Usap : Le Cadeau De Cazenave - Lindependant.fr

[Articles de presse]

Privé d’un œil depuis trois ans à la suite d’un accident et expatrié en Italie, l’ancien demi de mêlée de l’USAP va pouvoir retrouver les pelouses françaises. La fin d’un long combat. Comme un cadeau glissé au pied du sapin. Une nouvelle aussi incroyable qu’inattendue pour Florian Cazenave. En ce 14 décembre, le téléphone de... Lire la suite

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[latulipe13]

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[latulipe13]

Je le verrais bien jouer à Céret ... Je sais pas ce qu'en pense @latulipe13 ?

Cela serait une très bonne chose mais je pense qu'il doit viser un niveau plus élevé que Ceret.
Je l'ai regardé dans le championnat italien et je vous assure qu'il pourrait avoir sa place à l'Usap.
Son expérience et son niveau nous ferait du bien.
Pourquoi pas lui faire confiance et au cas où l'essayer ?

 

[Carto]

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Privé d’un œil depuis trois ans à la suite d’un accident et expatrié en Italie, l’ancien demi de mêlée de l’USAP va pouvoir retrouver les pelouses françaises. La fin d’un long combat.

Comme un cadeau glissé au pied du sapin. Une nouvelle aussi incroyable qu’inattendue pour Florian Cazenave. En ce 14 décembre, le téléphone de l’ancien joueur de l’USAP n’arrête pas de sonner. Proches, amis, joueurs, nombreux partagent avec le demi de mêlée la fraîche décision du comité directeur de la Fédération française de rugby. L’équipe dirigeante, tout juste élue, vient de lever les contre-indications ophtalmologiques concernant les joueurs privés d’un œil.

Plus de trois ans après son tragique accident, Cazenave est enfin autorisé à rejouer dans son pays natal. Une délivrance. « J’ai pleuré », livre Jacques, son beau-père et un de ses premiers soutiens. « Il m’a envoyé plusieurs messages. Il était euphorique », se souvient Jacques Brunel. Quant à l’intéressé, qui attendait ce moment avec impatience, « ça a été une soirée d’émotions. J’ai été très heureux et très surpris à la fois. Ça fait du bien de savoir que notre cause a été enfin prise en compte. Je me suis assis sur le canapé, et on a pris le temps avec ma copine de réaliser le chemin parcouru. »

Juillet 2013, à la veille de partir en stage de préparation avec l’USAP. La vie de Florian Cazenave bascule. Le jeune homme perd un œil, le prometteur rugbyman sa carrière. S’amorce alors un très long parcours du combattant. « C’était très dur pour moi. Rien que par le fait d’avoir perdu l’œil. Esthétiquement ce n’était pas beau, et puis il y avait tous les handicaps du quotidien. Je me sentais mal en permanence », résume le demi de mêlée.

Avec Philippe Arnau, posturologue et préparateur physique, il devient le pionnier d’une technique utilisée jusqu’alors par les seules forces spéciales américaines. Pendant plus de deux mois, isolé dans la salle prestige du stade Aimé-Giral, Florian Cazenave s’impose plusieurs séances par semaine pour améliorer sa vision. Jusqu’à parfois se faire pleurer et se provoquer des migraines. «Il a fait des choses extraordinaires. Il a connaissance aujourd’hui qu’il peut atteindre un niveau monstrueux. Florian mesure la valeur du travail et de l’engagement plus que quiconque », assure Philippe Arnau.

Malgré des sensations retrouvées et le soutien de ses coéquipiers, Jean-Pierre Perez en tête, le jeune homme doit faire face à l’immobilisme de la FFR. La traversée du désert ne fait que débuter. «Il fallait que Florian tienne le coup, c’est la seule chose qui m’inquiétait », confie celui qui a remis sur pied l’ancien crack de l’USAP.

Jacques Brunel : « Il m’a harcelé »

S’il avoue avoir été « maintenu à flot mentalement » par le support de ses proches, Cazenave a surtout fait preuve d’une volonté à toute épreuve. Animé par le seul objectif de pouvoir rejouer au rugby, c’est de l’autre côté des Alpes, où les lunettes de protection homologuées par l’IRB sont admises, qu’il s’expatrie. Un nouveau départ en Italie qu’il doit beaucoup à Jacques Brunel. « Florian m’a harcelé pour que je lui trouve un club. Il savait que l’Italie était le seul endroit où il pouvait jouer, l’aspect pécuniaire l’importait peu. Il a fait preuve de beaucoup de ténacité. 

À Reggio, en 2e division, le demi de mêlée retrouve le plaisir de toucher le ballon. Il y fait sa vie, devient bilingue, et s’inscrit comme le meneur de sa formation. En juin dernier, il devient champion d’Italie, est promu dans l’élite. Avant d’apprendre que la liste Laporte, candidate aux élections, serait favorable à permettre aux monophtalmes de pratiquer le rugby en France. « J’ai eu des hauts et des bas ces trois dernières années, mais quand j’ai su qu’un nouveau président allait être élu, ça m’a redonné un coup de fouet. Je vivotais avec cet espoir depuis quelques mois.

Jusqu’à l’annonce officielle il y a près de dix jours. Aujourd’hui, les interrogations de Cazenave sont toutes autres : est-il en capacité d’évoluer au plus haut niveau français ? « Je me sens capable de réintégrer un effectif professionnel. Ce sera à moi de le prouver. J’aurais sûrement besoin d’un temps de latence et d’adaptation mais je sais que j’ai la capacité de répondre présent », lance Cazenave.

Un sentiment partagé par Jacques Brunel et Philippe Arnau. « Florian voit enfin le bout du tunnel. Il a prouvé à tout le monde qu’il était capable de surpasser ce handicap. Je n’ai aucun doute quant à son avenir », avance l’homme du titre de l’USAP en 2009. « Si les gens en face de lui sont honnêtes, ils seront obligés de reconnaître ce qu’il est », prévient le second.

1ers contacts avec des clubs français

Certaines écuries françaises draguent déjà celui qui va fêter ses 27 ans dans quelques jours. Si aucune proposition concrète n’a été formulée, les choses sont en bonne voie. « Je termine la saison en Italie et je compte revenir en France. J’ai déjà eu des contacts qui restent officieux. Rien n’est établi, nous en sommes au début», assure le demi de mêlée. Quant à un éventuel retour à l’USAP ? Il n’est pas à l’ordre du jour. « Le soutien des supporters catalans me fait chaud au cœur. Ils ne m’ont jamais lâché. J’ai passé dix ans de ma vie à Perpignan, mais aujourd’hui je ne suis pas dans la position de décider là où je veux aller », résume le Tarbais.

François Rivière, le président de l’USAP s’est lui « réjoui que Florian ait l’autorisation de rejouer en France. » Avant de tempérer, « l’histoire serait encore plus belle si c’est à Perpignan. Mais aujourd’hui, même si le poste de demi de mêlée peut nous intéresser, nous recrutons en fonction de compétences. Je ne suis pas au courant du moindre contact entre l’USAP et Florian », conclut le patron du club catalan.

À Perpignan ou ailleurs, qu’importe, l’avenir de Cazenave s’inscrit désormais en France. Au terme d’un combat de plus de trois ans, il s’agit sans nul doute de la plus belle victoire de sa carrière.

 

[clement6628]

En cas de départ d'Ecochard, je ne suis vraiment pas contre un trio Rado (ou Mélé ou un autre après tout), Cazenave et Deghmache.
Bon, la semaine dernière dans une autre interview, il dit espérer retourner en Top 14 même si c'est "en troisième ou quatrième position". Mais comme il dit là, il n'est pas en position pour décider.

 

[Llibertat]

bel exemple de ténacité et de combat...bonne chance à lui et surtout au plus haut niveau...mais si c'était à l'usap cela serait vraiment sympa...

 

[PRIMEVERE]

Pourquoi pas comme Carlysle 6 mois à l'essai,
Par souscription:
une super bourriche à 3/4 euros le billet ? LE lot: 2 places en DESCLAUX POUR LA SAISON 2017/2018. Les supporters reconnaissants offre une chance à Cazenave ! 30.000 euros ,salaire + charges c'est faisable et dans l'esprit solidarité du monde du rugby que nous prônons tous.

 

[WILTOU66]

YES une superbe nouvelle! Bon retour au pays