et ...tu en deduis quoi? Que les velleités independentistes de nos amis ecossais etaient induites par des considerations fiscales et monètaires ,comme l'a affirmé notre president visionnaire ?si on le suit ,c'est donc que les habitants de Dundee sont plus sensibles aux problemes fiscaux que ceux du fin fond des Highlands?Pour Aberdeen la capitale du petrole ,tu saurais pas par hasard?
Je m'intéresse au sujet et à l'Ecosse en général. Comme toi aux merveilles du département.
A Aberdeen le non l'a emporté largement. Dans les Orcades et les Shetland, c'est encore plus massif.
On pourrait en conclure que les villes vidées de leur industrie voulaient essayer autre chose, tandis qu'Aberdeen, la campagne et les îles se satisfont de leur sort actuel (pas dégueulasse. Pas Byzance non plus, mais pas dégueulasse).
Mais je ne suis pas certain qu'il n'y ait que cet aspect. L'aspect financier compte, beaucoup d'Ecossais craignaient qu'en cas d'indépendance les retombées de la Grande Blanchisseuse (la City quoi) ne se tarissent.
Et enfin, le processus d'indépendance est déjà bien ancré en Ecosse, notamment par le truchement des équipes nationales (foot, rugby), un objectif récurrent en Catalogne.
Le résultat le plus limpide, c'est sans doute celui d'Edimbourg (le non facile) : ville cosmopolite, beaucoup de sang mêlé anglo-écossais quoi qu'on en dise (le folklore -cornemuses, kilts, etc- foisonne mais c'est plutôt un paravent), fonctionnaires, étudiants, bobos, un poil de finance... Presque une ville-monde, une sacrée perf vu la taille, le climat et la situation géographique.
La question Ecossaise, comme avant elle la question Irlandaise (excellent bouquin de Wesley Hutchinson) sont de très bons moyens de comprendre les aspirations de notre Catalogne (voisine) bien-aimée, même si cette dernière présente une sacrée spécificité : les stigmates encore tout chauds d'une dictature.
Je t'ai répondu sérieusement... Mais peut-être souhaitais-tu simplement te foutre de ma gueule. :630535: