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USAP : avant la finale face à Biarritz, que faut-il retenir de la demie ? - Lindependant.fr

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Si à l’heure de l’écriture de ces quelques lignes, l’équipe de l’USAP est déjà focalisée sur l’échéance de la semaine prochaine face à Biarritz, force est de constater que sa victoire en demi-finale face à Oyonnax (27...

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  • USAP : avant la finale face à Biarritz, que faut-il retenir de la demie ?
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      Melvyn Jaminet n'a plus semblé en délicatesse avec son physique pour ce retour en demi-finale. Michel Clementz
    Pro D2, USAP, Rugby à XV
    Publié le 31/05/2021 à 16:25


    Si à l’heure de l’écriture de ces quelques lignes, l’équipe de l’USAP est déjà focalisée sur l’échéance de la semaine prochaine face à Biarritz, force est de constater que sa victoire en demi-finale face à Oyonnax (27-15) s’est construire dans différents secteurs du jeu, avec plus ou moins de succès.
    Passage en revue des forces et des faiblesses en quatre points qui ont amené aux Catalans une place en finale de Pro D2 la semaine prochaine à Montpellier. Quand, à la clé, faut-il le rappeler, il y a une montée en Top 14.
    • L'entame
    Portés à coup sûr par les effusions d’amour via les réseaux sociaux, autour du stade Aimé-Giral et par les encouragements tout au long de la partie de ses supporters, l’USAP a joué d’entrée libérée. « Avec la foule dans le stade, on est direct dans le match », reconnaît le demi de mêlée Sadek Deghmache. Son entame a été réussie, chose qui n’était pas arrivée depuis longtemps et qui lui a été souvent reprochée. Cette erreur a été gommée sur le rendez-vous face à Oyonnax : en moins de 10 minutes de jeu après le coup d’envoi, par deux fois sur des récupérations propres de la balle en touche grâce à Tristan Labouteley et Damien Chouly, des ballons portés précieusement construits, une ouverture du jeu et une animation dans l’axe ou grâce à des changements de course des trois-quarts ont favorisé le déblocage du compteur au tableau d’affichage, le tout avec de la vitesse permettant de faire déjouer l’adversaire. En clair, « avec de la possession, des initiatives, en dominant les collisions », a résumé l’entraîneur Patrick Arlettaz. Le premier quart d’heure a apporté satisfaction. Et à la 22e minute de jeu, l’USAP était déjà à 15-0. Oyonnax marque ses trois premiers points qu’à la minute d’après. Elle a conforté par ce biais son statut de meilleure attaque au cours de la saison régulière (821 points marqués, 89 essais inscrits). L’USAP a montré qui était le patron à la maison d’entrée à ses invités du jour. Un pot d’accueil capital pour la suite ds événements quand on sait qu’il a été arrosé d’un essai non accordé à Oyonnax après appel à la vidéo (12e).

    • La conquête
    Les essais inscrits grâce à des mauls affichent les intentions des équipes de rugby dans la conquête. Deux des quatres inscrits hier par l’USAP ont trouvé leur origine sur ce point précis. Dans un match de phases finales qui se savait d’avance rude face à Oyonnax, la vieille rangaine qu’il devait se commencer devant n’a pas échappé à la règle. Ça a relancé la partie et a prouvé « que l’on était bien ensemble et bien cohérent. Marquer comme ça, tous ensemble le huit de devant, ça nous soude », a salué le deuxième ligne Tristan Labouteley. Le demi de mêlée qui a conduit vers l’avant les “solides” de l’équipe, Sadek Deghmache, n’a pas démenti : « De l’intérieur on le vit bien et je pense que ça se voit de l’extérieur. » De sorte que l’alignement de la touche n’a pas été perturbé, contrairement à d’autres matches où que ce soit sur le bord ou sur le fond de nombreux ballons avaient été perdus (neuf contre Carcassonne, 19e journée, victoire 17-9). Même la mêlée a apporté son lot de ravissement car aucune n’a été perdue et pas si pointée que ça par l’arbitre Pierre Brousset. Contrairement à l’époque du match retour contre Valence Romans (21e journée, victoire 24-20) où elle a manqué de stabilité, a été perdue à plusieurs reprises et pénalisée. Le satisfecit a été énorme sur ce point. L’entraîneur des avants Perry Freshwater peut être comblé par la réponse de ses “boys”, leur application et leur implication. Lui qui donne de la voix à chaque match pour les dynamiser.
    • Les retours gagnants
    L’envie et la faim. Sevrés de compétition pour des raisons opposées, l’un pour une sanction disciplinaire le privant de six rencontres et l’autre pour une blessure, Sadek Deghmache et Melvyn Jaminet ont effectué un retour gagnant en demi-finale. Le demi de mêlée a porté ses avants et a réalisé un vrai travail de chef d’orchestre. Quand l’arrière a été fracassant dans ses relances. Les deux jeunes hommes ont eu la modestie en conférence de presse d’après-match de reconnaître que tout n’avait pas été parfait et que des scories étaient encore à gommer pour mieux appréhender la finale qui les attend dans moins d’une semaine. Par ailleurs, le talonneur Lucas Velarte, absent des débats depuis la mi-avril à cause de l’un de ses genoux, et remplaçant hier (il est rentré à la 65e à la place de Seilala Lam) a montré qu’il avait retrouvé toutes ses jambes et sa pugnacité, à l’image de son arrachage de ballon réalisé en fin de rencontre contre un joueur d’Oyonnax. Souhaitons des entrées de jeu aussi efficaces dans les jours à venir au troisième ligne Lucas Bachelier (genou) et au talonneur Charles Géli (épaule).
    • Un passage à vide
    L’USAP est rentrée dans un faux rythme pendant de longues minutes de jeu situées à cheval sur la fin de la première mi-temps et le début de la seconde. Un temps qui a suffi à Oyonnax, pragmatique, pour revenir au score et infliger un 12-0 en trente minutes. « On tombe deux ballons hauts, on se met sous pression là-dessus », a constaté le coach Arlettaz. Au point de subir alors sur les impacts et de perdre des ballons. Des ballons justement, qui à défaut d’être possédés par les Catalans, sont réexploités par l’ouvreur d’Oyonnax Lionel Beauxis, qui n’avait pas été aligné pour rien d’entrée dans cette partie. Et derrière, les erreurs se sont payées cash quand l’USAP a été sanctionnée pour placage haut ou faute au sol : « Ça, ça m’énerve, on n’est pas obligé de tout faire tous seuls. On le sait, il y a eu des séquences terribles d’Oyonnax qui nous ont mises à mal et où ils méritaient de marquer. Mas pas sur celles-là. » Pour autant, les sang et or n’ont semble-t-il pas des masses douté. La situation leur est arrivée déjà à plusieurs reprises cette saison. Dans le sens où ils ont été recollés au score, menés, dépourvus de joueurs en raison de cartons (rouges ou jaunes).

    Laura Causanillas
 
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