bouro
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Pour Strokosch : "Une équipe est née", à Barcelone. © H. Jordan
Regard d'acier, visage anguleux, gueule de 'butcher' (le boucher, son surnom), l'Ecossais Alasdair Strokosch, qui n'est donc pas du genre à plaisanter sur un terrain, s'illumine aussitôt qu'on lui cause french flair. Ce label d'origine fantasmée, dont on se sait plus trop, dans l'Hexagone, s'il renferme une réalité ou s'il s'incarne seulement dans l'esprit des étrangers. "Bien sûr qu'il existe, c'est même incroyable ! En Angleterre (il vient de Gloucester) on te dit tout le temps fais pas ci, fais pas ça, ne tente pas ça, alors que chez vous, on demande aux joueurs d'être beaucoup plus créatifs. Le jeu que veut Marc Delpoux (le manager de l'USAP) est d'ailleurs très différent de ce que j'ai connu avant. Il encourage la prise d'initiative individuelle et nous, les joueurs, on prend beaucoup de plaisir."
Bien dit, bien fait. Samedi contre Toulouse (victoire 34-20), au cours d'un match totalement renversant, Strokosch a réalisé son meilleur match sous les couleurs catalanes. Celui qu'il attendait, que tout le monde espérait. Un essai (36e), une grosse activité au coeur des regroupements, des placages à tout va en seconde mi-temps... Le flanker international écossais a pesé dans l'entrejeu de la bataille. Préposé aux tâches obscures dévolues aux gratteurs-récupérateurs, l'homme, réputé pour sa rudesse outre-Manche, n'est pas le plus spectaculaire de tous, mais son efficacité commence (enfin) a faire un sacré effet. "Mes débuts ont été difficiles, mais je me sens de mieux en mieux", confie-t-il simplement.
"Expérience à vivre"
Il faut dire qu'en cinq journées de Top 14 à peine pour autant de scénarios à rebondissements, Strokosch a vite été mis au parfum d'un club 'pas comme les autres'. "J'avais entendu parler de la passion des Catalans, mais je crois surtout que c'est une expérience à vivre. Ici, les gens peuvent être très calmes puis, dans la minute qui suit, exploser pour n'importe quoi !" A l'image des entraîneurs Delpoux, Arlettaz et De Carli, un trio "très émotifs et qui ne s'en cache pas." L'attirance des contraires fonctionne à plein. La magie de Monjuïc a fait le reste. "Jouer à l'USAP, c'est comme jouer pour une équipe nationale. Oui, une équipe est née", confirme-t-il trois jours après l'exploit. Et de promettre un "futur radieux" aux Catalans. "Il faut essayer de jouer chaque semaine comme contre Toulouse. C'est important de rester concentré."
http://www.lindependant.fr/2012/09/20/strokosch-a-fait-connaissance,166100.php
Regard d'acier, visage anguleux, gueule de 'butcher' (le boucher, son surnom), l'Ecossais Alasdair Strokosch, qui n'est donc pas du genre à plaisanter sur un terrain, s'illumine aussitôt qu'on lui cause french flair. Ce label d'origine fantasmée, dont on se sait plus trop, dans l'Hexagone, s'il renferme une réalité ou s'il s'incarne seulement dans l'esprit des étrangers. "Bien sûr qu'il existe, c'est même incroyable ! En Angleterre (il vient de Gloucester) on te dit tout le temps fais pas ci, fais pas ça, ne tente pas ça, alors que chez vous, on demande aux joueurs d'être beaucoup plus créatifs. Le jeu que veut Marc Delpoux (le manager de l'USAP) est d'ailleurs très différent de ce que j'ai connu avant. Il encourage la prise d'initiative individuelle et nous, les joueurs, on prend beaucoup de plaisir."
Bien dit, bien fait. Samedi contre Toulouse (victoire 34-20), au cours d'un match totalement renversant, Strokosch a réalisé son meilleur match sous les couleurs catalanes. Celui qu'il attendait, que tout le monde espérait. Un essai (36e), une grosse activité au coeur des regroupements, des placages à tout va en seconde mi-temps... Le flanker international écossais a pesé dans l'entrejeu de la bataille. Préposé aux tâches obscures dévolues aux gratteurs-récupérateurs, l'homme, réputé pour sa rudesse outre-Manche, n'est pas le plus spectaculaire de tous, mais son efficacité commence (enfin) a faire un sacré effet. "Mes débuts ont été difficiles, mais je me sens de mieux en mieux", confie-t-il simplement.
"Expérience à vivre"
Il faut dire qu'en cinq journées de Top 14 à peine pour autant de scénarios à rebondissements, Strokosch a vite été mis au parfum d'un club 'pas comme les autres'. "J'avais entendu parler de la passion des Catalans, mais je crois surtout que c'est une expérience à vivre. Ici, les gens peuvent être très calmes puis, dans la minute qui suit, exploser pour n'importe quoi !" A l'image des entraîneurs Delpoux, Arlettaz et De Carli, un trio "très émotifs et qui ne s'en cache pas." L'attirance des contraires fonctionne à plein. La magie de Monjuïc a fait le reste. "Jouer à l'USAP, c'est comme jouer pour une équipe nationale. Oui, une équipe est née", confirme-t-il trois jours après l'exploit. Et de promettre un "futur radieux" aux Catalans. "Il faut essayer de jouer chaque semaine comme contre Toulouse. C'est important de rester concentré."
http://www.lindependant.fr/2012/09/20/strokosch-a-fait-connaissance,166100.php
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