meilleure équipe du monde. Pour le moment, nous sommes sur le bon chemin. Mais nous devons rester concentrés. La saison est loin d'être terminée. Nous sommes sur une série de 14 matchs sans défaite. Plus que 5 pour terminer cette superbe saison…
Vous possédez un contrat particulier qui vous permet de venir passer une saison en Europe. Pensez-vous revenir en France ?
Je n'ai pas encore entamé cette réflexion. Je prendrai une décision en fin d'année.
Mais votre préférence irait à la France ?
J'ai adoré le temps passé à Perpignan, et je n'ai jamais mis une croix définitive sur un retour en France. Pour le moment, je prends énormément de plaisir à jouer en Nouvelle-Zélande, mais il y a toujours la place pour un nouveau défi. À Perpignan ou ailleurs. Je laisse la porte ouverte à toutes les propositions…
Dan Carter: Un grand soulagement (rires). Les dix dernières minutes de la rencontre ont été tellement éprouvantes… Nous étions à la merci d'une pénalité, et les Français nous pressaient de toute part. Cette victoire (8-7), nous la devons à notre défense exceptionnelle.
Avez-vous imaginé, à un moment, la consécration vous échapper ?
Cela aurait pu se produire. Mais si nous avions perdu, je ne suis pas certain que nous aurions pu rester en Nouvelle-Zélande. Nous serions devenus les ennemis publics numéro un. Chez nous, les gens ont un tel amour du rugby… C'est pour cela que nous ne voulions pas les décevoir.
Blessé avant les quarts de finale, vous avez suivi ce sacre des tribunes…
Un des pires moments de ma carrière. J'avais travaillé si dur pour arriver en forme à cette Coupe du monde. Vous vous rendez compte ? Elle se jouait à la maison… Quand j'ai senti l'adducteur lâcher, j'ai tout de suite su que c'était terminé. J'ai eu quelques moments très difficiles, mais j'ai très vite repris le dessus. Il me fallait rester positif pour aider au maximum mon remplaçant.
On disait, en se moquant, que les All Blacks étaient les meilleurs entre les Coupes du monde. Était-ce dû à la pression ?
De notre titre de 1987 à 2011, c'était malheureusement vrai (rires). La Coupe du monde est une compétition tellement différente de tous les tournois que nous disputons au fil des ans. Pour être honnête, des matchs couperets, nous n'en jouons jamais, que ce soit en Super 15, Tri Nations ou maintenant Four Nations. Nous avons également énormément appris de notre défaite face au XV de France en quart de finale du Mondial 2007.
Graham Henry, votre ancien sélectionneur, donne un coup de main aux Argentins que vous allez affronter samedi. Avez-vous senti sa patte lors du match aller que vous avez remporté (21-5) ?
Ils semblent se structurer de plus en plus. Graham est un de ces hommes passionné et passionnant qui ont envie de partager. Avec lui, il n'y a jamais de place pour l'approximation. Chaque détail est analysé. Avec Santiago Phelan (le sélectionneur des Pumas) et lui, les Argentins sont sur la bonne voie…
En intégrant la compétition phare de l'hémisphère Sud, l'Argentine devient-elle un prétendant au titre mondial en 2015 ?
Disons qu'il va falloir compter sur eux pour le dernier carré. D'ici 2015, ils auront emmagasiné une telle expérience qu'ils seront dangereux pour toutes les nations. Quand on voit ce qu'ils font pour leur première participation à ce tournoi : un match nul face à l'Afrique du Sud, une défaite de très peu contre l'Australie… Ils ont de belles années devant eux.
Samedi, vous pouvez remporter le premier Four Nations de l'histoire…
Et ce ne sera pas un match facile à Tucuman. Les Argentins vont tout faire pour accrocher notre scalp à leur ceinture. Mais si nous pouvions nous assurer de ce trophée, que nous avons vraiment envie de remporter, avant notre dernier déplacement en Afrique du Sud…
Après le sacre mondial, les All Blacks n'ont pas cédé à la décompression...
C'était un gros défi pour nous. Normalement, toutes les équipes championnes du monde ont un retour sur terre difficile. Mais notre but est de montrer que nous sommes toujours la meilleure équipe du monde. Pour le moment, nous sommes sur le bon chemin. Mais nous devons rester concentrés. La saison est loin d'être terminée. Nous sommes sur une série de 14 matchs sans défaite. Plus que 5 pour terminer cette superbe saison…
Vous possédez un contrat particulier qui vous permet de venir passer une saison en Europe. Pensez-vous revenir en France ?
Je n'ai pas encore entamé cette réflexion. Je prendrai une décision en fin d'année.
Mais votre préférence irait à la France ?
J'ai adoré le temps passé à Perpignan, et je n'ai jamais mis une croix définitive sur un retour en France. Pour le moment, je prends énormément de plaisir à jouer en Nouvelle-Zélande, mais il y a toujours la place pour un nouveau défi. À Perpignan ou ailleurs. Je laisse la porte ouverte à toutes les propositions…