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Top 14 | USAP - Martín Landajo : "Elever mon niveau de jeu" - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
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16 Février 2013
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Martín Landajo, le demi de mêlée argentin international de l'USAP (33 ans, 1,75 m, 82 kg, 84 sélections), a joué en tout 78 minutes contre Biarritz et à Lyon -où il était titulaire- depuis qu'il est arrivé à l'USAP...

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matemale

Passe du temps sur le forum
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28 Mai 2015
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Le Perthus
Tu peux pas tout faire Martine, Barcelone, la plage, les copains, le soleil et élever ton level! A m’en donné si tu préfères te foutre des sangria a la boqueria t’es pas à blâmer, déjà un t’es pas le premier, et puis de deux tu passes des champions d’Angleterre pour te retrouver dans la même équipe que Mahu, Cavubati, Lemalu, Château, Farnoux et tu fais équipe avec Deghmache et Ecochard! Donc profite de la sangria et des tapas, perso j’ten voudrais pas, et même si pendant le match tu veux lâcher l’affaire, enfile la chasuble, range les crampons, et viens boire un coup avec des vrais amateurs de rugby! haha

L’USAP en Taupe14 c’est pas du rugby, juste une boucherie!
 

Océan

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Martín Landajo, le demi de mêlée argentin international de l'USAP (33 ans, 1,75 m, 82 kg, 84 sélections), a joué en tout 78 minutes contre Biarritz et à Lyon -où il était titulaire- depuis qu'il est arrivé à l'USAP cette saison. Il rempile pour le compte de la 4e journée de Top 14 face à Toulon (ce samedi à 21 h 05 à Perpignan). Le père de famille de deux enfants continue de découvrir ce championnat différent de ce qu'il a connu pendant deux saisons en Angleterre.

Martín Landajo, comment se déroule pour vous ce début de championnat en Top 14 ?

Cette compétition est toute nouvelle pour moi. Elle sera plus longue aussi que celle que j'ai connue en Angleterre (il a remporté l'an passé le Premiership avec les Harlequins 40-38 face à Exeter, NDLR). J'apprends. Je mesure comment sont les charges, combien les équipes tournent si elles jouent à domicile ou à l'extérieur. Ça change. Mais ça me plaît. Pour le moment, j'apprécie ce tournoi.

Existe-t-il beaucoup de différences avec le championnat d'Angleterre dans lequel vous avez évolué pendant deux ans ?

Déjà par le climat, c'est une évidence ! Il est bien meilleur en France. Là-bas, il pleut souvent, ce qui a des répercussions sur le jeu. Ici, à Perpignan, il y a le soleil. Ce qui crée un jeu plus attrayant, plus ouvert. Quand le terrain est plus sec, on joue plus avec la balle. En Angleterre vu les conditions, on sent qu'il y a beaucoup plus de tactique dans le jeu. Cela peut créer de l'ennui. C'est différent. J'espère que les Anglais ne liront pas ça (il sourit).

Mesurez-vous la difficulté pour l'USAP de relever le défi de se maintenir cette saison en Top 14 ?

C'est un grand défi, c'est vrai. L'idée c'est que l'équipe fonctionne bien, qu'elle joue au rugby comme elle sait le faire. Il faut se donner tous les moyens pour rester en Top 14. Imaginez combien ce serait fastidieux si nous n'avions pas de challenge à relever et un objectif précis à atteindre.

Où en êtes-vous personnellement ?

Puisque le coach m'écoute (il lance un regard complice à l'entraîneur Patrick Arlettaz qui n'est pas loin de lui au moment de l'interview, NDLR), je dirais que j'aimerais jouer le maximum de matches bien sûr ! Mais il ne comprend pas ce que je dis malheureusement (il taquine encore). Il faut bien entendu que j'élève mon niveau de jeu, et ça, je n'y parviendrai qu'en jouant beaucoup. Mais c'est toujours bien que mon entraîneur le sache (il sourit).

Comment vous sentez-vous auprès de vos nouveaux coéquipiers ?

Bien ! Le rugby reste un sport, nous sommes tous là pour nous divertir autour. Il faut en profiter. Si je me préoccupe de trop de choses, je me fatiguerai trop donc j'essaie de profiter de tout ce qui m'arrive.

C'est plus facile maintenant que Jerónimo et Bautista sont là

Quelles sont pour vous les clés d'une victoire face à l'équipe de Toulon ?

Proposer notre jeu. Mais il faut se méfier, c'est une équipe qui entame bien, qui a beaucoup d'agressivité. Les premières minutes de jeu vont donner le tempo. Si à ce moment-là et dans ces secteurs-là, avec l'appui du public, notre façon de faire nous permet de les arrêter et les empêcher de déployer du jeu...

Connaissiez-vous auparavant l'équipe de Toulon ?

Non, pas du tout. Je ne connais qu'un seul joueur et je crois qu'il vient de se blesser (il s'agit de l'Argentin, Facundo Isa, troisième ligne international des Pumas, qui s'est fracturé le doigt le week-end dernier lors de la victoire 38-5 face au Stade Français. Il pourrait être indisponible pendant six semaines et ne reviendrait pas avant novembre, voire plus tard en décembre s'il est retenu pour la tournée d'automne des Pumas, NDLR).

Comment avez-vous accueilli le retour à Perpignan des Argentins Jerónimo de la Fuente et Bautista Delguy ?

Très bien ! C'est un peu plus facile maintenant qu'ils sont là. Nous sommes tous Argentins, nous nous exprimons dans notre langue maternelle. Je suis content qu'ils soient là. À eux de se remettre au travail puisqu'ils sont arrivés tard.

"Tu ne comprends pas ce que je dis, hein ?"
Dans une vie en collectivité se démarquent toujours des personnalités. A l'USAP, les îliens apportent leur "cool attitude", et les Argentins leur côté ensoleillé. Le demi de mêlée des Pumas, Martín Landajo, ne déroge pas à la règle. Tchatcheur déjà sur le terrain auprès du corps arbitral, tout laisse à penser que ce joueur n'a pas non plus sa langue dans la poche dans les vestiaires.

Ce jeudi, en conférence de presse, tout en répondant aux questions des journalistes en espagnol, il lançait des piques pleines d'ironie à son entraîneur Patrick Arlettaz. Notamment quand il expliquait vouloir plus de temps de jeu. "Tu ne comprends pas ce que je dis hein ?", taquinait-il ainsi en français le technicien salanquais. "Evidemment que je ne te comprends pas. Allez continue !", répondait le coach qui, oui, parle et comprend très bien le castellano. S'ensuivait un échange cocasse :

Martín Landajo : "Sientes algo ? (Tu comprends ?) Tu ne comprends pas hein !

Patrick Arlettaz : Martín, lui, il ne comprend pas, elle, elle comprend, lui, il comprend...

Martín Landajo : Toi, tu ne comprends pas l'espagnol à part "holà" et "ciao".

Patrick Arlettaz : Mais "ciao" c'est pas de l'italien ?"

La conclusion était pour Martín Landajo -"Parfait ! C'est tout ? Pardon pour mon français"- avant d'enfourcher sa trottinette et de filer. "C'est un personnage, un vrai 9 dans toute sa splendeur. Et un Argentin !", claquait enfin Patrick Arlettaz.
 

rouste66

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On sent bien un joueur de caractère avec les qualités spécifiques du 9 pour être un meneur, reste à voir si la technique sera au niveau pour en faire un "cadre".
 

EL TERO

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Ces journaleux sont décidément mal informés.
C'est pas pour le côté ensoleillé qu'on a besoin des argentins mais c'est leur légendaire Grinta . El Flaco reste le modèle absolu d'engagement, de talent et d'humilité qui j'espère va inspirer nos porteños . Jeronimo et Pato sont de beaux exemples . J'espère que les 3 nouveaux feront pareil mais j'ai l'impression que Martin a un déficit d'humilité. A Lyon, il avait laissé la Grinta aux vestiaires.
Malgré cela, lui veut déjà les clés du camion.
Je comprends que Sadek qui a besoin de confiance le vive mal.
Gros travail pour les coaches en perspective de tirer le meilleur des 2 et garder la bonne ambiance.
 

koenig

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Au moins il est en interview comme sur le terrain, il pense devoir être le chef, on peut lui reconnaître cette franchise. Mais je ne crois pas qu'on ait besoin d'un deuxième brasseur de vent sur le terrain.

J'aime beaucoup Deghmache mais à Lyon ce n'est pas lui qui aurait pu changer le match tellement la différence entre les deux effectifs était énorme. Sur ce début de saison Deghmache a le droit d'être titulaire pour les matchs "qu'on peut gagner", ce qui est un progrès significatif par rapport à il y a trois saisons. À lui de maintenir/affirmer sa position, on ne peut pas non plus avoir une place de titulaire assurée sans concurrence en top 14 si on a des coéquipiers de niveau proche (bon certains me signaleront que pour le capitaine ça peut être différent).
 
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