Source : http://www.lindependant.fr/2014/09/09/une-premiere-lecon-a-retenir-pour-l-usap,1926855.php
Le fait que l'USAP ait oublié de gagner à Tarbes agace mais ne doit pas désespérer. A condition de rectifier le tir à Montauban samedi. Ah l'impatience... Celle de certains supporters catalans est à l'image de celle de leur équipe dans le jeu. Les uns trépignent de ne pas voir l'USAP tout défoncer sur son passage. Les autres s'entêtent à se précipiter près des lignes, où le timing et la cohésion hésitants, laissent pour l'heure plus place à l'initiative individuelle que collective. Et au déchet dans les transmissions. Evidemment, tous veulent l'excellence, l'invincibilité, pour l'USAP, défaite à Tarbes (16-15).
Mais, c'est oublier que la Pro D2 est un marécage glauque dans lequel beaucoup d'espoirs ont été noyés. C'est oublier que Tarbes n'a perdu qu'une fois à domicile l'an passé (12-9 contre Pau) et où Lyon a vrillé (37-10). C'est aussi oublier que les Catalans n'ont qu'un vécu commun dérisoire et qu'ils leur restent de nombreux chantiers à explorer. La défense, notamment celle sur les mauls sur lesquels Tarbes s'est appuyé pour culbuter l'USAP. "Si l'on montre des fragilités à défendre sur les mauls les équipes ne vont pas s'embêter à éloigner le ballon. On n'a pas travaillé cette défense spécifique, c'est un mal du passé et nous n'avons pas trop confiance dans ce secteur", confesse Grégory Patat.
Il y a aussi la mêlée, secteur où Perpignan a gâché sa seconde balle de match sur sa propre introduction à 5 m (77e). "Il faut être plus forts sur les points cruciaux. On ne peut pas se permettre de prendre une pénalité sur la dernière mêlée, là il faut qu'on se transcende", engage l'entraîneur des avants. La gestion des temps forts - pour tuer les matches - et faibles, l'indiscipline sont aussi des axes de travail. "On a fait ce qu'il fallait mais il nous manquait le réalisme. On a du boulot. On doit devenir de plus en plus efficace en plus du combat", pense Romain Terrain.
Manque d'efficacité au but, quand bien même le jeu au pied d'occupation soit en progrès, de réalisme, l'attaque est un autre domaine en construction malgré 8 essais en trois matches. "On a manqué de maîtrise, de patience près des lignes. C'est normal ce n'est que le 3e match. Le travail va payer. Quand on arrive à tenir le ballon et faire des temps de jeu, les extérieurs s'ouvrent. C'est simple mais efficace", reconnaît Joffrey Michel. Simplicité et efficacité, les deux mamelles de la Pro D2. Et c'est pour en avoir manqué que l'USAP s'est tiré une balle dans le pied à Maurice-Trélut. Alors oui, tout reste à faire, pas à défaire. "Ne remettons pas tout en question, il y a du mieux, il faudra confirmer à Montauban et aller chercher la victoire", invite Patat.
En se présentant à Tarbes, les sang et or, partaient dans l'inconnu. Ils sont rentrés frustrés mais informés sur leur capacité à exister dehors. "Il y a du mieux dans le contenu rugby, ça se met en place. On était bien dans l'état d'esprit, l'engagement. On peut bâtir là-dessus. Une année post-descente est toujours délicate à gérer, les joueurs ont quelques relents. Mais il y avait le contenu pour gagner", insiste le Gersois. La victoire oubliée à Tarbes, comme le bonus offensif une semaine avant contre Massy, agace, mais ne doit pas désespérer. A condition que l'USAP, 3e, s'appuie sur la leçon bigourdane pour corriger ses erreurs à Montauban samedi.
PHOTO/© D.R
Le fait que l'USAP ait oublié de gagner à Tarbes agace mais ne doit pas désespérer. A condition de rectifier le tir à Montauban samedi. Ah l'impatience... Celle de certains supporters catalans est à l'image de celle de leur équipe dans le jeu. Les uns trépignent de ne pas voir l'USAP tout défoncer sur son passage. Les autres s'entêtent à se précipiter près des lignes, où le timing et la cohésion hésitants, laissent pour l'heure plus place à l'initiative individuelle que collective. Et au déchet dans les transmissions. Evidemment, tous veulent l'excellence, l'invincibilité, pour l'USAP, défaite à Tarbes (16-15).
Mais, c'est oublier que la Pro D2 est un marécage glauque dans lequel beaucoup d'espoirs ont été noyés. C'est oublier que Tarbes n'a perdu qu'une fois à domicile l'an passé (12-9 contre Pau) et où Lyon a vrillé (37-10). C'est aussi oublier que les Catalans n'ont qu'un vécu commun dérisoire et qu'ils leur restent de nombreux chantiers à explorer. La défense, notamment celle sur les mauls sur lesquels Tarbes s'est appuyé pour culbuter l'USAP. "Si l'on montre des fragilités à défendre sur les mauls les équipes ne vont pas s'embêter à éloigner le ballon. On n'a pas travaillé cette défense spécifique, c'est un mal du passé et nous n'avons pas trop confiance dans ce secteur", confesse Grégory Patat.
Il y a aussi la mêlée, secteur où Perpignan a gâché sa seconde balle de match sur sa propre introduction à 5 m (77e). "Il faut être plus forts sur les points cruciaux. On ne peut pas se permettre de prendre une pénalité sur la dernière mêlée, là il faut qu'on se transcende", engage l'entraîneur des avants. La gestion des temps forts - pour tuer les matches - et faibles, l'indiscipline sont aussi des axes de travail. "On a fait ce qu'il fallait mais il nous manquait le réalisme. On a du boulot. On doit devenir de plus en plus efficace en plus du combat", pense Romain Terrain.
Manque d'efficacité au but, quand bien même le jeu au pied d'occupation soit en progrès, de réalisme, l'attaque est un autre domaine en construction malgré 8 essais en trois matches. "On a manqué de maîtrise, de patience près des lignes. C'est normal ce n'est que le 3e match. Le travail va payer. Quand on arrive à tenir le ballon et faire des temps de jeu, les extérieurs s'ouvrent. C'est simple mais efficace", reconnaît Joffrey Michel. Simplicité et efficacité, les deux mamelles de la Pro D2. Et c'est pour en avoir manqué que l'USAP s'est tiré une balle dans le pied à Maurice-Trélut. Alors oui, tout reste à faire, pas à défaire. "Ne remettons pas tout en question, il y a du mieux, il faudra confirmer à Montauban et aller chercher la victoire", invite Patat.
En se présentant à Tarbes, les sang et or, partaient dans l'inconnu. Ils sont rentrés frustrés mais informés sur leur capacité à exister dehors. "Il y a du mieux dans le contenu rugby, ça se met en place. On était bien dans l'état d'esprit, l'engagement. On peut bâtir là-dessus. Une année post-descente est toujours délicate à gérer, les joueurs ont quelques relents. Mais il y avait le contenu pour gagner", insiste le Gersois. La victoire oubliée à Tarbes, comme le bonus offensif une semaine avant contre Massy, agace, mais ne doit pas désespérer. A condition que l'USAP, 3e, s'appuie sur la leçon bigourdane pour corriger ses erreurs à Montauban samedi.
PHOTO/© D.R