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Top 14 | USAP-Stade Français : pour Laurent Sempéré, ce match a "une saveur un peu...

cazac

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Top 14 | USAP-Stade Français : pour Laurent Sempéré, ce match a "une saveur un peu particulière"
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    Ancien joueur de l'USAP et du Stade Français, Laurent Sempéré est l'entraîneur des avants parisiens. MAXPPP
Rugby à XV, USAP, Top 14
Publié le 15/10/2021 à 18:06 , mis à jour à 18:22
Ancien talonneur de l’USAP (2004-2006) puis du Stade Français (2008-2019), Laurent Sempéré, l’entraîneur des avants parisiens, évoque ce match singulier pour lui.

Laurent Sempéré, que ressentez-vous, lorsque vous vous retrouvez face à l’USAP, club de vos débuts ?

Jouer face à l’USAP a toujours une saveur un peu particulière pour moi. Mais ce n’est pas le match le plus difficile à préparer… Car personnellement jouer contre Perpignan sort du contexte. J’ai moins besoin de me motiver pour affronter l’USAP. Et comme c’est une équipe que je suis de près depuis toujours, j’en sais davantage sur elle que sur d’autres.

Vous vous intéressez de près à ce qui se passe à Perpignan, à l’USAP ?

Bien sûr. Je regarde tous les matchs des Espoirs, sur YouTube ! Et je constate des similitudes avec l’époque où je portais le maillot de l’USAP. Les gabarits ne sont pas les plus impressionnants, mais la volonté, la détermination sont toujours présentes. Les joueurs sont généreux, ils ont le même état d’esprit que nous pouvions avoir quand nous avions leur âge. Et puis à la maison, mes garçons, Joseph et Jean, ne comprennent pas comment je peux jouer contre Perpignan… "Mais Perpignan, c’est chez nous, c’est là où vous êtes nés (2) et où vivent nos papys et nos mamies", n’arrêtent-ils pas de me dire !

Comment appréhendez-vous cette rencontre, alors que nous atteignons déjà le quart du championnat ?

Quand on arrive à la septième journée, il commence à y avoir de la fatigue dans les effectifs, des pépins qui surgissent. Il faut s’adapter, anticiper les choses. Le championnat devient plus intéressant.

Confirmer à l’extérieur…

Le Stade Français a connu un début de Top 14 difficile. Quelles en sont les raisons ?

Nous n’avons pas été épargnés par les blessures. Comme tout le monde. Mais nous avons dû faire face à un grand nombre d’absents. Et puis nous avions (bien) gagné nos deux matches amicaux de préparation. Peut-être nous sommes-nous laissés un peu griser ? Peut-être avons-nous cru que nous étions à notre meilleur niveau ? Nous sommes tombés sur des équipes meilleures que nous, tout simplement. Et nous ne sommes pas parvenus à rejouer au niveau qui était le nôtre en fin de saison dernière, lorsque nous avions gagné les six derniers matches en Top 14. Le temps ne laisse pas les choses intactes, telles qu’on les avait laissées. Depuis, on travaille dur pour rattraper notre retard. Et puis il faut dire bien avouer qu’après notre fin de saison sur les chapeaux de roues, le groupe avait besoin de décompresser, de se changer les idées, de ne plus penser au rugby. Et certains se sont bien changé les idées !

Votre trois-quarts centre all black, Ngani Laumape (15 sélections), l’une des stars du recrutement estival, tarde à retrouver son meilleur niveau, pourquoi ?

Par le passé, beaucoup de joueurs de son envergure ont éprouvé des difficultés avant de trouver leurs marques. D’abord parce que le Top 14 ne ressemble à aucun autre championnat. Que le Stade Français ne ressemble à aucun autre club, et vivre à Paris demande une adaptation. Le mode de vie, les habitudes sont différents de ceux qu’il connaissait en Nouvelle-Zélande. Avant d’être un All Black, Laumape est avant tout un homme, un être humain. Il a une famille. Il doit s’adapter. Et ce n’est pas toujours facile.

En revanche, votre troisième ligne argentin, Marcos Kremer, il pète le feu…

Son retour nous a fait du bien. Marcos a montré sa détermination face à Clermont. Il apporte de la sérénité dans le groupe.

La victoire sur Clermont, dimanche soir (22-14) a fait du bien aux têtes parisiennes ?

Elle était indispensable. En cas de défaite, le retard sur les équipes devant nous aurait été significatif. Nous avons passé un test à domicile, il nous faut maintenant confirmer à l’extérieur, dès ce week-end à Perpignan…

Propos recueillis par Gilles Navarro
 
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