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Rugby à XV - USAP : Giorgi Tetrashvili "heureux et fier" d'avoir pu surmonter sa grave...

USAP

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Le pilier gauche géorgien, arrivé d'Agen en 2021, a vécu une rupture du tendon d'Achille il y a un an. Après une longue période de rééducation, il a retrouvé son niveau. Il postule pour être sur le terrain d'Aimé...

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cazac

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Rugby à XV - USAP : Giorgi Tetrashvili "heureux et fier" d'avoir pu surmonter sa grave blessure
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    Le pilier Géorgien postule pour faire partie du groupe contre La Rochelle. L'Indépendant - Nicolas Parent
Rugby à XV, USAP, Top 14, Perpignan
Publié le 28/12/2022 à 17:01 , mis à jour à 17:08

Le pilier gauche géorgien, arrivé d'Agen en 2021, a vécu une rupture du tendon d'Achille il y a un an. Après une longue période de rééducation, il a retrouvé son niveau. Il postule pour être sur le terrain d'Aimé-Giral samedi (17 h) contre La Rochelle.

C'était début décembre 2021. À Montpellier. Ce jour-là, Giorgi Tetrashvili (29 ans, 1,77 m, 115 kg), pilier gauche de l'USAP, était victime d’une rupture du tendon d’Achille. Une blessure importante, la plus grave de sa carrière, qui l'a privé de toute la fin de la saison. De retour depuis la 4e journée du Top 14, il a retrouvé petit à petit son niveau. Avant la réception de La Rochelle ce samedi (17 h au stade Aimé-Giral), il reste sur deux belles prestations contre Toulouse et Glasgow.

Il y a un an, vous étiez victime d'une grave blessure à Montpellier. Comment avez-vous vécu cette longue période loin des terrains ?

J’ai galéré. Ça a été très long. Il y a eu beaucoup de peine, beaucoup de déception de ne pas pouvoir aider l’équipe. Mais j’ai eu le temps de réfléchir. J’ai aussi regardé tous les matches possibles pour ne pas trop m’éloigner du rugby. Je suis très heureux d’avoir réussi à revenir. Vraiment, je ne peux pas trouver les mots pour expliquer ce que j’ai ressenti quand j’ai remis les pieds pour la première fois sur un terrain. Je me sentais fier et heureux.



C’est votre première blessure aussi grave. C’est compliqué à vivre de ne plus pouvoir faire son métier si longtemps ?

Oui. Surtout avec les béquilles. Notre vie de sportif, c’est d’être toujours dehors. On est avec les copains, on joue tout le temps ou presque, même pendant les fêtes. Et là, bam, d’un coup tout s’arrête. Tu te retrouves tout seul à la maison. C’est un peu déprimant.

Vous avez suivi la lutte pour le maintien à distance. C’était dur ?

C’est très bizarre de ne pas y être. Mais les mecs ont fait du bon boulot. J’étais très fier pour eux et pour nous.

Vous estimez que vous avez retrouvé 100 % de vos capacités ?

Le seul truc qui me manque, c’est la taille de mon mollet (rires). Après niveau force, ça va. Pareil pour la confiance, qui est le plus important. Je pense que je suis en bonne voie.

Vous avez fait de belles performances face à Toulouse et Glasgow…

Oui. Après, il y a des matches où c’est ton jour, d’autres non. Ce qui est sûr c’est que j’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir sur mon jeu. Je me suis posé beaucoup de questions. J’ai regardé mes anciens matches pour savoir comment faire évoluer certaines choses. Comme le rugby me manquait beaucoup, ça a peut-être joué pour me faire garder le moral.



Qu’avez-vous appris sur vous en regardant vos anciens matches ?

J’ai vu des choses sur lesquelles je devais progresser. Principalement dans le replacement. Notamment des phases où, au lieu de marcher, je dois courir pour être mieux positionné. J’ai fait l’effort sur ça.

En début de saison, l’USAP a eu du mal en mêlée, depuis, vous avez redressé la barre. Mais pensez-vous que c’est lié au changement de règle ?

Oui, même si ce changement paraît comme un détail à régler, ça prend un peu de temps. Je pense qu’on l’a pris et, maintenant, ça va un peu mieux.

À votre poste, vous êtes trois à avoir un bon niveau dans l’équipe avec Xavier Chiocci et Sacha Lotrian. Comment vivez-vous cette concurrence ?

Très bien. Il y a de la concurrence, mais on est potes. Sur le terrain, c’est sûr qu’on a chacun l’ambition de jouer, mais les coaches arrivent à bien partager le temps de jeu. Ça en fait respirer un chaque week-end. C’est plutôt bien. On a forcément envie de jouer tous les matches, mais pour tenir la saison, c’est pas mal de pouvoir tourner.

Avec Xavier Chiocci, vous êtes un peu les « anciens », comment accompagnez-vous Sacha Lotrian qui arrive au haut niveau ?

Moi, je suis jeune ! C’est Xavier qui est ancien (rires). Mais oui, on est plus expérimentés. Sacha est jeune, mais il a déjà fait beaucoup de matches pour son âge (67, NDLR). Il bosse tout le temps. Il est très à l’écoute. C’est un très bon jeune. S’il continue comme ça, il fera une très grande carrière. Je lui souhaite surtout de ne pas vivre de blessure comme j’ai subi.

Vous êtes très bons en défense sur la ligne depuis quelques matches, c’est quelque chose d’important pour le moral des avants qui sont beaucoup sollicités sur ces phases de jeu ?

Oui. Déjà, l’année dernière c’était pas mal. Mais là, on est à un bon niveau. Je pense que c’est qu’on arrive à bien travailler ensemble. On se parle beaucoup, on est solidaires. Et c’est comme ça qu’on arrive à bien défendre sur ces phases de jeu.


Guilhem Richaud
 

Savoyard66

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Content pour lui, une longue période difficile à vivre cette blessure mais un retour gagnant bravo!
 
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