coropaul
Titan du forum
>Débarrassé des pépins physiques qui ont ralenti sa progression, l’arrière Julien Farnoux (23 ans), formé à Clermont, donne la pleine mesure de son talent depuis le début de la saison.
Vendredi sur le terrain de Soyaux-Angoulême, où l’USAP a été tenue en échec (20-20), Julien Farnoux n’a pas inscrit d’essai. Et c’est devenu suffisamment rare pour être signalé. L’arrière de 23 ans en a planté un au cours de chacun des trois matches précédents, qui se sont soldés par autant de victoires de Perpignan (contre Oyonnax, Béziers et Bourgoin). Le voilà meilleur marqueur de la formation catalane cette saison, à égalité avec le trois-quarts centre Sione Piukala. Dans ce secteur, Julien Farnoux a déjà fait aussi bien que sur l’ensemble de l’exercice précédent. Il faut dire que le joueur formé à Clermont bénéficie d’un temps de jeu largement accru par rapport à l’an dernier, où il était devancé dans la hiérarchie par Joffrey Michel et Jonathan Bousquet. Le départ pour Montpellier, l’été dernier, du premier et la blessure du second, qui n’a repris la compétition qu’à Angoulême, lui ont ouvert un boulevard. D‘autant que le polyvalent Mathieu Acebes est passé par l’infirmerie, lui aussi. «Avec la blessure de John, je savais que j’allais avoir un peu plus de temps de jeu que d’habitude, glisse l’intéressé. Je m’étais préparé pour.» Et c’est un gros changement pour le double champion de France espoirs avec l’ASM. «Il sortait de blessures importantes ces dernières années, souligne Christian Lanta, qui fait notamment référence à une rupture des croisés du genou gauche ou encore des fractures de fatigue aux deux pieds. Là, il a pu faire toute la préparation, qui a été bonne physiquement et il arrive à une certaine plénitude.» Qui lui permet d’exprimer toutes ses qualités. «C’est un doué du rugby, reprend Christian Lanta. Il a un vrai sens du jeu, un vrai timing dans les interventions offensives et défensives. Avec les blessures, il manquait de confiance. Il l’a trouvée, même s’il a encore une marge de progression.»
«Je n’ai pas changé de statut»
Efficace sur les ballons hauts et doté d’un coup de pied long, l’arrière (1,85 m, 88 kg) doit encore s’améliorer dans ces secteurs clés pour son poste. «J’ai beaucoup de choses à travailler avec le retard que j’ai pris suite à mes blessures» assure Farnoux qui saisit toutes les occasions qui s’offrent à lui de le rattraper. Titulaire sept fois en neuf matches disputés par l’USAP cette saison, il n’a manqué que le déplacement à Vannes (19-13), pour une béquille, avant d’être remplaçant contre Bourgoin (45-15) alors que le staff avait fait tourner. Farnoux a conservé sa place de titulaire à Angoulême, même avec le retour de Jonathan Bousquet, aligné à l’aile. «Les saisons sont longues, l’équipe va tourner. C’est vrai que ça se passe bien pour moi, mais je n’ai pas changé de statut. Je suis jeune, je grappille et je suis content de jouer.» D’autant que son aventure à l’USAP, débutée en 2014, a failli tourner court. Farnoux s’était engagé à Albi la saison dernière avant que la formation catalane ne le retienne en lui proposant un contrat pro.«À Perpignan, je sentais qu’il n’y avait pas forcément un grand intérêt de me garder. Albi m’a proposé quelque chose rapidement. Maintenant, la page est tournée. Je suis resté, je suis très heureux d’être ici.» Sur ce qu’il montre depuis le début de saison, l’USAP ne s’en plaindra pas non plus.
Vendredi sur le terrain de Soyaux-Angoulême, où l’USAP a été tenue en échec (20-20), Julien Farnoux n’a pas inscrit d’essai. Et c’est devenu suffisamment rare pour être signalé. L’arrière de 23 ans en a planté un au cours de chacun des trois matches précédents, qui se sont soldés par autant de victoires de Perpignan (contre Oyonnax, Béziers et Bourgoin). Le voilà meilleur marqueur de la formation catalane cette saison, à égalité avec le trois-quarts centre Sione Piukala. Dans ce secteur, Julien Farnoux a déjà fait aussi bien que sur l’ensemble de l’exercice précédent. Il faut dire que le joueur formé à Clermont bénéficie d’un temps de jeu largement accru par rapport à l’an dernier, où il était devancé dans la hiérarchie par Joffrey Michel et Jonathan Bousquet. Le départ pour Montpellier, l’été dernier, du premier et la blessure du second, qui n’a repris la compétition qu’à Angoulême, lui ont ouvert un boulevard. D‘autant que le polyvalent Mathieu Acebes est passé par l’infirmerie, lui aussi. «Avec la blessure de John, je savais que j’allais avoir un peu plus de temps de jeu que d’habitude, glisse l’intéressé. Je m’étais préparé pour.» Et c’est un gros changement pour le double champion de France espoirs avec l’ASM. «Il sortait de blessures importantes ces dernières années, souligne Christian Lanta, qui fait notamment référence à une rupture des croisés du genou gauche ou encore des fractures de fatigue aux deux pieds. Là, il a pu faire toute la préparation, qui a été bonne physiquement et il arrive à une certaine plénitude.» Qui lui permet d’exprimer toutes ses qualités. «C’est un doué du rugby, reprend Christian Lanta. Il a un vrai sens du jeu, un vrai timing dans les interventions offensives et défensives. Avec les blessures, il manquait de confiance. Il l’a trouvée, même s’il a encore une marge de progression.»
«Je n’ai pas changé de statut»
Efficace sur les ballons hauts et doté d’un coup de pied long, l’arrière (1,85 m, 88 kg) doit encore s’améliorer dans ces secteurs clés pour son poste. «J’ai beaucoup de choses à travailler avec le retard que j’ai pris suite à mes blessures» assure Farnoux qui saisit toutes les occasions qui s’offrent à lui de le rattraper. Titulaire sept fois en neuf matches disputés par l’USAP cette saison, il n’a manqué que le déplacement à Vannes (19-13), pour une béquille, avant d’être remplaçant contre Bourgoin (45-15) alors que le staff avait fait tourner. Farnoux a conservé sa place de titulaire à Angoulême, même avec le retour de Jonathan Bousquet, aligné à l’aile. «Les saisons sont longues, l’équipe va tourner. C’est vrai que ça se passe bien pour moi, mais je n’ai pas changé de statut. Je suis jeune, je grappille et je suis content de jouer.» D’autant que son aventure à l’USAP, débutée en 2014, a failli tourner court. Farnoux s’était engagé à Albi la saison dernière avant que la formation catalane ne le retienne en lui proposant un contrat pro.«À Perpignan, je sentais qu’il n’y avait pas forcément un grand intérêt de me garder. Albi m’a proposé quelque chose rapidement. Maintenant, la page est tournée. Je suis resté, je suis très heureux d’être ici.» Sur ce qu’il montre depuis le début de saison, l’USAP ne s’en plaindra pas non plus.
