La presque totalité des commentateurs a fait de l’antisarkozysme l’alpha et l’oméga de l’explication du succès de François Hollande, accordant à ce dernier assez peu de mérites personnels sinon d’avoir su utiliser habilement ce ressort. Il n’y aurait pas eu la moindre « appétence » pour la gauche et son chef de file, ce qui s’explique aisément par le réalisme qu’elle a dû afficher en rupture avec sa traditionnelle promesse. Mon propos n’est pas de discuter le bien fondé de ce choix gagnant mais de m’interroger sur le lien entre la nature profonde de l’antisarkozysme et cette révolution culturelle réussie par la gauche. En effet c’est seulement aujourd’hui, trois mois après la sortie de Sarkozy de la scène politique et de nos esprits (presque) qu’il est possible d’amorcer cette recherche sans être aveuglé par la passion. En termes plus théoriques je me propose de dégager les grands traits d’une phénoménologie du sarkozysme c’est-à-dire de ses modes d’être fondamentaux afin d’évaluer ce que fut son impact sur les esprits et sur les pratiques.
on peut lire la suite ici :
http://robertmarty.unblog.fr/2012/08/05/trois-mois-sans-sarkozy/
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