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Chronique ELS DE PARIS : En aïgua de botifarra ( USAP - Stade Français )

le soler

USAPiste sérieux
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15 Septembre 2012
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tout à fait d'accord, il faut apprendre à tuer ce genre de match et pour ça il faut concrétiser nos actions. Sinon très bonne chronique comme d'habitude.:609498::609498:
 

catalan92

Passe du temps sur le forum
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18 Août 2012
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:609498::609498: le six a du vibrer lol molt be
 

Els de P@ris

USAPiste bavard
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COURSE À HANDICAPS

Après une frustrante défaite au poteau à Castres, nos favoris s’en allaient donc fouler le dernier pré sur lequel ils s’étaient imposés loin de leur écurie, il y a plus d’un an déjà, chez un adversaire basque qu’on ne connaît que trop bien, avec sa casaque rouge et blanche qui nous a tant fait de misères par le passé, et sur lequel l’ombre impressionnante de son président et de son influence plane toujours, y compris du côté de l’autorité suprême du championnat, où son attelage avec notre président pourrait lui valoir la loge présidentielle. Influence réelle ou fantasmée sur le monde du rugby en général et sur les arbitres en particulier, difficile de faire la part des choses, mais de voir le pur-sang américain du BO rentrer à son box basque pour un problème de visa vers la Grande-Bretagne, où il se rend régulièrement, ne risquait pas de dissiper cette aura nébuleuse. Quoiqu’il en soit, le prix d’Aguilera ne se présentait pas sous les meilleurs auspices pour notre USAP : face à un BO finalement très peu diminué et devant gagner à tout prix, notre équipe se trouvait pour sa part amputée d’éléments difficilement remplaçables, à commencer par ses meilleurs chevaux de trait, seuls vraiment capables de faire tenir l’équipe sur ses sabots, le rappel in extremis de Vahaamahina et l’absence de Dan Leo du squad samoan pour leur match de vendredi constituant la cerise sur le gâteau en la matière… Certes, l’USAP n’a que trop l’habitude des événements contraires cette saison, mais cela faisait beaucoup, d’autant que la pluie et le terrain lourd s’annonçaient du côté du Pays Basque, et que l’équipe mise en place par nos entraîneurs ne semblait pas vraiment constituée de nageurs, ces chevaux qu’un propriétaire n’engage que par temps de pluie, alors que le BO alignait devant un bataillon de percherons, pas forcément mobile, mais très efficaces sur terrain lourd, et surtout retrouvait son jockey-vedette, Yach le Terrible, jamais aussi à l’aise lorsque le jeu se déroule au trot et qu’il peut gérer à l’aide de ses coups de sabots diaboliquement précis. Autant dire que vu la configuration, l’USAP partait avec un sévère handicap et que jouer sa victoire représentait une bien grosse cote. Mais sait-on jamais, se disait-on, cette équipe a été capable de nous surprendre, restait à voir comment elle allait essayer de surmonter tous ces obstacles.

Et à peine l’autostart avait-il lancé les chevaux que les Biarrots annonçaient la couleur. D’abord par une chandelle sous laquelle, se croyant au derby d’Epsom, Ian Balshaw manquait de peu une réception qui l’aurait sans doute mené à notre ligne d’arrivée. Mais c’est un autre adage anglais qui sonnait, encore une fois, à nos oreilles fatiguées de l’entendre… « no scrum, no win », comme le montraient ces premières mêlées où, à une exception près, nos montures de première ligne semblaient mal ferrées à l’arbitre, en particulier un Jérôme Schuster qui avait du mal à s’harnacher à ses homologues. Le Yach ne manquait pas les occasions pour donner 6 longueurs d’avance à ses troupes, un handicap déjà lourd dans une rencontre dont on savait d’avance qu’elle n’atteindrait pas les sommets de la folle chevauchée castraise et qu’elle nous ferait plus sûrement réviser notre table de 3. Pourtant, face au vent, nos joueurs essayaient de mettre du rythme dans ce match, en lançant notamment un de ses seuls chevaux de trait suffisamment caparaçonné pour les gros contacts, à savoir notre inusable Henry, qui permettait un premier mouvement d’ampleur, hélas achevé sur un en-avant et une nouvelle mêlée pénalisée. Dans l’ensemble, l’USAP essayait de se mettre en selle, mais trop de fautes d’inattention et de transmission, à l’image d’un duo Mélé-Hume qui avait bien du mal à se coordonner. Malgré tout, un joli coup de collier de Lifeimi Mafi nous donnait l’occasion de réduire l’écart, et d’inscrire, ce qu’on ne savait pas encore, nos seuls gains de la journée par une pénalité de notre jockey. Hélas, rien ne changeait dans ce match, qui restait cantonné au rythme de trot très terre à terre que les conditions imposaient. Et dans ce cadre, face au vent, les coups d’éclat de nos joueurs, telle cette fantastique ruade de notre Riton national envoyant Ngwenya en orbite, ne pesaient pas bien lourd face au minimal mais pragmatique jeu biarrot, fait de densité physique et de jeu au pied précis. Du coup, malgré une belle défense, deux nouvelles pénalités mettaient l’USAP sous le joug de son adversaire, avec un écart de neuf points qui paraissait déjà presque rédhibitoire, tant nos joueurs semblaient avoir les sabots embourbés.

Le second acte de ce cross country démarrait avec le vent dans le dos de notre USAP. De quoi se rassurer, même si le passé nous a montrés que nos joueurs ne savent généralement pas trop quoi faire d’un vent favorable. En effet, jouer avec le vent, a fortiori sous la pluie, nécessite un jeu au pied performant, ce qui, depuis que Jérôme Porical a tourné casaque, n’est plus très courant de par chez nous. De plus, la conquête, même en touche, commençait à connaître des ratés, ce qui faisait quand même beaucoup pour espérer quoi que ce soit. Et sur une nouvelle erreur d’inattention de notre jockey, nos joueurs se retrouvaient une nouvelle fois à la faute, voyant s’éloigner encore plus l’encolure des rouge et blanc. Pire, nos cavaliers semblaient perdre leurs nerfs, tel notre capitaine se chauffant comme un jeune poulain fougueux avec Ian Balshaw, se rappelant peut-être leurs chevauchées passées sur les stades internationaux… Quoiqu’il en soit, notre jeu au pied ne nous permettait absolument pas de tirer parti du vent, et nos maladresses n’étaient compensées que par celles de nos adversaires, guère plus brillants que nous, mais visiblement mieux drivés et ayant moins tendance à flotter. L’USAP passait même tout près de la chute à l l’heure de jeu, quand Farid Sid était logiquement exclu 10 minutes pour un coup de sabot déloyal et que le BO se trouvait à deux doigts de franchir la ligne. Cependant, après ce temps faible, le sang neuf injecté par nos coaches semblait faire du bien à l’équipe, même si le jeu au pied toujours aussi défaillant nous interdisait de capitaliser ce renouveau. L’USAP prenait le dessus devant, et commençait à camper dans les 22 mètres du BO, cherchant désormais un essai synonyme d’un bonus défensif auquel on n’aurait pas misé un kopeck quelques minutes plus tôt. Mais on ne le sait que trop, cette année, la dernière ligne droite n’est vraiment pas la spécialité de nos favoris. Faute de fraîcheur ou de lucidité, nos chevaux on t la mauvaise habitude de se transformer en bourrins s’affolant et faisant un peu n’importe quoi. Et ces dernières minutes ne firent pas exception à la règle : dominateurs en mêlée (enfin), l’USAP ne parvenait pas à transformer le jeu et à mettre de la vitesse sans flotter dans tous les sens. Et comme monsieur Péchambert ne semblait pas disposer à sanctionner trop sévèrement la mêlée biarrote, l’image d’un Cazenave mettant un temps interminable à sortir le ballon, donnant l’impression de ne pas savoir quoi en faire, pour finir par lancer une action butant sur le premier obstacle… À l’arrivée, il n’y avait pas photo, et tout le monde, du Six à Perpignan, avait envie d’oublier rapidement ce match très oubliable…

Finalement, pas grand-chose à garder de ce petit match. L’USAP a accumulé trop de handicaps pour espérer exister : dans un projet de jeu fait pour le galop par temps sec, sans les éléments permettant de stabiliser l’édifice, sans une charnière capable de guider l sans jeu au pied ne serait-ce que correct, il était quasi-impossible d’exister sous une pluie battante, face à une équipe jouant sa survie et réputée pour son amour du terrain lourd et du jeu bridé. Le match a donc mis en lumière les lacunes les plus criantes de notre équipe, certes fortement diminuée. Mais, si on peut se dire que le retour de nos montures internationales pourra stabiliser l’édifice devant et creuser un sillon dans lequel nos ¾ pourront galoper, on ne voit pas comment nos lacunes dans la gestion du jeu et dans le jeu au pied pourront être gommées. Or, la période qui s’annonce risque de nous mettre plus souvent dans des conditions favorables aux nageurs qu’aux étalons et aux pur-sang, déjà que le jeu du Top 14 se prête difficilement aux grandes chevauchées… Développer un projet ambitieux oui, mais il ne faudra pas oublier les bases, sous peine de finir par figurer davantage comme une attraction de cirque que comme un concurrent sérieux. Après, la course est loin d’être finie, et quand on voit le Racing chuter contre l’obstacle a priori le plus facile de sa saison, on peut se dire que tout peut arriver. Il faut maintenant franchir les deux haies agenaise et montpelliéraine dans notre Aimé-Giral, et la phase aller, à défaut d’être extraordinaire, pourra être jugée correcte, à l’échelle d’une écurie en pleine construction, faut-il le rappeler. En attendant s’offrent à nous trois semaines de pause internationale, admirablement ouvertes par nos cavaliers bleus, avec notre Bus qui nous a montré à quel point il nous avait fait défaut du côté d’Aguilera. Le temps pour nos lads de continuer à construire, avant, espérons-le, d’avoir un groupe enfin au complet et capable de cravacher pour couper la ligne d’arrivée dans le peloton de tête !
 

Carto

Dieu du forum
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Belle chronique :bravo::bravo:
 

catalan92

Passe du temps sur le forum
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finalement ce que j aime du pays basque la gastronomie :p bravo
 

rv66

Escargot photographe
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Chronique toujours renouvelée sans jamais perdre de son intérêt :bravo::bravo:
 

Els de P@ris

USAPiste bavard
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CINQ YOU L’USAP !



Après une trêve internationale où on ne s’est pas ennuyés, entre une équipe de France retrouvée, et la victoire du Renard Paul Goze à la LNR, qui a abouti à l’arrivée d’un nouveau président, après un thriller court mais efficace, avec un profil exclusivement tourné vers la gestion et le développement financier de notre équipe, dans une course à l’armement qui semble connaître de moins en moins de limites. L’univers impitoyable des transferts, avec les JR de Toulon et des Hauts-de-Seine en tête de gondole, le montre de plus en plus en faisant passer celui de Dallas pour une aimable partie de campagne. Au rayon des pertes, Adrien Planté, qui cherchera le bleu de France sous le ciel et blanc du Racing, au rayon des actifs conservés, les frères Tao sont une belle réussite, mais c’est bien le sort de notre capitaine, notre homme qui valait 3 milliards, qui occupe tous les esprits. Cependant, pour espérer garder une place en prime time en Top 14, il fallait se remettre dans le bain sportif, avec la réception d’un SUA qui nous avait fait tant de mal l’an dernier, et face à qui il fallait faire le plein, sous peine que la suite de la saison s’apparente à l’Enfer du devoir sans perspective européenne, et sans les potentielles ressources qui vont avec. Pour mener à bien cette mission, l’USAP présentait quasiment son équipe-type, notre Supercopter Charteris excepté, ce qui ne lui est jamais arrivé lors des précédents épisodes de cette saison. On attendait donc beaucoup de ce match, en particulier en mêlée, face à des Agenais fragiles dans le secteur, où il fallait signer la fin du cas de divorce entre l’USAP et cet exercice auquel le rugby français en général, et catalan en particulier, est si attaché…



Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on allait rapidement être rassuré sur ce plan : loin des grandes chevauchées un peu échevelées qui ont marqué l’équipe cette saison, l’USAP décidait de marquer le pack agenais façon Tonnerre mécanique. Une série de mêlées mettait à l’agonie le pack agenais, avec la première rediffusion depuis longtemps d’un scénario qui nous avait manqué : succession de mêlées – concassage du pack adverse – carton jaune au vis-à-vis de Nicolas Mas – essai de pénalité : scénario aussi prévisible et répétitif qu’un épisode de La Croisière s'amuse, mais toujours aussi efficace. Cependant, nos joueurs n’oubliaient leurs nouvelles habitudes, et une combinaison maline de nos ¾, avec un Joffrey Michel jouant les auto-tamponneuses dans le bon tempo avec la police agenaise et laissant notre Zaza national filer vers l’en-but avec une telle facilité qu’on avait l’impression d’entendre le klaxon de General Lee, la célèbre voiture de la Shérif fais-moi peur !, et de voir sur les traits de l’encadrement agenais la détresse du shérif Roscoe P. Coltrane… En un mot, on se voyait revenus aux Happy Days d’il y a 2 ou 3 ans, et la victoire à 5 points ne semblait faire aucun doute. Mais comme pour la défunte Cinq, les apparences du clinquant n’ont pas grand sens si on ne prend pas la peine de poser des fondations solides. Et nos joueurs, oubliant cette vérité indispensable au rugby, se mirent à jouer les chevaliers du ciel, multipliant les passes, mais en négligeant de fixer des Agenais pourtant bien en peine sur chaque impact, et s’épuisant à faire de grands mouvements de travers sans que personne ne prenne l’axe. Et dans ce cadre, pas la peine d’être le commissaire Maigret pour deviner ce qui se passe : après deux petites alertes sous la forme de pénalités totalement ratées par le buteur adverse, ce qui eut pour effet d’amuser le public, mais d’endormir l’équipe aussi sûrement que si elle avait regardé deux épisodes de l’inspecteur Derrick à la suite, la sanction tombait, avec un Raphaël Lagarde jouant la vengeance aux deux visages de ses coups de pied manqués : d’abord celui du finisseur après que les ¾ agenais se furent promenés dans une défense endormie, puis celui de l’architecte, rendant la politesse à ses coéquipiers en promenant nos joueurs qui avaient laissé leurs plaquages sur la touche. L’USAP tentait bien de réagir, mais avec trop peu de rigueur et d’organisation, semblant toujours vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Pis, juste avant la mi-temps, Lagarde jouait les Thierry la Fronde et trouvait la mire sur un drop, ramenant nos visiteurs à un petit point à la mi-temps, loin du festival et du bonus espéré. L’éternel problème de gestion par la charnière qui plombe les comptes de l’USAP cette année resurgissait, avec cette capacité à se compliquer un match largement à notre portée.



Au retour des vestiaires, on espérait quand même que notre Kojak de coach avait fait trembler les murs et remis la tête de nos joueurs à l’endroit. Et en effet, notre 15 avait décidé de faire régner, à défaut de la loi de Los Angeles, la loi d’Aimé-Giral. Un long siège des 22 agenais commençait, mais toujours avec beaucoup trop de maladresse, et la même incapacité à venir dans les intervalles. Fort heureusement, nos joueurs trouvaient un allié de circonstance imprévu avec le jeu au pied agenais. Si l’USAP n’a que rarement brillé dans ce secteur cette saison, force est de constater que les Agenais ont porté l’indigence en la matière à des niveaux inconnus. Cela, ainsi qu’une supériorité incontestable à l’impact, permettait à notre buteur de nous mettre un peu à l’abri. Mais il manquait cette étincelle qui allait transformer le soap opera moyen qui nous était servi en une série à succès et à 5 points. Elle allait venir du banc, en la personne de notre joker anglais : sur son premier ballon, lancé comme la voiture de K2000, il mettait un magnifique vent d'Haughton au premier rideau agenais, pour trouver le relais de Tao5, permettant de créer un surnombre en bout de ligne dont profitait un Farid Sid encore exemplaire hier dans son engagement. L’atmosphère devenait plus sereine, et manquait même de s’élever aux hauteurs spatiales de l’Enterprise de Star Trek lorsque sur une charge du « petit » Tao, même si on aurait du mal à comparer les deux frères à Arnold et Willy, un coup de pied rasant de Cazenave manquait d’envoyer Haughton à l’essai. Parti remise seulement, puisque quelques minutes plus tard, ledit Cazenave se faisait pardonner sa gestion inégale du match par un vrai essai de filou, volant le ballon à son vis-à-vis comme un authentique pickpocket et filant à l’essai aussi vite que s’il avait eu les motards de CHIPs au train. Essai contesté, mais qui nous faisait entrevoir l’espoir d’un happy end, d'autant que sur le renvoi, Guilhem Guirado se lançait dans une monumentale charge de 40 mètres digne d'un homme bionique. La tension autour de ce bonus tant espéré arrivait à son comble, et prenait forme par une superbe pénaltouche de notre James qui nous téléportait tout près de l'en-but : après un premier essai raté, le ballon porté s'organisait et nous amenait dans l'en-but. L'arbitrage vidéo nous offrait un moment de thriller, avant de nous délivrer. Une dernière action agenaise faisait passer un ultime frisson sur nos échines déjà bien habituées aux coups de froid subits, mais le happy end promis arrivait : 5 essais, 5 points, carton plein pour l'USAP !



Que retenir de cette prestation : la puissance retrouvée d'un pack, il est vrai face à un adversaire presque aussi démuni de ressources que l'était la Cinq au début des années 1990 ? Une gestion erratique qui a transformé ce qui devait être un succès net et sans bavure en mauvais remake de série à rebondissements ? La capacité de réaction d'un groupe qui s'est endormi un peu tôt, mais qui a su se réveiller, ce qui n'est pas si facile à l'échelle d'un match ? Un peu de tout ça, comme souvent cette saison, sauf que cette fois l'USAP a fait le plein. Ne boudons pas notre plaisir, même si la tactique a parfois été presque aussi compliqué à comprendre que l'intrigue de Twin Peaks... Le groupe va pouvoir maintenant travailler ensemble pendant un bon moment, sans coupure de pub internationale, espérons que nos joueurs n'auront plus à fréquenter la clinique de la Forêt-Noire, et l'équipe pourra affiner ce jeu à la fois séduisant et risqué, pour enfin exploiter pleinement ce potentiel qu'on perçoit depuis des semaines. Cela commence par un 1/8e de finale aller-retour dans cette Amlin Cup qui peut nous ouvrir la route de la cour des grands, puis par la capitale réception de Montpellier. D'ici là, l'agitation sera à son comble en coulisse, d'abord avec le sort de son pilier qui valait 3 milliards... Tout ça pour dire qu'à la fin du mois (et de l'année) qui vient, l'USAP saura en grande partie si elle peut encore espérer les strass et les paillettes du prime time, ou si elle devra se contenter de rediffuser ses succès passés en boucle !
 
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