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https://www.francebleu.fr/sports/rugby/patrick-artlettaz-usap-j-aurais-tout-donne-pour-jouer-ce-match-1524927816

Patrick Arlettaz (USAP) : "J'aurais tout donné pour jouer ce match"

A la veille de la demi-finale de PRO D2 entre l'USAP et Mont-de-Marsan, l'entraîneur catalan Patrick Arlettaz ne cache pas son impatience ni même ses regrets de ne plus être joueur pour disputer des rencontres de cet enjeu et de cette intensité.

Patrick Arlettaz ne cache pas son impatience et son excitation avant la demi-finale de PRO D2 USAP - Mont-de-Marsan. Le coach catalan admet que la pression est montée d'un cran ce samedi "quand on voit le stade qui commence à se préparer, qu'on se projette un tout petit peu, la pression monte forcément. on voulait ce match très fort et maintenant on l'a. On avait que ce soit comme ça et envie de vivre cette pression. On fait ce métier pour ça et les joueurs aussi. Ils ont envie de vivre cet événement. Le tout c'est de le gérer au mieux."

Patrick Arlettaz ne doute pas que l'ambiance va être exceptionnelle au stade et qu'il appartient désormais aux joueurs de rendre cette fête magnifique. Interrogé par France Bleu Roussillon si, du coup, il aurait aimé jouer ce match, le bouillant coach ne s'en cache pas : "J'aurais aimé le jouer, c'est sûr, vous savez très bien que je n'ai toujours pas fait mon deuil de joueur et c'est une grande souffrance pour moi et donc oui punaise j'aurais tout donné pour pouvoir le jouer celui-là.

Les joueurs ont une grande chance mais sincèrement je suis content que ce soit ce groupe qui le joue. Avec le staff, on est très fiers de ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant. C'est un juste cadeau et je sais qu'ils ne vont pas nous décevoir et tout donner. C'est un joli moment mais oui ****** que j'aurais aimé le jouer celui-là, ça c'est sûr."

Patrick Arlettaz : "j'aurais aimé jouer ce match"

Patrick Arlettaz en tant que joueur n'a joué qu'une seule demi-finale, c'était en 2003 en PRO D2 avec Montpellier, contre Auch. Le club héraultais l'avait emporté et avait ensuite gagné la finale d'accession en Top 14 (contre Tarbes).


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https://www.lindependant.fr/2018/04/28/brazo-jy-pense-tout-le-temps,3919341.php
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USAP-Mont de Marsan: Brazo : « J’y pense tout le temps »

Le troisième ligne aile ne cache pas son impatience avant de disputer sa première demi-finale en professionnel.

Alan, Mont-de-Marsan est un adversaire redoutable qui vous a battus deux fois en saison régulière (20-44, 23-18), le craignez-vous particulièrement ?
Oui, on les craint parce que s’ils sont là, c’est qu’ils le méritent. C’est une équipe costaud, mais après, que ce soit Grenoble, Biarritz ou même Béziers, ça aurait été des équipes à craindre. Le fait qu’on ait perdu les deux matches contre eux cette année rajoute un peu de méfiance, mais à ce stade de la compétition, il faut se méfier de tout le monde.

Qu’est-ce qui vous donne confiance avant le match ?
Je sais de quoi on est capable quand on met notre jeu en place, quand on respecte le rugby, quand on y va étape par étape, qu’on ne se précipite pas. Je sais que cette équipe est capable de beaucoup de choses et que ce soit Mont-de-Marsan ou n’importe quelle équipe, je sais que si on est à notre niveau, comme on a pu l’être sur certains matches, c’est compliqué pour l’adversaire. Ce sera un match serré. On a fait une saison assez pleine, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, on a des bouts de matches références et c’est ça qui met en confiance toute l’équipe. Quand on voit de quoi on est capable, ça nous donne envie de donner le maximum.

La conquête va être une clé importante du match

Au contraire, qu’est-ce que vous redoutez ?
On sait très bien qu’on a des secteurs un peu fragiles. Ce n’est pas nouveau. Dernièrement, on a tombé beaucoup de ballons, on a eu du mal à les garder. Ensuite, il faut qu’on puisse mettre de la vitesse dans notre jeu et pour ça, il faut que les trois-quarts aient des ballons rapides. On a un gros boulot à faire sur la libération des ballons, sur les zones de rucks.

Justement, les rucks sont un secteur dans lequel Mont-de-Marsan risque de chercher à vous perturber...
On est une équipe qui a la caractéristique de mettre beaucoup de vitesse dans son jeu. C’est vrai qu’on a vu sur la fin de championnat que beaucoup de formations l’avaient analysé et ont essayé de mettre un peu plus de guerre dans les rucks pour nous retarder les ballons. Ça a marché, donc je ne vois pas pourquoi Mont-de-Marsan ne le ferait pas. On est prévenu et à nous de faire ce qu’il faut.

Vous êtes capitaine de touche, que pensez-vous de Mont-de-Marsan dans ce secteur ?
C’est une équipe très efficace que ce soit en mêlée ou en touche. Ils arrivent à obtenir pas mal de pénalités. Ils ont beaucoup de ballons et au dernier match, il y a un mois (23-18), on a eu beaucoup de mal à leur piquer des ballons en touche. On a donc travaillé pour pouvoir en récupérer quelques-uns. Après, on se concentre beaucoup sur nous pour essayer d’avoir nos ballons parce que c’est une équipe qui défend très bien. La conquête va être une clé importante du match.

Ce sont vos premières phases finales au niveau professionnel, les appréhendez-vous ?
Non. Peut-être parce que c’est les premières. Je ne me rends pas bien compte de ce qui va se passer. J’ai été 24e homme lors de la demi-finale et j’avais fait l’échauffement. J’avais pu voir un peu l’ambiance, la ferveur et la tension présentes dans le stade. Mais ce seront les premières phases finales que j’aurai la chance de jouer. Je ne me mets pas plus de pression que ça. On joue l’hiver sous la pluie, on fait des heures de bus pour pouvoir jouer ces matches-là. Bien sûr, il y a de la pression, j’y pense tout le temps, mais j’ai envie d’y être.

Est-ce que les anciens, qui ont déjà joué ce genre de rencontres, vous ont donné des conseils pour mieux appréhender le match ?
On a la chance d’avoir des joueurs dans le groupe qui ont beaucoup d’expérience à très haut niveau. Des joueurs comme (Lifeimi) Mafi, notre capitaine, ou (Romain) Millo-Chluski, qui même s’il est blessé (ligaments du genou), est toujours là. Ils ont pu nous parler un peu de la façon dont ça se gère et surtout de ne pas nous mettre une pression supplémentaire qui serait inutile.

Être vigilant de la première à la dernière minute

Comment avez-vous géré ces dernières semaines ?
Je n’ai pas trop changé mes habitudes. Après, évidemment, on y pense un peu plus qu’un match de championnat. Évidemment, tous les gens qu’on croise nous parlent de ce match. Après, ce que j’essaie de faire, c’est de me vider la tête, de ne pas être vraiment tout le temps en train d’y penser. Je vais pêcher. Ça me calme, ça me détend. Je pense que c’est important aussi de ne pas être que dans ça et d’arriver serein le jour J.

On entend souvent que l’USAP est favorite pour la montée, est-ce une pression supplémentaire ?
Non, c’est ce que disent les médias. On sait très bien que pour ces matches-là, ça ne sert à rien d’avoir fini premier. Tout est remis à zéro et vraiment, si beaucoup nous voient favoris, on s’est bien répété de garder la tête froide. On sait très bien qu’il y a eu assez de matches dans le passé dans tous les sports que ce soit rugby, foot ou n’importe quel sport pour prouver qu’un match n’est jamais gagné d’avance, surtout en phases finales.

Est-ce que les blessés, les départs et les coups durs que vous avez eus sont une force supplémentaire ?
Oui, on pense forcément à tous les joueurs qui vont être au bord. On a les journées continues durant la semaine d’entraînement et ils viennent, ils sont avec nous. On s’entraîne, on se dit qu’on a vraiment de la chance, qu’il y a beaucoup de joueurs qui ont été mis sur le carreau. Après, est-ce que c’est une force, je ne sais pas. Je pense qu’on aurait aimé les avoir avec nous sur le terrain. En tout cas, chacun aura une petite ou une grosse pensée pour les joueurs qui nous ont quittés cette saison. Pour moi c’est une motivation supplémentaire, j’ai envie de le faire pour nous, pour les joueurs qui sont sur le terrain, pour les entraîneurs mais aussi pour eux. Si on vient à faire quelque chose de beau à la fin, il y aura leur nom, ils auront fait partie de l’aventure.

Est-ce qu’il y a un secteur en particulier que vous redoutez à Mont-de-Marsan ?
C’est une équipe très opportuniste, on l’a vu sur le match aller ici (20-44). En terme de possession de balle, on a bien tenu le ballon et c’est vrai qu’on a été contré pas mal de fois. C’est une équipe très réaliste, donc il faut se méfier de tous ces ballons tombés parce qu’on sait très bien qu’il leur en faut peu pour scorer. Il faudra être vigilants de la première à la dernière minute.
 
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https://www.francebleu.fr/sports/rugby/julien-farnoux-usap-la-fete-ne-sera-belle-qu-avec-la-victoire-1524849802

Julien Farnoux (USAP) : "La fête ne sera belle qu'avec la victoire"

Juste avant la demi-finale USAP - Mont-de-Marsan, Julien Farnoux se confie. L'arrière de l'USAP revient sur la saison de son équipe, sur son parcours personnel à l'USAP. A l'image de cette génération PRO D2, le jeune joueur a connu des rebondissements en quatre années sang-et-or.

France Bleu Roussillon : Qu'est-ce qui a changé dans ce groupe USAP et à quel moment, personnellement, vous en êtes-vous rendu compte ?
Julien Farnoux : Je pense que le déclic s'est fait dès le début de saison. Avec ce staff renforcé, dès la pré-saison on a vraiment senti que le club voulait nous donner les moyens de réussir. On a tous eu un objectif commun. Je pense que le déclic dans nos têtes s'est fait à ce moment là, et on avait en plus déjà pris conscience de nos capacités la saison dernière. On avait à cœur de construire quelque chose sur des bases saines. Le premier match contre Bayonne a été un beau symbole pour démarrer cette saison, et ensuite on a confirmé à l'extérieur, à l'inverse des saisons précédentes.

FBR : Et vous avez senti ce groupe progresser ?
Julien Farnoux : On avait déjà des bases solides de la saison dernière et tous les mecs qui nous ont rejoint étaient vraiment des plus-values. On a pourtant eu des coups durs en début de saison. Le premier a été l’arrêt de carrière de Brice Mach, et il y en a eu d'autres ensuite. Heureusement que ce groupe est fort, parce que ça aurait pu péter à un moment donné. Le groupe s'est très vite resserré et c'est quelque chose qui nous a rendu plus solides. C'est facile de le dire maintenant, mais je le pense vraiment !

FBR : Et sur le terrain, comment ça se matérialise, en quoi ce groupe a-t-il mûri ?
Julien Farnoux : On est mieux dans l'approche, et je parle surtout du noyau dur des jeunes de la génération 92-93-94. On a tous commencé en même temps en Pro D2, on a une histoire commune et on a emmagasiné de l'expérience. On gère donc les matchs différemment. On les appréhende surtout avec plus de sérénité. On peut travailler plus précisément sur des détails, alors qu'avant on se concentrait sur nos performances personnelles. Avant je me mettais la pression sur des choses qui sont finalement aléatoires sur un match. Désormais, je me concentre sur les bases et sur ce que je peux apporter à l'équipe et le reste vient naturellement. Peut-être qu'on se laisse aussi moins parasiter par l'environnement et les ondes négatives.

FBR : Et quel match a été le déclic alors cette saison ?
Julien Farnoux : Pour moi, c'est le match à Carcassonne. Sincèrement, j'ai vraiment senti que ce n'était plus pareil qu'avant à l'extérieur. On passe une première mi-temps compliquée, mais on ne s'est pas affolés. On est rentrés aux vestiaires avec le score contre nous, et on s'est dit qu'on allait gagner ce match à coup sûr. Je n'ai pas vu un seul mec baisser la tête. C'est vraiment là que je me suis dit qu'enfin cette notion de match à domicile et à l’extérieur n'existait plus, et qu'on irait batailler partout pour ramener des points cette saison. C’est très important dans la construction d'un groupe, ça prend du temps, mais quand tu l'as, tu as des bases solides pour jouer en PRO D2.

FBR : A quoi vous attendez-vous ce dimanche pour la demi-finale au niveau de l'ambiance ?
JF : Ça fait quatre ans que j'évolue ici, et je sais l’engouement qu’il va y avoir ce dimanche. Rien que d'en parler, j'en ai des frissons. Le fait d'avoir vécu la demi-finale contre Agen laisse un souvenir exceptionnel. Ça fait un moment qu'on y pense mais ce serait se tromper que de penser que c'est un aboutissement. Ça va être un moment exceptionnel, mais pour qu'il soit magnifique, il faudra la victoire. Hâte d'y être, il ne faut pas se mettre de pression inutile, la fête ne sera belle qu'avec la victoire.

FBR : Ça représente quoi pour vous Julien de jouer à Aimé Giral ?
JF : Chaque match à Aimé-Giral, c'est la boule au ventre. C'est cette petite émotion de rentrer sur le terrain. Et en plus, c'est spécial ici. Ne serait-ce que de rentrer derrière les poteaux. Quand ça gagne, c'est quand même très sympa de voir la fête qu'il peut y avoir dans ce stade. C’est beau à voir ce sang & or, on a même droit à la chenille et à la ola. On jette toujours un coup d'oeil aux tribunes quand on se replace. J'aime bien aussi célébrer les essais de mes potes avec le public, et on se chambre parfois entre nous dans la semaine suivante. Mais sur le coup, on craque, on fait des trucs bizarres en voyant la foule se lever. Quand tu revois ensuite la video, tu te dis que t'étais dans un état second, mais c'est ce qui est beau ici, c'est l'ambiance du stade qui te fait faire ça.

FBR : On parle souvent de la maturité acquise par les jeunes joueurs qui sont là depuis le début de la ProD2, dont vous. Vous n'avez pas traversé que des moments faciles et de franche communion avec le public, est-ce que c'est ça aussi qui vous a aidé à grandir ?
JF : Je ne peux pas dire que ça n'a pas influé. C'est ce qui fait qu’aujourd’hui, on est tous plus matures. C'était des coups à prendre, c'était compliqué car en plus on était jeunes. En y repensant, ce sont des choses qui nous ont aidés à mûrir plus vite. On était des jeunes lancés dans le grand bain, dans un milieu compliqué, dans un club qui essayait de se restructurer. On devait absorber la pression car personne ne pouvait le faire à notre place. C'est ce qui a changé aussi aujourd’hui depuis l'arrivée de Christian (Ndlr : Lanta) et du nouveau staff, on sent que la pression extérieure est mieux gérée et on se concentre sur le sportif.

Mais aujourd'hui, je vous dirai que je suis content d'avoir vécu ces moments-là, parce que ça ne se passe pas comme ça dans tous les clubs. Quand je regarde derrière moi ces quatre années, je me dis que j'ai déjà vécu des choses que des mecs ne vivent pas en une carrière. Il ne faut rien renier, tout ça fait partie de notre aventure. Et si on y arrive cette année, ce sera du coup encore plus beau.

FBR : Vous êtes en demi-finale, et comme les autres équipes donc... à deux victoires du Top 14! L’éternel débat est de savoir si la marche n'est pas trop haute, et si vous avez le niveau de l'élite du rugby. Qu'en pensez-vous ?
JF : Personne ne le sait, pas même nous. Je regarde les matchs chaque weekend et c'est vrai que ça tape fort, que c'est un cran au-dessus. Mais si on n'y croyait pas et qu'on ne se sentait pas capables, on ne bataillerait pas tous les week-ends. Je comprends que les gens soient sceptiques, mais c'est paradoxal. Souvent j'entends des gens dire qu'on a un effectif de Top 14, et quand on s'en approche, on va entendre que c'est une connerie, qu'il ne faut pas monter. C'est comme ça ici.

On verra, on n'y est pas encore, peut-être qu'il faudrait aller en Top14 pour voir ce que ça donne. De toute façon, on va affronter des équipes qui ont autant envie que nous d'y aller, donc ça va être très très compliqué. J'entends dire qu'on est déjà en finale parce qu'on est à domicile : c'est des conneries. Et dire aussi qu'on va se faire éclater à tous les matchs si on monte en Top14 : c'est des conneries aussi. Agen avec un effectif stable par rapport à la saison dernière s'en sort très bien ! A nous surtout de ne pas nous laisser parasiter par toutes ces projections.

FBR : Votre parcours personnel à l'USAP est aussi fait de rebondissements. Vous aviez signé à Albi il y a deux ans à la même époque, avant de finalement rester à la demande du club. Avec le recul, quel sentiment vous laisse ce faux départ ?
JF : Ça reste un mauvais souvenir, un moment très difficile à vivre. J’ai poireauté jusqu'au dernier moment, je ne savais pas ce que le staff voulait de moi. J’entendais qu'on voulait me garder, mais aussi qu'on ne voulait pas. Dans ma vie privée c’était le moment où j'allais être papa. C’était donc plusieurs responsabilités qui arrivaient et que j’allais devoir gérer. J’ai eu ces contacts avec Albi, et j'ai signé rapidement pour tourner la page. Je voulais être à l'abri. Le destin a fait que je suis resté ici et que ça s'est bien passé ensuite. Au final, je suis content d'être resté car j'ai eu du temps de jeu. J'ai peut-être une petite étoile au-dessus de moi. Quand j'y repense, ça me fait sourire, comme quoi la roue tourne. Personnellement, ça a été un tournant en tout cas.

FBR : Votre petite étoile s'appelle-t-elle Patrick Arlettaz ?
JF : Je ne vais pas dire ça sinon ça va faire fayot, et ce n'est pas dans mon tempérament. Mais je ne peux pas m'en cacher, j'ai sportivement complètement adhéré à son projet de jeu, et il m'a fait confiance très rapidement. Il a changé pas mal de choses dans ma façon de jouer, mais aussi dans le jeu collectif. Oui il a été très important, mais pas seulement pour moi. C'est quelqu'un de droit et on sait où on va. C'est vrai que son arrivée m'a fait du bien car oui, je sortais d'un moment difficile. J’ai retrouvé la joie de rejouer, le sourire de revenir aux entraînements, et c'est quand même la base de notre métier.
 
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https://www.lindependant.fr/2018/04/29/usap-grenoble-lobstacle-vers-le-top-14,3919697.php

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    Karl Chateau et les Usapistes ont rendez-vous à Ernest-Wallon. - Photo Michel Clementz

USAP - Grenoble, l’obstacle vers le Top 14
Dimanche, à Toulouse, l’USAP affrontera Grenoble : le vainqueur sera promu en Top 14.

Le journaliste est une personne pressée. La victoire acquise face à Mont-de-Marsan (28-8), en chaussette ou caleçon, selon les goûts, les quelques Catalans qui se sont présentés en conférence d’après-match n’ont pu éviter les questions sur la finale qu’attend tout un peuple. Et maintenant, Grenoble ?

Pour la beauté du geste
Comme pour les barrages, il y a neuf jours, les Usapistes se sont réunis devant leur télé samedi. En première loge pour admirer la démonstration de force de Grenoble sur la pelouse de Montauban (15-22). « Ils sont allés se le chercher dans la cuvette, sous pression, souffle l’ailier Jonathan Bousquet, mine impressionnée. Aujourd’hui, ce sont certainement eux qui proposent le plus beau jeu de Pro D2. » Un titre que lui dispute sans doute l’USAP. Dimanche à 15 h, c’est donc dans l’antre du beau jeu à la française, le stade Ernest-Wallon de Toulouse, que les deux s’écharperont. Pas pour un concours de freestyle, mais bien pour un aller direct vers le Top 14. Grenoble en vient, l’USAP n’a jamais accepté de ne plus en être. « Deux gros clubs, deux beaux clubs, deux gros budgets, deux bastions de rugby », empile Christophe Laussucq, coach montois impuissant. En suivant, l’ancien demi de mêlée livre une des possibles clefs de ce duel : « Si la mêlée catalane prend le pas sur celle de Grenoble comme elle a su le faire aujourd’hui, je pense clairement aux chances des Catalans. »
Yeux rougis, paupières tremblotantes, petit sourire bienheureux, le coach Patrick Arlettaz semblait bien loin de telles considérations. « Il faut se projeter, mais on ne va pas le faire ce soir (dimanche), réclamait-il comme une supplique. Je n’en ai pas envie et j’en suis incapable. » Mais il ne faut non plus trop le pousser pour qu’il lâche un petit tacle bien senti, se rappelant au bon souvenir de Julien Tastet, capitaine du Stade Montois et auteur d’une « sortie » médiatique cette semaine. « On sait très bien qu’on n’est pas champions ce soir. J’ai vu dans les journaux qu’on croyait qu’on était déjà en Top 14, qu’on était déjà en finale, glisse l’ancien centre sans en rajouter. Non, on ne se croyait pas en finale, mais maintenant on l’est. On ne se croit pas en Top 14 non plus. J’espère que ça va nous porter la même chance. »

Carbou : « Le bout de bois en Catalogne »
Joint samedi soir, veille de la victoire de l’USAP, Christian Lanta éludait poliment les analyses sur Grenoble. Tout juste glissait-il qu’« on s’aperçoit que les équipes qui jouent à l’extérieur n’ont aucune pression. Elles ont tout à gagner. » Au vu de l’invasion de supporters sang et or annoncée sur la capitale de l’Occitanie et de l’éloignement de l’Isère, les Catalans méditeront les paroles de leur directeur sportif.
Après un début de saison canon (neuf victoires sur les onze premiers matches), le FCG a baissé de pied. Jusqu’à sévèrement inquiéter les suiveurs de la Pro D2. L’USAP n’y est pas pour rien. Au match aller, Selponi and co avaient donné une leçon de jeu aux Grenoblois (42-23). C’était le genre de semaines qui comptent. Entre le décès d’Alewyn Joubert, le dernier match de Jacques-Louis Potgieter à qui sera détecté une tumeur au cerveau plus tard et le besoin de se racheter après une défaite humiliante face à Mont-de-Marsan, deux semaines plus tôt (20-44 à Aimé-Giral).

Pour la première fois, Grenoble était tombé de son piédestal (42-23). Quelques mois plus tard, l’USAP viendra s’imposer au stade des Alpes (17-24). Samedi dernier, dans nos colonnes, Tom Ecochard jugeait d’ailleurs que ce match avait servi de tremplin à l’USAP. « Après notre victoire à Grenoble, ça a commencé à changer dans les têtes », jugeait le demi de mêlée. Voilà pour l’historique récent. « Une fois que t’es en finale, tout ce que t’as fait pendant la saison ne compte plus, personne ne s’en souvient, balaye Mathieu Acebes d’un revers de main. Tout le monde se souviendra du match de la semaine prochaine et pas des autres. Ce qui est important, c’est ce qui arrive. »
Dimanche soir, joueurs et staff juraient de ne plus se quitter. Une promesse en écho à une autre, bien plus lointaine. « Après le Stade Français ici, en amical (début août), on s’était dit qu’on irait au bout », dévoile Bousquet. « La semaine va être longue, on est tous impatients et excités de jouer cette finale », salive le talonneur Raphaël Carbou, auteur d’une grande prestation, et qui jurait de « tout faire pour ramener le bout de bois en Catalogne ». Arlettaz, yeux embués : « On en veut plus, on a envie de continuer le rêve. Et puis il est pas loin quoi !


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https://www.francebleu.fr/sports/rugby/l-usap-est-en-finale-de-pro-d2-1525008861

L'USAP est en finale de Pro D2 !

Les Catalans ont largement dominé Mont-de-Marsan (28-8) en demi-finale, dans un stade Aimé-Giral bouillonnant. L'USAP affrontera Grenoble pour une place en Top 14.
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Le stade Aimé-Giral était comble pour cette demi-finale de ProD2 © Radio France - Mathieu Ferri

L'USAP n'est plus qu'à une marche du Top 14. Les Catalans ont largement battu Mont-de-Marsan ce dimanche après-midi à Aimé-Giral, en demi-finale de Pro D2. Un stade archi-comble, et une ambiance de feu, avec 14.466 spectacteurs.

Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir un premier essai des sang et or, par Alan Brazo, ce qui a permis aux joueurs de Perpignan de mener 10-3 à la mi-temps. Le tout sur un terrain gras, à cause de la pluie tombée en abondance juste avant le coup d'envoi.

Un carton rouge qui fait tout basculer
Puis tout s'est accéléré à la 45e minute, avec un carton rouge pour le Stade Montois.

Face à des Landais réduits à quatorze joueurs, l'USAP a pu encore plus dérouler son jeu, et inscrire deux essais coup sur coup, avec un score de 28-3 à l'heure de jeu.

Les joueurs de Mont-de-Marsan parviennent tout de même à marquer un essai dans la foulée, pour réduire légèrement le score à 28-8.

L'USAP affrontera Grenoble en finale le 6 mai prochain, au stade Ernest-Walllon de Toulouse. Le vainqueur montera directement en Top 14.

Plus d'infos à suivre.
 
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https://www.lindependant.fr/2018/04/29/usap-prets-pour-la-lutte-finale,3919704.php

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    Rendez-vous dimanche prochain à Toulouse pour les Catalans de l’USAP. Après avoir marché hier sur le ventre des Montois, ils affronteront Grenoble en finale. Le Top 14 n’est plus qu’à 80 minutes. - M. C.

Prêts pour la lutte finale
Forcément, quand une équipe joue à seize, ça aide. Ce bonheur-là, indicible et indescriptible, l’USAP l’a vécu en grand format face au Stade Montois (victoire 28-8), dimanche après-midi dans un stade Aimé-Giral en fusion, galvanisé par 14 466 spectateurs.

« On a vécu un moment très fort dont on se rappellera toute notre vie », dira le talonneur Raphaël Carbou. Dans une Cathédrale assourdissante, couverte d’oriflammes et excitée comme à ses plus belles heures, le public catalan a chanté une sublime partition qui trouvera son prolongement, dimanche prochain à Toulouse, pour la grande finale face à Grenoble.
Contrairement à ce qu’indiquait la maigreur du tableau d’affichage à la mi-temps (10-3), les sang et or n’ont jamais tremblé pour marcher sur le ventre de leurs adversaires, dépassés dans tous les secteurs de jeu, surtout en conquête. Et s’il avait fallu gravir le Canigou pieds nus dans la neige, Mathieu Acebes, Genesis Mamea Lemalu, Enzo Forletta et leurs partenaires auraient drainé dans leur sillage tout un département, affamé par une si longue attente quatre ans après la relégation du club en Pro D2. « J’avais dit aux joueurs il y a un an et demi qu’Aimé-Giral est le plus bel endroit du monde quand on gagne. Ils ont vu que je ne leur avais pas menti », triompha l’entraîneur Patrick Arlettaz, très ému en conférence de presse, au point de zapper tout commentaire technique, fait rarissime chez lui.
Finalement, le seul suspense vint de la pluie, quand une grosse averse tomba pile-poil au coup d’envoi. On ne sait trop si les sang et or subirent la pression ou si le ballon-savonnette était incontrôlable, toujours est-il que l’USAP cumula une petite dizaine d’en-avants en première période. Une frustration qui l’empêcha de développer son jeu et de concrétiser sa domination, alors qu’elle avait pris sans attendre l’ascendant en mêlée et en touche, une supériorité qui ne la quitta jamais.
Rétrospectivement, il apparaît que si Mont-de-Marsan n’a jamais existé dans la partie, les Landais ont quand même tenté un énorme coup de bluff, dimanche à Aimé-Giral. Cela commença par leur entrée sur le terrain à l’échauffement, en rangs serrés, béret sur la tête. Puis ils retournèrent aux vestiaires longeant au plus près la tribune Desclaux et ses enragés de supporteurs. Et enfin, ils prirent le score dès la 2e minute sur pénalité avant de défendre leur camp comme des chiens. Quand on n’a que l’intox...

Les « gros » ont mis au supplice la mêlée des Montois
L’USAP mit néanmoins une demi-heure pour déflorer le score, grâce à un contre d’Alan Brazo sur Christophe Loustalot à dix mètres de l’en-but. Explosion de joie dans le stade. Comme une délivrance. Jusque-là, les « gros » avaient tenu la baraque, en mettant au supplice le pack montois. Et le public monta en puissance, prélude à une folle farandole. On a loué toute la saison la philosophie d’Arlettaz dans l’animation générale mais le travail de l’ombre de l’entraîneur des avants Perry Freshwater a trouvé sa récompense au meilleur moment.
Car soudain, la lumière fut. « On a vu qu’il faisait soleil en deuxième mi-temps, on s’est dit, tiens, c’est sympa ! », témoigne Acebes. Tout un symbole. L’occasion de tuer le match dix minutes plus tard par Chateau, pour un essai plein de rage. Il faut dire que le « SM », bien masochiste sur le coup, y avait mis du sien en étant réduit à quatorze à la suite du carton rouge infligé à Dan Malafosse (47e). C’en était définitivement terminé des espoirs des Montois, une faute professionnelle qui offrit à l’USAP le luxe de faire tourner tout son effectif avant l’heure de jeu. Dans un duel valant plus par son intensité que par sa qualité technique, il y eut tout de même un sacré éclair signé Acebes. Lancé dans une cavalcade de cinquante mètres dont il a le secret, l’ailier sang et or fit chavirer la Cathédrale et scella du même coup tout intérêt au match. « On a gagné à l’usure. En phases finales, on ne gagne pas autrement », asséna Patrick Arlettaz.
Il est peut-être salutaire pour l’USAP de ne pas avoir réalisé une prestation totalement aboutie, histoire de ne pas éprouver le sentiment d’avoir joué une finale avant l’heure. Dimanche, au stade Ernest-Wallon, ce sera une autre paire de manche face à Grenoble, un adversaire d’un calibre bien supérieur. « Aujourd’hui (dimanche), on était sûr de notre fait. Ce n’est pas de l’arrogance, juste une évidence


 
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https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2017-2018/fidele-a-sa-philosophie-l-usap-peut-desormais-rever-du-top-14_sto6734125/story.shtml

Fidèle à sa philosophie, l'Usap peut désormais rêver du Top 14

Malgré un statut de favori à assumer, la pression des phases finales et la pluie, invitée de dernière minute, Perpignan est resté fidèle à ses principes de jeu face au Stade Montois. Les Catalans ne sont plus qu’à quatre-vingt minutes de retrouver l’élite du rugby français.

C’était le match à ne pas perdre, la fête à ne pas gâcher. Ce dimanche à Aimé-Giral, les 14 466 spectateurs de la cathédrale catalane ne s’imaginaient pas revivre pareille mésaventure qu’en 2015, et cette élimination après prolongations contre Agen (32-32), en demi-finale d’accession. Dans un contexte totalement différent, les Sang et Or devaient cette fois-ci gérer leur statut d’épouvantails de la Pro D2, et la pression qui repose sur les épaules du favori à la montée en Top 14. Mission accomplie pour les coéquipiers de Lifeimi Mafi, restés fidèles à leur philosophie de jeu malgré une première demi-heure poussive.

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Entre maladresses et signes de nervosité, les Roussillonnais ont semblé vouloir trop bien faire, trop vite, donnant au Stade Montois l’opportunité de rester au contact malgré (déjà) une nette domination catalane. Patience et lucidité ont alors été les maitre-mots d’une Usap alors bâillonnée. Mais dont les premières frasques offensives laissaient paraître des certitudes inébranlables.

Éblouissante troisième ligne
Auteurs de 105 essais au cours de la phase régulière, et gravitant autour d’une moyenne de 5,1 réalisations dans leur antre d’Aimé-Giral cette saison, les Sang et Or ne se sont pas réinventés ce dimanche. Sans surprise, et malgré son retard à l’allumage, la "touche Patrick Arlettaz" a permis aux Catalans de venir à bout d’un Stade Montois trop peu fringant. Larges vainqueurs il y a six mois jour pour jour en terres perpignanaises, les Landais n’ont cette fois-ci pas existé. Un carton rouge (Dan Malafosse, 46e) puis deux essais coup sur coup (Karl Chateau 50e, Mathieu Acebes 55e) ont très rapidement éteint les espoirs du SMR, battu en demi-finale pour la troisième saison d’affilée. Au coeur d’une rencontre devenue à sens unique, c’est Alan Brazo, plein de malice et d’opportunisme, qui vint débloquer le compteur de sa formation et délivrer les travées d’Aimé-Giral juste avant la pause.

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Symbole d’une troisième ligne catalane qui a survolé la rencontre, Karl Chateau s’est offert l’essai du break au retour des vestiaires, et quelques minutes après avoir fait dégoupiller le deuxième ligne montois Dan Malafosse. Sans parler de la suprématie du Samoan Genesis Mamea Lemalu, qui n’aura trouvé du répondant que dans les charges du numéro 8 adverse Laurence Pearce.

Mathieu Acebes : "Des moments uniques"
Plus forte sur chaque impact et maître de la possession, l’Usap a finalement coupé court au débat. "Ce match a été très compliqué. D’autant plus avec cette belle averse qui a humidifié le terrain juste avant le coup d’envoi. Je peux vous assurer que ça a tapé sur le terrain. L’Usap est vraiment aller se la chercher" tempère Mathieu Acebes, qui ne manquait pas d’ironie après la rencontre : "Il y avait du soleil au retour du vestiaire. On s’est dit que c’était sympa ! Plus sérieusement, il fallait appuyer sur sur cette entame de seconde période. L’équipe n’a pas douté et a tenu son rang. Nous avons imposé notre jeu, et ça a fini par payer. Je pense qu’on les a usés physiquement" poursuit l’auteur du troisième essai catalan, au terme d’un véritable exploit personnel.

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Habitué aux phases finales de Pro D2 avec Pau, le facteur X de l’Usap a tenu à féliciter son public : "J’ai rarement joué dans des stades comme ça. Ce sont des moments uniques." Chiffres à l’appui, les 14 466 spectateurs du stade Aimé-Giral ont battu le record d’affluence de l’Usap en deuxième divisant, datant de la précédente demi-finale, contre Agen en 2015. Une ambiance survoltée, qui n’a pas manqué de plaire à Patrick Arlettaz. "On fait ce métier pour vivre des émotions, et aujourd’hui, il y en avait beaucoup. Je suis très fier, c’est un groupe qui le mérite. On avait vraiment très envie de la gagner, vraiment" insistait l’entraîneur des trois-quarts perpignanais, avant d’ajouter une touche d’humour : "Je n’aime pas passer pour un menteur. Quand je suis arrivé il y a un an et demi, j’ai dit aux joueurs qu’Aimé-Giral était le pire lieu pour perdre quand on joue au rugby, mais surtout que c’est le plus bel endroit du monde quand on y gagne. Et je suis content, car ils ont tous confirmé que j’avais dit la vérité."

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Et maintenant, Grenoble
À peine la joie d’une importante victoire évaporée, qu’à Perpignan les esprits vont très rapidement devoir se tourner vers une échéance encore plus capitale. Une finale de Pro D2 dimanche prochain à Toulouse, et quatre vingt minutes qui pourront reconduire l’Usap vers l’élite du rugby français. "Il faut se projeter, mais pas ce soir. Je n’en ai pas envie et j’en suis incapable de toute façon. Mais ne vous inquiétez pas, on sait que ne nous sommes pas encore champions" lâchait Patrick Arlettaz, encore sous le coup du succès de sa formation.

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Plus lucide, Raphaël Carbou insistait sur le fait que "les compteurs sont remis à zéro. Il va falloir reproduire le même effort". D’autant qu’en face, Grenoble vient de faire gonfler les statistiques des équipes parvenant à gagner une demi-finale à l’extérieur. "Je pense qu’on va s’accorder quelques heures de répit, mais ce soir nous restons ensemble avec le staff pour basculer de suite sur Grenoble. La semaine va être longue, je suis très impatient à l’idée de jouer cette finale, et on a tous à coeur de finir le travail" conclue le talonneur de l’Usap. Raphaël Carbou, qui incarne avec Enzo Forletta, Alan Brazo ou encore Julien Farnoux, cette génération qui a débuté son parcours en Pro D2 avec Perpignan en septembre 2014. Une bande de mecs qui rêve du Top 14 depuis tant de temps.

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BONUS :
Les anciens de l’@usap_officiel au soutien pour cette demie ! Et quels soutiens :top: @Sebtao @DanCarter #USAPSMR
https://twitter.com/AnneSoBernadi/status/990574342500122624
 
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Prêts pour la lutte finale

Forcément, quand une équipe joue à seize, ça aide. Ce bonheur-là, indicible et indescriptible, l’USAP l’a vécu en grand format face au Stade Montois (victoire 28-8), dimanche après-midi dans un stade Aimé-Giral en fusion, galvanisé par 14 466 spectateurs.

On a vécu un moment très fort dont on se rappellera toute notre vie », dira le talonneur Raphaël Carbou. Dans une Cathédrale assourdissante, couverte d’oriflammes et excitée comme à ses plus belles heures, le public catalan a chanté une sublime partition qui trouvera son prolongement, dimanche prochain à Toulouse, pour la grande finale face à Grenoble.
Contrairement à ce qu’indiquait la maigreur du tableau d’affichage à la mi-temps (10-3), les sang et or n’ont jamais tremblé pour marcher sur le ventre de leurs adversaires, dépassés dans tous les secteurs de jeu, surtout en conquête. Et s’il avait fallu gravir le Canigou pieds nus dans la neige, Mathieu Acebes, Genesis Mamea Lemalu, Enzo Forletta et leurs partenaires auraient drainé dans leur sillage tout un département, affamé par une si longue attente quatre ans après la relégation du club en Pro D2. « J’avais dit aux joueurs il y a un an et demi qu’Aimé-Giral est le plus bel endroit du monde quand on gagne. Ils ont vu que je ne leur avais pas menti », triompha l’entraîneur Patrick Arlettaz, très ému en conférence de presse, au point de zapper tout commentaire technique, fait rarissime chez lui.
Finalement, le seul suspense vint de la pluie, quand une grosse averse tomba pile-poil au coup d’envoi. On ne sait trop si les sang et or subirent la pression ou si le ballon-savonnette était incontrôlable, toujours est-il que l’USAP cumula une petite dizaine d’en-avants en première période. Une frustration qui l’empêcha de développer son jeu et de concrétiser sa domination, alors qu’elle avait pris sans attendre l’ascendant en mêlée et en touche, une supériorité qui ne la quitta jamais.
Rétrospectivement, il apparaît que si Mont-de-Marsan n’a jamais existé dans la partie, les Landais ont quand même tenté un énorme coup de bluff, dimanche à Aimé-Giral. Cela commença par leur entrée sur le terrain à l’échauffement, en rangs serrés, béret sur la tête. Puis ils retournèrent aux vestiaires longeant au plus près la tribune Desclaux et ses enragés de supporteurs. Et enfin, ils prirent le score dès la 2e minute sur pénalité avant de défendre leur camp comme des chiens. Quand on n’a que l’intox...

Les « gros » ont mis au supplice la mêlée des Montois
L’USAP mit néanmoins une demi-heure pour déflorer le score, grâce à un contre d’Alan Brazo sur Christophe Loustalot à dix mètres de l’en-but. Explosion de joie dans le stade. Comme une délivrance. Jusque-là, les « gros » avaient tenu la baraque, en mettant au supplice le pack montois. Et le public monta en puissance, prélude à une folle farandole. On a loué toute la saison la philosophie d’Arlettaz dans l’animation générale mais le travail de l’ombre de l’entraîneur des avants Perry Freshwater a trouvé sa récompense au meilleur moment.
Car soudain, la lumière fut. « On a vu qu’il faisait soleil en deuxième mi-temps, on s’est dit, tiens, c’est sympa ! », témoigne Acebes. Tout un symbole. L’occasion de tuer le match dix minutes plus tard par Chateau, pour un essai plein de rage. Il faut dire que le « SM », bien masochiste sur le coup, y avait mis du sien en étant réduit à quatorze à la suite du carton rouge infligé à Dan Malafosse (47e). C’en était définitivement terminé des espoirs des Montois, une faute professionnelle qui offrit à l’USAP le luxe de faire tourner tout son effectif avant l’heure de jeu. Dans un duel valant plus par son intensité que par sa qualité technique, il y eut tout de même un sacré éclair signé Acebes. Lancé dans une cavalcade de cinquante mètres dont il a le secret, l’ailier sang et or fit chavirer la Cathédrale et scella du même coup tout intérêt au match. « On a gagné à l’usure. En phases finales, on ne gagne pas autrement », asséna Patrick Arlettaz.
Il est peut-être salutaire pour l’USAP de ne pas avoir réalisé une prestation totalement aboutie, histoire de ne pas éprouver le sentiment d’avoir joué une finale avant l’heure. Dimanche, au stade Ernest-Wallon, ce sera une autre paire de manche face à Grenoble, un adversaire d’un calibre bien supérieur. « Aujourd’hui (dimanche), on était sûr de notre fait. Ce n’est pas de l’arrogance, juste une évidence », résume le « rouquin ». Il serait étonnant que la route menant au Top 14 soit aussi aisée. Mais avec l’aide du public...


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https://www.lindependant.fr/2018/05/01/video-finale-prod2-les-guichets-daime-giral-pris-dassaut-ce-mardi-matin-pour-les-derniers-billets,3983838.php

Finale ProD2: les guichets d’Aimé-Giral pris d’assaut ce mardi matin pour les derniers billets

A 7h ce mardi, ils sont déjà plus de 100 supporters à vouloir décrocher les précieux sésames.

La ruée vers les places a démarré très tôt mais à 9 h, à l'ouverture des guichets d'Aimé-Giral, les supporters de l'USAP ont laissé exploser leur joie.

Ni le réveil matinal, ni 10 petits degrés au mercure ne pouvaient les arrêter en ce jour férié. A 7h ce mardi, plus de 100 personnes, des abonnés, faisaient le pied de grue devant Aimé-Giral pour obtenir les dernières places pour la finale de Pro D2 entre l’USAP et Grenoble (dimanche 15h à Toulouse).

Certains à 4 h du matin patientaient déjà... « La prochaine fois, on prendra la tente » s’amusent certains. Ils viennent d’Arles, de Perpignan, de Corneilla...

Devant la cathédrale, on refait le match de la demi-finale contre Mont-de-Marsan, on grignote des croissants ! Dans la foule : « Franchement on les aime nos joueurs pour faire ça ».

Au total, 4000 places sont mises en vente ce matin par l'USAP.
 
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https://www.francebleu.fr/sports/rugby/cette-haie-d-honneur-que-l-usap-n-oubliera-pas-1525124083

Cette haie d'honneur que l'USAP n'oubliera pas

On l'a dit et redit, le public d'Aimé Giral a été fantastique et a poussé l'USAP vers la finale de PRO D2. Parmi toutes les scènes de joie, de liesse et de fusion, les joueurs l'avouaient après coup : la haie d'honneur d'avant match restera inoubliable.

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La haie d'honneur pour accueillir l'USAP avant la demi-finale © Radio France - Mathieu Ferri

Plusieurs jours avant cette demi-finale, sur les réseaux sociaux, les supporters se concertaient et s'étaient fixés cet objectif : faire une haie d'honneur mémorable aux joueurs lors de leur arrivée au stade Aimé-Giral. Une fois l'horaire d'arrivée des joueurs annoncée sur France Bleu Roussillon, la plupart se sont organisés mais l’improvisation sur le moment est restée reine.

12h50, dimanche, le bus des joueurs se gare et ils commencent la traversée du parking entre les voitures tout en entendant à quelques mètres d'eux, une foule bruyante et déterminée qui les attend. Mathieu Acébès et Jonathan Bousquet sont les premiers à fendre la foule. Karl Chateau et Julien Farnoux arrivent ensuite, les regards se ferment. Les autres suivent. Indéniablement, certains luttent contre l'émotion. D'autres arrivent à gérer sans souci, d'autres encore donnent l'impression de puiser un peu d'énergie dans ce public.

Dès la fin du match, les joueurs ont évoqué ce moment fort. Pour Raphaël Carbou, l'ambiance, et particulièrement cette haie d'honneur, est quelque chose "dont je me rappellerai toute ma vie. C'est bête mais la descente du bus et l'entrée sur la pelouse resteront gravés et si ça se trouve on se souviendra plus de ça que du match. On a eu une chance inouïe".

Pour l'ailier Jonathan Bousquet : "les supporters ont fait monter la pression tout de suite, ils nous ont mis direct dans le truc. c'était un gros moment, un bon moment, ça fera partie des grands souvenirs. On s'y attendait, on s'était préparé mais t'as toujours le choc émotionnel quand t'arrives, c'était vraiment super, c'était un superbe moment."

"Après cette haie d'honneur, le vestiaire était beau"

Il y a beaucoup de jeunes joueurs dans cet effectif et pourtant le plus ému semblait vraiment être, au regard des images, Christian Lanta qui a pourtant connu bien des choses dans le rugby. Dans Lundi, c'est rugby il est revenu sur ce moment de communion rare et unique : "si je n'étais pas passionné je ne serais pas là. Patrick (Arlettaz) m'avait prévenu et préparé en me disant que malgré mes trente ans de vécu dans le rugby j'allais peut-être vivre des choses exceptionnelles. Preuve qu'on ne se prépare jamais à choses là, il y avait de l'émotion.

Ca donne une force de réussir car on est face à nos responsabilités dans un moment comme ça. On n'a pas le droit à l'échec, on n'a pas le droit de trahir cette cause-là. Les joueurs l'ont ressenti même s'ils étaient déjà déterminés. Ils se sont servis de cette force et après cette haie d'honneur, le vestiaire était beau. Il y avait très peu de mots mais dans les attitudes, dans les comportements, dans la manière de se toucher, de se taper sur l'épaule et de se préparer au match, ça a été un moment très fort qui restera dans ma mémoire. Ce vestiaire était vraiment beau avant le match. on sentait vraiment que la force s'était transférée chez les joueurs"

L'USAP est dimanche en finale et les supporters ne rêvent que d'une chose ; refaire la même aux joueurs. Si l'arrivée au stade Ernest-Wallon se fait comme d'ordinaire un jour de match du Stade toulousain, le bus se gare devant l'entrée des vestiaires et passent devant la foule. Les arrivées à Toulouse sont déjà d'ordinaire toujours de beaux moments sous une tribune qui fait résonner les cris des supporters, les Catalans ont à peine besoin de ça.


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https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2017-2018/perpignan-la-bete-noire-du-fcg_sto6735175/story.shtml

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Perpignan, la bête noire du FCG ?

Sur les dix derniers affrontements entre Catalans et Isérois, les Usapistes se sont imposés à sept reprises. En phase régulière cette saison, le score est de 2-0 à l'avantage des Perpignanais.
7 victoires pour l'Usap sur les 10 derniers matchs contre Grenoble

Perpignan-Grenoble. Deux bastions historiques du rugby français se retrouvent dimanche à Ernest-Wallon pour se disputer le bouclier de Pro D2 et un ticket pour le Top 14. Pour autant, Perpignanais et Grenoblois ne sont pas tellement croisés ces derniers temps. On recense "seulement" dix confrontations lors des quinze dernières années. Le fait d'allers-retours entre l'élite et la seconde division de la part des deux clubs.

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Berend Botha - PerpignanIcon Sport

Avant cette année, il faut remonter à la saison 2013-2014 de Top 14 pour retrouver trace d'un affrontement entre Catalans et Isérois. Cette saison-là, les deux clubs s'étaient imposés à domicile. Un équilibre qui ne se ressent pas sur la totalité des quinze dernières années... Et pour cause, en dix confrontations, les Perpignanais comptent sept victoires parmi lesquelles les deux succès décrochés cette année face aux Grenoblois (24-17, le 25 janvier au Stade des Alpes, et 42-23 le 12 novembre dernier à Aimé-Giral). Un petit ascendant psychologique avant de se retrouver dimanche ? Peut-être, mais sur une finale tous les compteurs sont remis à zéro...
 
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https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2017-2018/comment-lusap-a-construit-son-leadership-en-plein-coeur-de-lhiver_sto6735154/story.shtml

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Comment l’Usap a construit son leadership en plein coeur de l’hiver

On leur promettait quelques remous une fois l’été indien achevé, mais en dépit d’un jeu porté sur l’offensive, les Catalans ont évité le creux de la vague au cours de la deuxième partie de saison. Mieux encore, c’est pendant cette période que Perpignan a déboulé vers la première place du championnat.
Passera-pas l’hiver, vraiment ? S’il est d’usage que mercure frileux ne fasse bon ménage avec un rugby ambitieux, l’Usap s’est pourtant sublimée au coeur de l’hiver cette saison. Là où nombre d’observateurs s’interrogeaient sur les capacités d’adaptation du club catalan à des conditions climatiques plus rudes, Perpignan a répondu par une incroyable série de succès en 2018. Sans abandonner leur "total rugby", les Sang et Or ont su se réinventer et ajouter plusieurs cordes à leur arc. Décryptage d’un trimestre salvateur pour le leader de la phase régulière.

9 victoires en 10 matchs entre décembre et février, un coup d’accélérateur décisif
Pas besoin de sortir les calculatrices pour s’en rendre compte : l’Usap doit sa première place à son milieu de parcours cette saison. Après un mois d’octobre passé à toussoter, contrarié par les claques reçues à Aurillac et contre le Stade Montois à Aimé-Giral, la formation usapiste a d’un coup d’un seul déposé le simple costume de candidat aux phases finales pour endosser l’apparat de favori au titre et à la montée en Top 14.

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Patrick Arlettaz, entraîneur de l'USAPIcon Sport

Au prix d’une incroyable série de neuf victoires en l’espace de dix rencontres, les Catalans ont paru inarrêtables entre décembre et février. Les habituelles orgies de rugby auxquelles assistait Aimé-Giral - bien échauffé par ce diabolique 66-6 contre Bayonne dès la première journée - ont nuancé vers un jeu beaucoup plus pragmatique dès les premiers caprices de la météo. Une retouche nécessaire, rapidement assimilée par les Catalans, et qui a permis aux joueurs du trio Lanta-Arlettaz-Freshwater de monter en puissance. Si l’hégémonie catalane n’a pas rivalisé avec celle de Montauban en début d’exercice (12 victoires en 13 matchs, NDLR), elle a permis aux Sang et Or de surenchérir sur un rythme déjà bien élevé et de chiper la place de leader aux Tarn-et-Garonnais.

Série d’hold-up à l’extérieur
Gâté, Aimé-Giral l’a été cette saison. Difficile pour les Catalans de rester fidèles à des standards surélevés (40 points et de 5 essais inscrits en moyenne par match à domicile). Un accroc contre Béziers (22-23), le seul de l’hiver finalement qui "avait fait beaucoup de mal à la tête" rappelait Patrick Arlettaz la semaine dernière, et quelques minimums syndicaux face à Narbonne (26-3) et Vannes (16-12) ont ponctué le début d’année 2018. Contre les Bretons, la formation de Patrick Arlettaz n’avait d’ailleurs pas récolté le bonus offensif. La seule fois de ses treize succès à domicile cette saison. Qu’importe, Perpignan est parvenu à passer les écueils de l’hiver sur sa pelouse, avant de se transfigurer à l’extérieur.

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Assistant coach Patrick Arlettaz - PerpignanIcon Sport

Exit le jeu à outrance. Place à une Usap terriblement sereine et à l’esprit de "tueuse au sang-froid". Car là aussi est la plus grande marge de progression des Sang et Or cette saison : savoir gagner à l’extérieur, une recette qui a longtemps échappé à la culture catalane, avant de se révéler comme l’arme fatale des Roussillonnais. Sept succès et un match nul hors de leurs bases lors de cet exercice 2017-2018, dont une série de quatre victoires à l’extérieur réalisée au cours de cette même période hivernale.

Derniers faits d’armes à Montauban et… Grenoble !
Parmi les coups d’éclat de l’Usap, ni la logique implacable à Dax (16-26), ni le hold-up de Romuald Seguy à Vannes (22-23) ne concurrence les solides succès des Catalans sur les pelouses de Montauban (20-22) et de Grenoble (17-24). Deux victoires références pour l’Usap, et qui auront valu leur pesant d’or dans les calculs finaux. Sa première place, Perpignan est allé se la chercher dans l’antre de ses concurrents directs. Deux succès inhibés de confiance et preuves absolues de la force mentale des Catalans cette saison. Les Isérois, que Perpignan retrouvera dimanche à Ernest-Wallon, s’en souviennent encore. Cet énième coup de force, l’Usap le doit à un refrain répété implacablement hors de ses bases.

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Enzo Selponi of PerpignanIcon Sport

Enzo Selponi a crucifié Sapiac, Jean-Bernard Pujol le stade des Alpes. Symboles d’une équipe irrésistible au cours de la dernière demi-heure, parvenue très souvent à combler un rebours d’une dizaine de points pour finalement s’imposer sur le fil. "Nous voulons jouer chaque ballon et en faire un maximum d’usage" déclarait Christian Lanta avant le déplacement à Grenoble justement. Pari gagnant quelques jours plus tard, avec une science du jeu mise au profit d’un réalisme à toute épreuve, et non plus d’une outrageuse possession de balle. Adaptation réussie.

Une gestion d’effectif devenue vitale
Également leitmotiv de la deuxième partie de saison de Perpignan, cette continuelle revue d’effectif. Une science du turnover loin d’être innée en début de saison pour les entraîneurs catalans, mais qui s’est imposée à eux à force de blessures et de coups du sort. Mach, Potgieter, Millo-Chluski… Au gré de la perte de ses soldats, les Catalans ont dû s’improviser économes.

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Jacques Louis Potgieter (Perpignan)Icon Sport

C’est dans ce désir de prévision et cette nécessité de gestion que le staff catalan a parfois décidé à l’avance des compositions d’équipes pour les trois rencontres prévues dans le même bloc. "C’est l’occasion d’aller tester la solidité de notre effectif au sens large ainsi que sa solidarité" confessait le manager de l’Usap avant le déplacement à Grenoble, où les Sang et Or, faute de mieux, avait aligné une équipe mixte. Ce qui ne leur avait pas empêché, même frappés par une épidémie de gastro, de s’imposer en terres iséroises.

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Farnoux et PiukalaIcon Sport

Telle a été l’une des clés de Perpignan cette saison. Comme depuis un mois et demi, où malgré les nouvelles pertes de Piukala au centre et de Vivalda en deuxième ligne, les Sang et Or ont tenu à gérer le temps qui les séparait des phases finales. Ce pari osé, celui de la qualité aux dépens de la quantité, est en passe d’être remporté du côté de l’Usap.
 
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