• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

USAP : pour Tom Ecochard, face au Racing 92 il faudra "réaliser un match plein de Top 14...

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
Inscrit
16 Février 2013
Messages
7 711
Réactions
285
Tom Ecochard est de tous les combats avec l'USAP depuis 2009. Cette saison, alors que son avenir n'est pas encore dessiné avec le club et qu'il joue tantôt les titulaires indiscutables tantôt les remplaçants de luxe,...

Lire la suite ...
 

cazac

Passe du temps sur le forum
Inscrit
12 Septembre 2012
Messages
2 232
Réactions
2 596
USAP : pour Tom Ecochard, face au Racing 92 il faudra "réaliser un match plein de Top 14 pour pouvoir rivaliser"
ABONNÉS
  • image.jpg
    image.jpg

    Tom Ecochard, à l'aube de son 200e match avec l'USAP, garde à coeur match après match la mission de maintien du club en Top 14. Michel Clementz
Rugby à XV, USAP, Top 14
Publié le 03/03/2022 à 16:04
Tom Ecochard est de tous les combats avec l'USAP depuis 2009. Cette saison, alors que son avenir n'est pas encore dessiné avec le club et qu'il joue tantôt les titulaires indiscutables tantôt les remplaçants de luxe, il est dans la bataille pour le maintien.

Tom Ecochard, après la déconvenue à Clermont, cette semaine a-t-elle été compliquée ?

Compliquée, oui. Dans un premier temps, il faut se demander pourquoi, bien analyser et se remettre en question. Savoir pourquoi on a été inexistant, et pourquoi à Clermont (défaite 52-12) ça a été le pire match de la saison. Dans un second temps, il faut vite oublier pour ne pas avoir la tête basse pour attaquer l'entraînement, pour reprendre une semaine très importante. Cette défaite à Clermont, il faut s'en servir pour ne pas reproduire cela, avoir de la colère, ne plus avoir honte et garder notre confiance acquise lors de certains matches avant, comme celui de Toulon ou certains à domicile. Car au-delà du score, c'est le visage que l'on a donné qu'il faut gommer : on a très peu porté le ballon, on a fait que défendre, on a subi en conquête... Un match comme on ne l'avait jamais fait cette année. On a un peu la sensation de ne pas avoir été nous-mêmes.

Comment rebondir face au Racing 92, l'une des équipes les plus en forme actuellement ?

Jouer sur ça. On sait que l'on n'est pas favori. On sait que le Racing 92 va venir pour l'emporter chez nous. À l'image de ce que l'on a pu faire depuis le début de la saison... Est-ce qu'on aurait parié sur nous lors du match contre La Rochelle, contre Clermont à l'aller, contre Toulouse ? Il faudra essayer de donner le meilleur de nous-mêmes et même être plus fort que ce qu'on l'est peut-être. Il faudra aussi se surpasser grâce à l'appui du public, avec ce qui fait qu'Aimé-Giral est un stade si spécial, et croire en l'exploit pour rester en vie. Ce public, on va aller le chercher, on veut faire un gros match. On joue pour des moments comme ça. Ça va être incroyable donc il faut savourer. Gardons notre énergie jusqu'à samedi car on en aura besoin.

En regardant le Racing 92 jouer, n'avez-vous pas le sentiment que c'est ce qui se fait le mieux en ce moment ?

Clairement. Il y a des bons joueurs à tous les postes. Voire même des stars à tous les postes, que ce soit derrière ou devant. Il y a un pack conquérant, ça joue bien au ballon. Ça joue de partout. Ils sont capables de relancer de leur en-but. Ce sont des super joueurs mais on ne va pas les regarder non plus. On sait que ça va être compliqué face à eux, qu'il va falloir faire un match plein devant, en conquête, avec nos ballons. Mais aussi qu'il va falloir faire nos lancements, se mettre dans l'avancée, avoir un beau jeu au pied, être précis... Il faudra réaliser un match plein de Top 14 pour pouvoir rivaliser avec, et être au niveau. Il va falloir être discipliné aussi car depuis quelques matches, on a des pénalités sifflées contre nous qui nous mettent dans le dur. Donc c'est sûr qu'il va falloir être précis sur tout, et ne rien laisser. Car on sait que ça se jouera à rien, comme tous les matches. À un détail... Jusqu'à la fin, les 23 du groupe, le banc, public, il faudra tout pour l'emporter.

À la maison, on n'a pas le choix il faut faire d'énormes prestations

À ce stade de la compétition et après deux matches sans point de gagner, l'USAP est-elle condamnée à la 13e ou 14e place ?

On sait que Biarritz n'est pas loin. Il reste sept matches, il faut en gagner le plus possible. À la maison, on n'a pas le choix, il faut faire d'énormes prestations. Dans la vie, il faut toujours se donner des objectifs plus hauts, donc il faut croire en cette 12e place. Il faut continuer dans notre même ligne directrice : gagner les matches, gagner les matches, gagner les matches et s'envoyer. Prendre des points tout le temps. Le point que l'on ne prend pas à Toulon, où l'on fait un gros match mais on repart sans rien, c'est important... On verra à la fin. Pour le moment, il n'y a pas trop de calcul à faire. On calculera quand il restera trois ou quatre matches.

Vous êtes au club depuis 2009. Vous allez réaliser votre 200e match avec l'USAP. Après toutes ces années, des apothéoses et des tempêtes, le plaisir est-il toujours le même ?

Individuellement et collectivement, j'ai eu des hauts et des bas. J'ai vécu des descentes, des montées, des entraîneurs qui se sont fait virer, des crises, des vestiaires divisés... Pas mal de choses... Mais là, mon cas personnel on s'en moque un petit peu. On est dans une mission collective pour maintenir l'USAP en Top 14. Ça passe par un énorme match à la maison contre le Racing 92.

Entre titularisations et mises sur le banc, voilà que vous venez d'enchaîner cinq matches d'affilée. Votre état d'esprit se combine à votre bon état de forme...

Je suis heureux. Il faut le reconnaître, quand on est en dehors du groupe, on le vit mal. C'est le sport de haut niveau qui veut ça. Mais après quand on y est, ça n'est pas une finalité. Y revenir c'est sympa mais pour y rester, il faut continuer à être bon. Il faut se remettre en question mais il faut profiter également : si on veut battre le Racing 92, il faut prendre du plaisir. Tout le monde dans le collectif veut la jouer cette équipe qui est l'une des plus belles d'Europe. On est en Top 14, samedi il va faire beau, quoi de mieux ? Il faut travailler et travailler encore, et avoir le bon état d'esprit. Et encore plus quand on joue le maintien.

Le chiffre : 200
Samedi, pour le demi de mêlée Tom Ecochard (au club depuis 2009) et le troisième ligne Damien Chouly (au club en 2007-2012, puis depuis 2019), ça sera la 200e fois qu'ils endosseront le maillot de l'USAP. "Ça rend heureux et fier. Elle n'est pas faite cette 200e, il faut y arriver jusqu'à samedi (sourires), plaisante le premier des deux. Ça me récompense un peu de tout ce que je donne au club tout simplement, et envers tous ceux qui m'ont fait confiance en 2009 chez les jeunes et en 2012 chez les pros. Mais ça ne s'arrête pas là. Le plus important, c'est de gagner avec l'équipe ce week-end." Pour le second, qui déjà la semaine passée avait foulé à nouveau le terrain de son ancien club, Clermont, un autre symbole se profile. "C'est fort oui car l'USAP est un club important pour moi, concède Damien Chouly. C'est une fierté et une petite motivation supplémentaire s'il en fallait. C'est une anecdote mais une chose à titre personnel qui restera quand tout ça sera fini."

Propos recueillis par Laura Causanillas
 
Haut Bas