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USAP - Les quatre vérités de Vivalda - Lindependant.fr

gaspacho31

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gaspacho31

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Avant le déplacement à Chaban-Delmas ce samedi soir (18 heures), le deuxième ligne catalan balaie son actualité et celle de l’équipe.
Ce samedi à Bordeaux, l’USAP s’engage vers une fin de saison infernale, se coltinant six des sept premières équipes de Top 14. De retour de blessure, le deuxième ligne Yohan Vivalda donne le pouls du vestiaire catalan.

Que vous inspire ce déplacement à Bordeaux ?


Ça va être très difficile. Jusqu’à présent, on n’a jamais trop lâché de matches. On n’a rien à perdre. On sait très bien qu’en allant là-bas, on n’est pas du tout favori. Il faut qu’on joue notre va-tout, surtout ceux qui n’ont pas trop joué, comme moi. Personnellement, je veux faire un bon match et après on verra ce qui se passe.

Craignez-vous d’être emporté par une orgie de jeu ?

J’ai vu leur dernier match au Racing, ils menaient à la mi-temps (14-20). Après ils ont lâché (45-27) peut-être un petit peu mais ça joue. Il va falloir leur mettre la guerre un peu partout et surtout ralentir les ballons pour qu’ils ne puissent pas jouer avec leurs individualités.

"Si se mettre des claques ça faisait gagner…"
Pourquoi avez-vous manqué les trois derniers matches ?

Un petit souci à la maison. J’ai coupé des arbres, je devais évacuer toutes les branches. J’ai mis le feu et malheureusement j’ai eu un retour de flammes. J’ai été brûlé au deuxième degré sur toutes les jambes, les bras et le visage. Pendant quinze jours, j’étais bandé de la tête aux pieds. J’ai failli partir au centre des grands brûlés à Montpellier.

Entre blessures et choix des coaches, vous vivez une saison irrégulière.

Chaque fois que j’ai pu jouer un ou deux matches, derrière soit je ne jouais pas, soit il m’arrivait un pépin. Tu joues pas, tu sais pas pourquoi, ou alors tu es écarté… C’est toujours frustrant surtout quand tu vois que t’échoues toujours à deux, trois, quatre, cinq points des autres équipes. Moralement c’est dur. Après, on savait très bien que ça allait être très compliqué le Top 14 et qu’on n’allait pas forcément avoir la même réussite que l’année dernière en Pro D2. On y était préparé et malheureusement on n’a pas eu le scénario escompté.

Est-ce une motivation de se battre pour sa place ?

Ouais… Je sais pas trop. Même si tu joues pas, la défaite tu la vis comme les autres. Après oui, quand on te fait jouer tu veux te montrer et prouver. Malheureusement jusqu’à présent, les résultats ont presque toujours été dans le même sens. C’est quand même difficile moralement. Mais tout le monde s’entend bien, ça c’est super. Cette année il n’y a pas trop eu de mauvaise ambiance, on partage des bons moments en dehors du terrain.

L’ambiance n’était-elle pas "trop" bonne ?

Si se mettre des claques ça faisait gagner des matches, ça fait longtemps qu’on l’aurait fait. Ce n’est pas en se faisant la gueule ou se traitant de tous les noms qu’on va y arriver. C’est plutôt en restant unis et soudés qu’on avancera. Là, on avait réussi à Montpellier (10-28) à faire cet exploit. Je pensais que tout le monde allait aller dans le même sens en recevant Agen (13-20) et Toulon (11-24). Malheureusement derrière, on s’est effondré comme des merdes.

"Vivement que ça s’arrête"
La victoire face à Grenoble vous a-t-elle fait du bien ?

J’ai beaucoup de regrets, parce qu’on n’a jamais réussi à accrocher de victoires à Aimé-Giral. Grenoble ok, mais ils sont à huit points et une seule victoire à avoir pour se sauver. Nous, il faudrait deux, trois victoires. C’est compliqué. Mais bon, rien n’est fait, il reste six matches.

Est-ce un devoir que d’espérer ?

Oui, il faut essayer d’y croire. Maintenant les six matches, c’est que du top 7, ils veulent tous jouer la qualif’. À nous d’être le petit grain de sable dans leur engrenage et de gratter des points à droite à gauche.

Votre victoire sera-t-elle de ne pas être ridicule ?

Surtout montrer à tout le rugby français que Perpignan ce n’est pas non plus une équipe en carton. Cette année, on a prouvé plusieurs fois qu’on avait du potentiel même si le résultat était contraire. On est une petite équipe, mais on a fait avec nos armes.

Parfois, vous tarde-t-il que la saison s’achève ?

Oui, parce que tu dis qu’au bout d’un moment, il faudrait que ça s’arrête. Vivement que ça s’arrête pour passer à autre chose. Maintenant, on y est, il reste six matches, il faut qu’on les joue à fond.




Recueilli par Pierre Cribeillet
 

gaspacho31

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