• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

USAP : Les vérités d’Arlettaz - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
Inscrit
16 Février 2013
Messages
7 684
Réactions
285
Quinze matches et autant de défaites : Patrick Arlettaz, coach de l’USAP, a accepté de dresser un premier bilan.
Le 6 mai 2018, au soir de la finale de Pro D2, auriez-vous imaginé perdre tous vos matches en Top 14 jusqu’à aujourd’hui ?
Non. Je ne l’aurais pas cru. C’est peut-être là qu’a commencé notre erreur à tous aussi. On savait que ça allait être très dur, que la place qui est la nôtre aujourd’hui, c’était celle qui nous était plus ou moins destinée de manière logique par rapport à notre expérience du Top 14, notre effectif, notre budget. Mais on ne s’attendait pas effectivement à une conjoncture aussi terrible. Mais en même temps, on espère toujours le meilleur en débutant une compétition.
Avez-vous songé à démissionner ou à quitter l’USAP à la fin à la saison ?
Non. Ça ne me vient pas à l’idée parce que je me suis engagé avec les joueurs, le staff, j’ai de la responsabilité là-dedans.
Et en même temps je suis très à l’aise avec le fait que, le jour où on estimera que ce n’est pas moi qu’il faut, je coûterai zéro franc, zéro centime. Par rapport à ce qu’on a vécu l’année dernière, les joueurs qui ont resigné, le staff, Christian (Lanta, directeur sportif), j’ai une responsabilité par rapport à eux de ne pas abandonner. Quand je suis parti, l’année où on descend (2014), j’étais libre. Là, on n’est pas dans le même fonctionnement, on est sur la construction de quelque chose. Le président et Christian ont voulu que ce soit moi là-dedans. Et s’ils estiment que ce n’est plus moi, c’est comme ça que ça se fera. Mais pas sur une démission.
Vous auriez pu quitter l’USAP. Pourquoi penser qu’elle peut progresser ?
Que l’ensemble du club, des supporters, des joueurs, tous ceux qui aiment le club tirent les leçons des deux saisons qu’on vient de passer. Elles sont fortes en enseignements. La première c’est de dire que l’USAP compte plus que jamais dans le paysage de notre département, au vu de l’engouement qu’il y a eu l’année dernière, la volée d’espoir et de gens heureux, ce qui est quand même le premier devoir de l’USAP. Et en même temps on ne peut plus ignorer nos difficultés. Cette saison nous montre qu’il ne faut pas rêver, on est face aux limites actuelles de notre club. Il est resté sur le même schéma qu’en 2009, qui a été, un peu comme 2018, une réussite d’un groupe, d’une alchimie, mais on avait déjà du retard.
Fallait-il cette claque du Top 14 pour le réaliser ?
C’est choquant d’aller à Pau, La Rochelle, de voir à quelle vitesse évoluent les autres clubs. On prend des claques sans arrêt. Les deux sont partis de la même base que nous. Le potentiel de l’USAP est intact en termes de catalyseur social, il y a quelque chose à faire. Mais il faut le faire maintenant et beaucoup. Le chantier est immense.


Démissionner ne me vient pas à l’idée


En quoi les infrastructures sont-elles un facteur de performance ?
Nos joueurs ne sont pas dans le confort par rapport aux autres clubs. Le cliché catalan c’était de dire ils sont trop gâtés. Il faut se rendre compte que c’est tout l’inverse qui se passe à l’USAP.
N’était-ce pas la force de l’USAP ce côté bricoleur ?
Quand je prends le cliché de l’année dernière où on est champions en empilant des piliers dans des bagnoles… C’est pas réel, c’est pas normal. Il faut comprendre que maintenant dans le sport de haut niveau, il faut mettre le joueur dans le confort pour qu’il n’ait que ça à penser. Ce confort, qu’on aurait pu mettre il y a une quinzaine d’années, aurait pu être perverti dans le fait de pas s’y filer sur le terrain. Ce rapport s’est inversé depuis. Et les joueurs aujourd’hui veulent ce confort pour justement donner tout sur le terrain et ne plus avoir d’excuses. Si on veut grandir, il faut qu’on aille là-dedans.

Face à l’échec
« J’ai pas envie qu’à la fin de cet article, on se dise qu’Arlettaz se cherche des excuses »
Pourquoi le coach de l’USAP a-t-il glissé cette phrase au cours de l’interview qu’il a accordée cette semaine ? À peine en janvier mais déjà condamné, cet entretien était pensé comme un bilan, déjà. Attaqué, il s’est défendu mais n’a haussé le ton que deux fois : pour parler de l’avenir de l’USAP et pour défendre son groupe. Après les joueurs ou encore son directeur sportif précédemment, Arlettaz a lui aussi assumé la part qu’il estime avoir dans cet échec. « Fatalement, je suis responsable. » Du paradis jusqu’à l’enfer sans passer par le purgatoire : Patrick Arlettaz et l’USAP viennent de vivre deux saisons irréelles. Tout en affirmant ne pas vouloir se chercher d’excuses, Arlettaz a appuyé là où ça fait mal. L’USAP n’avait pas les armes pour se maintenir selon lui et, à ce jour, elle ne les a pas non plus pour espérer un jour redevenir un grand club. De là à perdre quinze matches et être prolongé trois ans en décembre ? Ce qui semble paradoxal ne l’est pas pour lui, qui se voit en bâtisseur et ne défend pas l’indéfendable, son bilan comptable. À l’aigreur de la première descente, otage de sa fidélité à la hiérarchie (adjoint de Marc Delpoux), succède la tristesse de la seconde.


Lire la suite ...
 
Dernière édition par un modérateur:

latulipe13

Titan du forum
Inscrit
30 Juillet 2012
Messages
18 531
Réactions
3 017
J'ai lu l'article et on comprends bien tout son désarroi.
C'est très bien qu'il dise que les joueurs ne sont pas dans le confort qui devrait être le leur, par contre le club devrait prendre plus souvent en compte la réaction des supporters et surement sponsors , juste pour essayer d'avancer tous dans le même sens .
Cette année ( je pense ) que les dirigeants et coachs ont fermé les écoutilles, à toutes les propositions et les remarques qui viendraient de l’extérieur et ça se voit !!
Le gâteau quand il est bon, doit se partager (l'année derniére ) et quand il est mauvais, aussi (cette année ) .
Pour moi l'objectif de cette année est au moins de ne pas être fanny !!
 

le capcinois

Passe du temps sur le forum
Inscrit
18 Août 2012
Messages
4 329
Réactions
1 005
Tout est bien dit.
Néanmoins sur le fait que les joueurs ne sont pas dans le confort je n'adhère pas trop.
Ok il manque de structures dans ce club pour autant elles manquent depuis bien longtemps nous sommes passer à coté le jour ou il a été décide de rebâtir AG sur place.
 

le capcinois

Passe du temps sur le forum
Inscrit
18 Août 2012
Messages
4 329
Réactions
1 005
Tout est bien dit.
Néanmoins sur le fait que les joueurs ne sont pas dans le confort je n'adhère pas trop.
Ok il manque de structures dans ce club pour autant elles manquent depuis bien longtemps nous sommes passer à coté le jour ou il a été décide de rebâtir AG sur place. Ce fut une grande erreur par manque de place. Ce stade et un complexe sportif eu été mieux zone nord. Nous avons loupé le train.Nous ne sommes plus dans les années 90.
Quand je dis j'adhère pas trop c'est évidemment dans le sens ou ici il manque des joueurs au niveau. Faut il déjà commencer par là et peu importe qui aujourd'hui et demain sera aux manettes.
Encore une foi ils vont tous dans le même sens. Je reste septique sur cette voie. Elle est certainement importante mais aujourd'hui pas essentielle.
 

rouste66

Passe du temps sur le forum
Inscrit
5 Novembre 2012
Messages
2 516
Réactions
1 330
Lanta a dit qu' il était là pour faire progresser les joueurs, échec total,à part Forletta, Lam,Labouteley, les autres sont toujours niveau D2. La faute aux infrastructures? Pas sûr, trop facile, croire que le manque d agressivité, la passivité défensive viennent de là.
 

idir

Passe du temps sur le forum
Inscrit
25 Juillet 2012
Messages
3 246
Réactions
3 280
Capture d’écran 2019-01-31 à 09.10.36.png
 

koenig

Titan du forum
Inscrit
6 Août 2012
Messages
12 142
Réactions
5 970
Voilà, Jackson devait être le Selponi de l'année dernière, mais ça ne marche pas à tous les coups...par contre ce n'est pas "mon erreur" mais "une de mes erreurs".

Comme le dit le journaliste "de là à perdre quinze matchs" Jackson à le dos large.
 
Dernière édition:
Haut Bas