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Rugby à XV - USAP : "Ce sont des matches qui doivent servir", juge Patrick Arlettaz après...

cazac

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Rugby à XV - USAP : "Ce sont des matches qui doivent servir", juge Patrick Arlettaz après la défaite contre Bristol
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    Le manager général Patrick Arlettaz est fier des jeunes qui ont affronté Bristol vendredi soir. Nicolas Parent - L'Indépendant
USAP, Rugby à XV, Perpignan, Sport
Publié le 10/12/2022 à 17:15

Après la défaite contre Bristol (5-19), le manager général de l'USAP, Patrick Arlettaz, préférait retenir la bonne performance de ses jeunes joueurs.

Quelle analyse faites-vous de ce match ?

C'est une compétition, pour nous, qui est un peu particulière. Nous ne sommes pas dans un impératif de prendre des points... Il y a eu une petite confusion sur le début de match. Ce sont des matches qui doivent servir. On ne fait jamais un match pour rien. Mais les 35 premières minutes, elles ne servent à que dalle. Mis à part à permettre à cette équipe de Bristol de réciter. On est, ensuite, rentrés dans le match. Avec nos qualités, nos défauts, nos limites, tout ce qu'on veut. Mais à ce moment-là, ça a été un match qui a amené pleins d'enseignements. Les jeunes qui sont entrés, Oviedo... Petit à petit, on a vu une équipe qui prenait forme et qui a arrêté de les regarder. Les 45 dernières minutes du match ont été d'un bon enseignement pour nous. On n'a pas été payé. On méritait de marquer un ou deux essais sur notre domination de la seconde mi-temps. Mais ce sont aussi des choses qui servent, parce qu'on a été fragile sur nos rucks offensifs, on n'a manqué d'alternance de temps en temps sur la zone de marque. Ce sont des choses qu'il va falloir corriger pour prendre des points en championnat quand ce sera important.

Vous avez, aussi, fait face à un arbitre très strict...

Bon, déjà, j'ai du mal à juger notre arbitrage quand on est dans notre championnat. Alors là, c'est beaucoup m'en demander ! Non, mais on le sait. Sur ces Coupes d'Europe, avec ces arbitres anglo-saxons, les approches ne sont pas du tout les mêmes. L'arbitrage des mauls n'est pas du tout le même que ce qui se fait dans le championnat français. L'arbitrage des joueurs tenus un peu haut, en France dès qu'ils mettent la moitié d'un genou au sol, il faut lâcher à tout prix. Là, on voit qu'il compte un maul finalement et que même si on a le genou au sol dans un second temps, il ne le compte pas comme un plaquage. Je suis d'accord avec ça d'ailleurs. Mais il y a plein de choses comme ça. Les hors-jeu, les mêlées... Mais ça fait partie de la compétition et du charme de la compétition.

Les jeunes qui sont entrés, notamment Lenny Viola et Posolo Tuilagi, ont apporté satisfaction...

Lenny et Posolo, ils ont 18 ans. On a beaucoup hésité à les mettre-là. Bon, pas Posolo. Il a 18 ans, il faut le rappeler parce qu'on ne s'en aperçoit pas tout le temps (rires). On a beaucoup hésité parce qu'on savait que ça allait être très intense et dur. Mais finalement on a bien fait de le faire. C'est quelque chose qui va leur servir. Déjà, faire son premier match à Aimé-Giral, c'est quelque chose qui marque. J'ai 50 ans et je m'en souviens encore ! Et, effectivement, ils ont montré le potentiel qu'on leur donnait, qu'on leur trouvait... Il y est, il est présent. Ça fait partie des joueurs qu'on veut faire monter. Faire sortir des jeunes du cru, d'origines diverses. Lenny est Salanquais, Posolo c'est le fils d'Henry Tuilagi. Ils sont Catalans tous les deux. C'est chouette, finalement, pour des bourrus comme nous d'avoir ce pouvoir d'intégration. De faire d'un Catalan le fils d'un Samoan, c'est sympa.

Vous avez utilisé Posolo Tuilagi en 5. Un repositionnement est-il à l'étude ?

On se dit, de manière très pragmatique, qu'il a encore un boulot à faire physiquement. Sur sa caisse et sur son déplacement. Et si on veut l'utiliser plus rapidement, peut-être que c'est un poste où on peut l'utiliser maintenant. Sans oublier qu'il fera sans doute un 8 fabuleux. Il a des mains, de l'explosivité, il tient debout... Mais peut-être qu'une des étapes, c'est ça. Philippe Sella jouait à l'aile avant d'être le meilleur centre du monde. Donc, peut-être que Posolo, il peut jouer un peu seconde ligne avec nous pour avoir du temps de jeu, en se déplaçant un peu moins et au milieu du terrain. Et peut-être qu'après il deviendra le meilleur 8 du monde !

Hugo Bové
 
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