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Tau : Article D'agen

coropaul

Titan du forum
«Jésus répondit et lui dit : ce que j'ai fait, vous ne pouvez pas le comprendre maintenant, mais vous le comprendrez plus tard.» En affichant cet extrait de la Bible, jeudi après-midi, sur son compte Facebook, Sione Tau, l'ancien flanker du SUA, qui a rejoint l'USAP à la dernière intersaison, a fait comprendre à ses amis que la sentence de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) venait de tomber : deux ans de suspension et, dans la foulée, l'annonce d'une procédure de licenciement par l'USAP. Une issue qui planait au-dessus de la tête de l'international tonguien, depuis le jour où il avait subi, en début de saison dernière et alors qu'il était licencié au SUA, un contrôle positif à un produit assimilé à un diurétique, connu pour masquer d'autres produits dopants. Le 30 janvier 2017, nos confrères de Midi Olympique révélaient que, quatre jours plus tôt, Sione Tau ne s'était pas présenté à Marcoussis devant la commission de lutte contre le dopage de la FFR. Une absence qui a engendré le transfert du dossier à l'AFLD, dont on sait que les attendus sont souvent bien plus musclés… C'est la première zone d'ombre de cette affaire. Comment Sione Tau a pu rater ce premier rendez-vous ? Il a reconnu avoir jeté le recommandé envoyé par la commission fédérale sans savoir de quoi il en retournait. Quelqu'un d'autre a-t-il été mis au courant de cette convocation au sein du SUA ? Du côté des dirigeants comme du staff, on s'en est toujours défendu. Alain Tingaud avait ainsi déclaré à Rugbyrama : «Le club n'est au courant de rien. Les communications de la part de la FFR sont directement établies avec les joueurs sans que rien ne transite par les clubs.» Sione Tau a pris ensuite plus de deux mois pour s'expliquer sur son contrôle positif et plaider son innocence, au sens figuré autant qu'au sens propre.

«Un produit acheté à côté d'Armandie»
Au retour d'un été où il fut sélectionné pour la première fois avec les Tonga, il aurait voulu prendre du volume. Pour ce faire, il a acheté des protéines. Pas sur internet, comme un de ses coachs avait pu le laisser entendre : «Je ne suis pas bête. J'ai acheté des compléments alimentaires à côté du stade.» Sauf que, pour Sione Tau, c'est ce produit qui était vérolé, sans qu'il le sache. La troisième interrogation concernait le souhait exprimé, très tôt dans la saison, par le SUA de ne pas vouloir conserver Sione Tau, après quatre années de bons et loyaux service et alors que le joueur vivait sa meilleure saison (27 matchs joués, 17 titularisations et 7 essais) ? D'aucuns auraient pu croire que le SUA se doutait de quelque chose à son égard. Ce qui, là encore, a toujours été nié par le club. Les arguments avancés pour expliquer sa non-prolongation étant d'ordre sportif et comportemental. Il était notamment reproché à Sione Tau, un garçon pourtant si charmant en dehors des pelouses, respectueux et très croyant, de trop profiter de certaines soirées d'après-match. Il n'est pas le seul dans ce cas. Ces sujets, de dopage comme d'accompagnement des jeunes joueurs îliens, mettent plus que jamais en exergue le cri d'alarme lancé en septembre dernier par Dan Leo. L'ancien capitaine des Samoa a fait escale en France pour présenter «Pacific Players Welfare», l'association créée en 2016 pour apporter une aide sociale aux joueurs du Pacifique. Son activation en France a été trop tardive pour Sione Tau, dont on espère qu'il se relèvera de l'épreuve qu'il traverse. Cela risque d'être dur sur le plan sportif, puisqu'il aura 30 ans passés à l'issue de sa suspension.

«Merci Agen et L'USAP»
Voici le message adressé jeudi soir par Sione Tau sur son compte Facebook, après avoir pris connaissance des décisions de l'AFLD et de l'USAP :

«J'ai reçu une mauvaise nouvelle aujourd'hui, mais si je suis blessé je me sens tout de même très heureux et reconnaissant d'être venu de l'autre côté du monde, de mon petit village aux Tonga, pour vivre mon rêve. Je n'ai jamais voulu faire de mal à un jeu que j'aime et je respecte. Je remercie Agen de m'avoir donné l'opportunité de venir en France et l'USAP pour tout le soutien qui m'a été montré. Mon rêve de faire partie de l'équipe qui ramènera l'USAP en Top 14 s'est envolé, mais je sais que mes coéquipiers vont le faire. Aussi, j'adresse un remerciement spécial à ma famille et à mes amis pour leur amour et leur soutien. Merci a tous, malo tu'a ‘ofa eiki atu»
 
Un article qui pose sans la creuser, une question importante.

Alors que les clubs déploient des squads de préparateurs physiques, de médecins, kinés, osthéopathes...etc... la FFR continue d'ignorer les clubs en matière de dopage pour ne s'adresser qu'aux joueurs.
Le temps n'est il pas venu de considérer que les clubs doivent jouer un rôle beaucoup plus important et accompagner leurs joueurs dans ce domaine ?

l'autre question que ça me pose c'est l'équité... je constate que les joueurs français internationaux ou les "étrangers stars" sont rarement sanctionnés lourdement au contraire de quelques étrangers inconnus dont on fait des exemples, me semble t'il...

Huget n'avait pris que 3 mois pour avoir zappé non pas 1 mais 3 convocations !
Dulin et Nyanga, positifs à un produit interdit, intervention du Président de la fédé et rien au final.
Carter, Imhoff, Rockoçoko, rien
O Connor et sa cocaïne, rien non plus.

Ralepelle (Toulouse) et Tau (USAP) , 2 ans !
 
Un article qui pose sans la creuser, une question importante.

Alors que les clubs déploient des squads de préparateurs physiques, de médecins, kinés, osthéopathes...etc... la FFR continue d'ignorer les clubs en matière de dopage pour ne s'adresser qu'aux joueurs.
Le temps n'est il pas venu de considérer que les clubs doivent jouer un rôle beaucoup plus important et accompagner leurs joueurs dans ce domaine ?

l'autre question que ça me pose c'est l'équité... je constate que les joueurs français internationaux ou les "étrangers stars" sont rarement sanctionnés lourdement au contraire de quelques étrangers inconnus dont on fait des exemples, me semble t'il...

Huget n'avait pris que 3 mois pour avoir zappé non pas 1 mais 3 convocations !
Dulin et Nyanga, positifs à un produit interdit, intervention du Président de la fédé et rien au final.
Carter, Imhoff, Rockoçoko, rien
O Connor et sa cocaïne, rien non plus.

Ralepelle (Toulouse) et Tau (USAP) , 2 ans !
Même si sur le fond, on peut discuter de l'équité, il faut quand même aussi regarder les dossiers de chacun. Ralepelle, par exemple, est tout sauf un "étranger inconnu". Sur la scène internationale, il est certainement plus connu que Nyanga, Dulin ou Imhoff. C'est un Bok à 20 sélections, premier capitaine Noir des Springboks, qui évoluait au Stade Toulousain et qui s'est fait prendre deux fois par la patrouille au passage ! Tau, par exemple, le fait que l'USAP n'interjette pas appel me fait dire que ça devait être assez grave. Et même à l'inverse, le Yoann Huget dont tu parles, c'est celui de 2011 qui a 24 ans, réalise sa première saison en Top 14 à Bayonne, qui n'a même pas dix sélections en équipe de France : bref, pas du tout la star actuelle (sans parler des sanctions, peut-être plus sévères aujourd'hui). Nous ne sommes pas au courant des faits exacts, ni des barèmes applicables aux produits.

Par contre, ce qui est plus inquiétant, c'est de voir tout le monde fermer les yeux. Car, je pense qu'il y a des pratiques plus que limites dans les clubs...
 
Dernière édition:
Même si sur le fond, on peut discuter de l'équité, il faut quand même aussi regarder les dossiers de chacun. Ralepelle, par exemple, est tout sauf un "étranger inconnu". Sur la scène internationale, il est certainement plus connu que Nyanga, Dulin ou Imhoff. C'est un Bok à 20 sélections, premier capitaine Noir des Springboks, qui évoluait au Stade Toulousain et qui s'est fait prendre deux fois par la patrouille au passage ! Tau, par exemple, le fait que l'USAP n'interjette pas appel me fait dire que ça devait être assez grave. Et même à l'inverse, le Yoann Huget dont tu parles, c'est celui de 2011 qui a 24 ans, réalise sa première saison en Top 14 à Bayonne, qui n'a même pas dix sélections en équipe de France : bref, pas du tout la star actuelle (sans parler des sanctions, peut-être plus sévères aujourd'hui). Nous ne sommes pas au courant des faits exacts, ni des barèmes applicables aux produits.

Par contre, ce qui est plus inquiétant, c'est de voir tout le monde fermer les yeux. Car, je pense qu'il y a des pratiques plus que limites dans les clubs...
Faut pas chercher loin comme me disait mon collègue de Colomiers
la aussi PROBLEME????????
 
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