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USAP : le paradoxe catalan - Lindependant.fr

USAP : le paradoxe catalan

Décevants vendredi 17 janvier malgré la victoire, des sang et or aux prestations fluctuantes enchaînent les succès et trônent en tête de la Pro D2.

Contrat rempli ?
Faut-il ergoter sur la manière ou se satisfaire du succès bonifié décroché face à Aurillac vendredi (38-15) ? Si l’objectif des 5 points est rempli et que l’USAP a récupéré sa première place, la prestation poussive des sang et or interpelle. D’autant que les Catalans affrontaient une équipe remaniée du désormais 15e de Pro D2. Inquiétant ? "Un match mi-janvier, en plein hiver, où tu prends le bonus, c’est bon, ça suffit, c’est bien, estime le talonneur Charles Géli. Ça n’a pas été facile, mais il y en aura des moments faibles comme ça dans la saison. Il faut savoir les gérer". Si la plupart des joueurs préféraient voir le verre à moitié plein, Gérald Bastide, entraîneur de la défense, s’est montré moins complaisant. "Le match n’est pas accompli et notre performance n’est pas de haut niveau […]. Il y aura une remise en question du staff et des joueurs". Dont acte.

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Le baromètre du match. - L'Indépendant - Infographie L'Indépendant

Inconstance
Capable de se hisser au niveau des meilleurs (victoires contre Grenoble, Colomiers et Biarritz), l’USAP n’est pas à l’abri de plonger face aux petits (défaites à Rouen et Provence, première mi-temps ratée contre Aurillac). Une inconstance qui se retrouve à l’intérieur même des matches. " On a eu un petit trou d’air dans l’engagement et l’agressivité", grinçait le demi de mêlée Tom Ecochard vendredi soir. Les sang et or semblent parfois se contenter du minimum quand l’adversité est moindre. "Il faut maintenir notre niveau de performance et non pas se mettre au niveau de l’adversaire", souligne Bastide. Plus de la moitié de la saison est écoulée et les analyses des matches des sang et or sont toujours accompagnées de bémols. "Il y a beaucoup de choses à améliorer, je trouve même qu’il y en a un peu trop", pestait Arlettaz avant le succès à Angoulême (20-23). Malgré le meilleur effectif de Pro D2, les pièces du puzzle tardent à s’imbriquer.

Dynamique
Avec une série en cours de six victoires, l’USAP (1re, 58 pts) file à une allure que seul le surprenant Colomiers (2e, 55 pts) est capable de suivre en ce moment (6 victoires de rang également). Grenoble (3e, 53 pts, un match en moins à jouer contre Angoulême cet après-midi) a perdu deux fois lors des cinq dernières journées. Oyonnax (4e, 53 pts), de son côté, marque le pas avec trois défaites concédées sur les quatre derniers matches. Troisième avec sept points de retard sur la tête il y a deux mois, Perpignan mène désormais la danse. Avant un sixième bloc marqué par des déplacements à Grenoble (20e journée) et Biarritz (5e, 21e journée), les sang et or doivent profiter du déplacement à Mont-de-Marsan (11e) dimanche prochain puis de la réception de Carcassonne (8e) en suivant pour tenter de creuser l’écart. " Mont-de-Marsan vient de gagner à l’extérieur (15-20 à Provence), lance le pilier gauche Quentin Walcker. Ils vont arriver avec des certitudes donc il va falloir monter en intensité. Si on veut être premier, il faut assumer d’être premier et jouer comme un premier. À nous de faire ce qu’il faut".
 
Dubois (10 T pour 16M) serait donc un "habituel remplaçant". De même que Bâchelier (9 T pour 10 M malgré les blessures).

Si on regarde l'ensemble de la partie, la mêlée a globalement moins souffert qu'à d'autres matchs. Ça avait beau être les remplaçants d'Aurillac, ils avaient l'air au moins aussi solide devant que nous, par contre niveau mobilité zéro, à casser le rythme dès que possible.
 
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