USAP/Angoulême: faire le job avant Oyonnax
Faux pas interdit, ce vendredi soir (20 h 30), pour les sang et or.
Gare au faux départ. Au moment de lancer son sprint final vers les demi-finales, l’USAP va devoir éviter de se prendre les pieds dans les starting-blocks face à Soyaux-Angoulême ce vendredi soir. Dans l’élan de leurs succès probants face à Biarritz (17-8) et à Narbonne (28-12), les sang et or abordent le dernier bloc du championnat en confiance mais sans la moindre marge de manœuvre.
Pour être clair, ils vont devoir gagner leurs trois derniers matches (dans l’ordre réception du SA XV, déplacement à Oyonnax et réception de Béziers) pour espérer arracher la qualification. Les pronostiqueurs les plus optimistes assurent que onze points, soit deux victoires bonfiées et un bonus défensif, seraient suffisants. Mais l’USAP dépendrait alors des résultats de ses concurrents (Biarritz, Colomiers et Montauban) pour intégrer le Top 5, qui risque de se jouer dans un mouchoir de poche. « On sait qu’on n’a pas le droit à l’erreur », souligne l’ailier Mathieu Acebes.
Des cadres préservés
Encore moins face à des Charentais qui n’ont plus rien à espérer et pas grand chose à craindre de cette fin de saison. L’USAP doit en profiter pour accrocher les cinq points d’une victoire bonifiée qui la rapprocherait de son objectif. « On pense seulement à gagner », ont affirmé en chœur des sang et or prudents. Le souvenir de Vannes (39-34) et leurs difficultés récurrentes sur les matches de reprise (remember Dax et Mont-de-Marsan) ont été évoqués en conférence de presse. Autant de leçons qui doivent servir ce soir.
Comme contre Vannes, le staff a choisi d’aligner une équipe mixte face au promu. Le talonneur Jean-Philippe Genevois, le deuxième ligne Romain Millo-Chluski, le troisième ligne Genesis Mamea Lemalu et le demi d’ouverture Enzo Selponi sont laissés sur le banc au profit de Raphaël Carbou, Bastien Chalureau, Christophe André et Joe Carlisle. Difficile de ne pas y voir une volonté du staff de préserver quelques cadres pour le match à Oyonnax qui arrive vite, dès jeudi prochain. « Sans ce match, il n’y aura pas d’Oyonnax », prévient Acebes. Et pour l’USAP, engagée dans une course-poursuite depuis de longs mois, ce serait franchement dommage de tout gâcher si près de la ligne d’arrivée.