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Top 14 | Propos sexistes à l'encontre d'une arbitre lors d'USAP-Castres : "Ne pas banaliser...

Articles de presse

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La Catalane Doriane Domenjo, 5e arbitre du match USAP - Castres, revient sur un regrettable incident dont elle a été victime à Aimé-Giral : des propos sexistes tenus à son encontre par un supporter catalan à la fin de...

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cat'alain

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une copie de l'article d'une âme charitable ?
 

De la Roca

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Pourquoi faire ? Ne crois tu pas que tous les wend et sur toutes les pelouses des insultes discriminatoires sont proférées ? On en fait pas un pataquès...le but la c'était de faire passer l usap pour le vilain petit canard suite a nos plaintes sur l'arbitrage. C est tout.
 

cazac

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une copie de l'article d'une âme charitable ?
Top 14 - Propos sexistes à l'encontre d'une arbitre lors d'USAP-Castres : "Ne pas banaliser ce comportement""
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    Doriane Domenjo est arbitre depuis 2014. DR
Rugby à XV, Flash News, USAP
Publié le 06/01/2022 à 14:32 , mis à jour à 15:14
La Catalane Doriane Domenjo, 5e arbitre du match USAP - Castres, revient sur un regrettable incident dont elle a été victime à Aimé-Giral : des propos sexistes tenus à son encontre par un supporter catalan à la fin de la rencontre et pour lesquels le club sang et or a dû passer devant la commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby. "La médiatisation qui a été faite autour de cet incident, ça n’a pas été agréable pour moi et ça m’a peiné pour l’USAP qui est le club de ma ville natale. Mais il fallait dénoncer pour ne pas banaliser ce genre de comportement", a-t-elle expliqué.

Doriane Domenjo, que s'est-il passé après le coup de sifflet final d'USAP - Castres (défaite 19-20) ?

Je suis en train de ramasser du matériel sous la tribune Chevalier quand le 4e arbitre du match entend des insultes sexistes fuser. Je m’en aperçois. Comme je suis la seule femme présente, je me suis doutée que c’était pour moi. La personne en question continue d’insulter et se prend la tête avec des témoins de la scène qui ont pris ma défense comme un journaliste de Canal +, des membres de staffs, des supporters. Je n’ai pas compris. Je suis 5e arbitre (celui qui remplit les feuilles de matches, NDLR), pourquoi vient-on me provoquer ? Dans le vestiaire, nous en avons discuté et avons décidé en équipe d’inscrire ces faits dans le rapport complémentaire, je n’ai jamais eu l’intention de porter plainte, mais il était important de ne pas accepter ce type de comportement. Le 4e arbitre a rapporté les propos qui ont choqué l’assistance.

Comment accueillez-vous la décision de la Commission de la discipline de la Ligue Nationale de Rugby qui n'a pas sanctionné l'USAP pour ces faits ?

Le club est responsable de la sécurité dans le stade mais ne peut empêcher une personne de s’exprimer .Il a condamné les propos et nous accueille toujours chaleureusement, donc j’accueille très bien cette décision.

Ça visait ma fonction et le fait que je sois une femme

Est-ce la première fois que vous êtes confrontée à ce genre d’attitude ?

De manière générale, je n’ai jamais spécialement eu de problèmes. La médiatisation qui a été faite autour de cet incident, ça n’a pas été agréable pour moi et ça m’a peiné pour l’USAP qui est le club de ma ville natale. Mais il fallait dénoncer pour ne pas banaliser ce genre de comportement.

Selon vous, est-ce plus compliqué pour une femme encore de s’imposer en tant qu’arbitre sur un terrain de rugby ?

Dans la famille de l’arbitrage, nous sommes bien accueillies et bien intégrées. Les choses progressent dans le sens de l’égalité : désormais, les arbitres garçons et les filles ont chacun leur classement, plus personne ne prend la place de personne quand on progresse en Fédérale. De plus, nous avons les mêmes tests physiques et les mêmes examens écrits et oraux répartis sur deux ans. Après, il y a l’attitude de certains supporters mais les mentalités changent.

Qu’il soit homme ou femme, l’arbitre est finalement dans l’œil du cyclone ?

Vous savez, nous sommes humains. Comme un joueur fait une mauvaise passe, nous, nous pouvons prendre de mauvaises décisions. Arbitrer c’est accompagner les acteurs dans le respect des règles et du jeu, apporter l’équité quand celle-ci est rompue en étant conscient que le match parfait n’existe pas. Une forme de perfection dans l’incertitude. Mais que voulez-vous, certains trouvent dans l’arbitre la raison à une défaite. Le port d’un micro pour la télévision nous permet-il d’être mieux compris par les spectateurs ? Même s’il y a du respect dans le rugby, le fait de tout entendre, ça évite des débordements en effet. Au football, par exemple, on voit que ce n’est pas toujours la même chose.

Avez-vous tout de même connu des anecdotes cocasses grâce à votre sifflet ?

Bien sûr ! Il y a quelques années, j’ai participé à un repas avec le XV parlementaire. Nous avons été reçus au ministère de l’Agriculture. Un lieu que je n’aurais pas connu autrement. De plus, en tant qu’arbitre internationale à 7, je suis allée en Ukraine, en Russie, en République tchèque, en Hongrie. J’ai aussi vu lors de la tournée d’automne, le Haka des Néo-Zélandaises face à l’Angleterre. Un jour, à la fin d’un match, une femme de joueur m’a demandé mon maillot en me disant “Mon mari ne m’écoute jamais, vous, oui !” Mais le plus émouvant, c’est lorsque j’ai arbitré mon premier match international à 7 en Andorre. Mon grand-père aussi était arbitre, donc j’ai eu une pensée pour lui sur nos terres. D’ailleurs, je portais son sifflet ce jour-là.

Quel a été votre parcours pour devenir arbitre ?

J’ai 33 ans, je suis née à Perpignan. Après mes études dans cette ville, je suis allée en STAPS à Font-Romeu. Je suis professeur d’EPS depuis 2012 et actuellement en poste au collège Léonard de Vinci à Tournefeuille. Ancienne basketteuse, j’ai commencé le rugby au sein du club de Rive-de-Gier (Loire) et suivi un tutorat avec le club de Bourgoin avant d’obtenir mon CAPEPS. Durant ces deux années, je me suis investie au sein de l’école de rugby et de l’association Femme Ovalie. Je suis aujourd’hui arbitre, licenciée dans la ligue Occitanie au sein du club de l’Isle-Jourdain (Gers). C’est l’arbitre Laurent Cardona, rencontré lors d’un tournoi de beach rugby à Marseille qui m’a donné la marche à suivre pour le devenir. J’ai commencé cette carrière en janvier 2014. J’ai été formatrice fédérale pour la Ligue Ile-de-France et je suis actuellement formatrice fédérale pour les arbitres du Gers. J’ai arbitré en universitaire. Pendant deux ans j’ai fait partie du groupe Planète Ovale pour l’académie de Versailles afin d’apporter un éclairage axé sur l’arbitrage et je réalise le plan de formation des jeunes officiels arbitre pour l’UNSS 91 avec un autre arbitre. J’ai été intégrée au panel des arbitres Rugby Europe en 2017 et World Rugby en 2019.

Quels arguments avanceriez-vous pour inciter les jeunes femmes à devenir arbitres ? 

Leur dire que oui, il est possible de voir un jour une arbitre en Top 14. La pionnière fut Christine Hanizet. Nous sommes à l’orée de l’évolution des mentalités et travailler en bonne intelligence est la clé pour tout finaliser. À l’heure actuelle l’arbitrage féminin est un engagement personnel, fruit d’une passion. La professionnalisation est apparue chez les hommes il y a peu de temps et peu d’entre eux le sont. Pour les femmes, d’autres nations l’ont intégré. En France on commence à en voir le bout avec une arbitre semi-professionnelle depuis septembre, Aurélie Groizeleau. Il est donc cohérent dans l’avenir qu’il y ait des arbitres femmes professionnelles face à des joueurs et des joueuses professionnelles.

Propos recueillis par Laura Causanillas
 

jo basile

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Ce que je retiens.
Pour une rencontre Perpignan / Castres , l'arbitre n° 1 est d'origine Castraise , l'arbitre n°5 est d'origine perpignanaise.
On ne doute pas de l'honnêteté de ces personnes mais j'ai de grands doute sur leur impartialité .
Avec l'informatique , aujourd'hui il est possible d'éviter que ces situations "glauques" surviennent.
Il faut relever l'honnêteté de Mathieu Reynal qui se refuse d'arbitrer l'Usap parce qu'il est natif de Perpignan.
 
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jo basile

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J'aurais aimé que la journaliste pose d'autres questions
Par exemple ;
Est-ce que la décision d'inscrire l'incident dans le rapport complémentaire a-t-elle était prise avant ou après les propos "désobligeants d'Arlettaz au sujet de Poite?
Est-ce que vous saviez qu'aucune faute ne pourrait être retenue contre l'Usap et que vous avez inscrit ces faits sur le rapport complémentaire pour apaiser votre courroux ?
Vous rendez vous compte que le personnage a été blanchi alors que l'Usap a été souillé par cet épisode.
Ne pensez-vous pas qu'il valez mieux porter plainte personnellement pour rechercher et punir cet individu?

Une question que Riri pourrait poser à la LNR .
Qui a décider de convoquer l'Usap devant la commission sachant qu''on ne pourrait rien reprocher à l'USAP: convocation qui a déclencher tout ce battage médiatique?
 

l'arPitre

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Ce que je retiens.
Pour une rencontre Perpignan / Castres , l'arbitre n° 1 est d'origine Castraise , l'arbitre n°5 est d'origine perpignanaise.
On ne doute pas de l'honnêteté de ces personnes mais j'ai de grands doute sur leur impartialité .
Le 5ème arbitre est toujours (ou presque toujours ?) du comité local. Par contre pour Poite...
 

jeanpeux+

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Le 5ème arbitre est toujours (ou presque toujours ?) du comité local. Par contre pour Poite...

Elle dit qu'elle est rattachée au gers. Par contre millote, l'arbitre de touche a joué au rugby dans le conflent oû il a grandi, son père arbitrant dans le 66.
@jobasile : le type peut etre né à mont de marsan, avoir grandi à bayonne, fait ses études à bordeaux et etre rattaché au comité du lot... Avoir un père agenais et une mère toulousaine, marié et des enfants à gaillac. C est compliqué de rattacher qq un à son terroir, certains s'en foutent aussi... et le conflit d'intéret peut venir d'autres rapports beaucoup plus sensibles.
On est un petit pays, y a encore une concentration geographique plutot sud ouest, si on cherche des attaches on trouvera tjrs qqchose...
Au niveau international des "sudistes" peuvent arbitrer leur propre pays
 
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