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Rugby à XV - Top 14 : "Ces dernières semaines, nous avons montré le vrai visage de l'USAP",...

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Le capitaine argentin de l'USAP, Jerónimo de la Fuente, est persuadé que son équipe, qui montre son vrai visage depuis un mois, va poursuivre sur sa lancée. La confiance retrouvée, le groupe catalan aborde la suite du...

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cazac

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Rugby à XV - Top 14 : "Ces dernières semaines, nous avons montré le vrai visage de l'USAP", assure Jerónimo de la Fuente
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    Jerónimo de la Fuente sera une nouvelle fois capitaine, samedi, lors de la réception de Bayonne à Aimé-Giral. L'Indépendant - Nicolas Parent
Top 14, Rugby à XV, Sport, USAP
Publié le 02/03/2023 à 19:57

Le capitaine argentin de l'USAP, Jerónimo de la Fuente, est persuadé que son équipe, qui montre son vrai visage depuis un mois, va poursuivre sur sa lancée. La confiance retrouvée, le groupe catalan aborde la suite du championnat, et la réception de Bayonne samedi 4 mars (17 h) à Aimé-Giral, avec l'envie de ceux qui n'ont rien à perdre et tout à gagner.

Comment expliquez-vous ce nouveau visage montré par l'USAP depuis plus d'un mois ?

Il a fallu assumer les événements, ce qui se passait dans le club. Nous nous sommes parlé pour en conclure que le changement à venir dépendait de nous. On devait se montrer plus fort à l'entraînement, plus rigoureux, être plus précis sur les points à améliorer. On devait mettre plus de rigueur dans notre approche de la préparation des matches.

Comment avez-vous vécu les soubresauts qui ont agité le club, début janvier ?

On a vécu quelque chose de rare. Ceux qui sont sur la pelouse, qui jouent, ce ne sont pas les membres du staff, mais bien nous autres, les joueurs. Que les choses aillent bien ou mal, nous sommes responsables de la situation. Les entraîneurs tiennent un rôle fondamental dans ce que font les joueurs, comment ils se préparent, mais si ça ne marche pas sur le terrain, nous, les joueurs, sommes les seuls coupables. Chose rare, nous avons tous convenu que le manque de résultats n'était pas la faute des entraîneurs. Ce n'était pas leur faute si nous nous retrouvions quatorzièmes et derniers du Top 14. Nous ne méritions peut-être pas ce classement, mais dans la vie pour mériter de meilleures choses, il faut s'en donner les moyens.

Le groupe s'est trouvé renforcé par cette épreuve?

Nous avons beaucoup parlé entre nous. Le staff et les joueurs sont ressortis plus unis que jamais de ces échanges. Nous voulions comprendre ce qu'il fallait faire pour changer la situation. Dire les choses, c'est bien, les faire, c'est mieux. Il fallait prouver sur le terrain, par des actes, que nous voulions évoluer. Le déclic s'est opéré avant le match contre Paris. Nous avons pris conscience de ce que nous devions faire pour renverser la situation. Quand tu n'as plus rien à perdre, tu te dis "po qué no ?" : pourquoi pas ? Et la confiance revenue, tu ne t'arrêtes plus sur ce qui n'a pas fonctionné, mais tu regardes devant, vers l'action d'après, la mi-temps d'après, le match d'après...

Promu capitaine après la suspension de Mathieu Acebes (1), vous vous êtes retrouvé en première ligne, comment avez-vous traversé cette période ?

Tout d'abord, je dois dire que Mathieu est un grand capitaine. Après sa suspension, il a été très présent. Il a beaucoup parlé, beaucoup motivé le groupe pour l'aider à se sortir de sa mauvaise situation. Les anciens, nous avons exprimé ce que nous ressentions. Nous avons dit que toute équipe connaît des bons et des mauvais moments et qu'il fallait faire en sorte que la mauvaise période que nous traversions ne dure pas. On s'est remis au travail. Et les choses se sont améliorées. On peut dire que nous sommes meilleurs aujourd'hui qu'en début de saison. Nous sommes dans une bonne dynamique. Nous devons maintenir notre niveau, celui que nous avons montré ces dernières semaines parce que c'est le vrai visage de l'USAP !

"Bayonne, une finale de plus..."

La venue de Bayonne, l'équipe surprise de ce championnat, peut être le tournant de votre saison ?

Bayonne est cinquième et ce n'est plus une équipe qui arrive de Pro D2. Elle a le niveau du Top 14. Quand tu es cinquième d'une compétition comme le Top 14, ce n'est pas le fruit du hasard. C'est une équipe très complète, qui propose un rugby offensif. Elle joue bien au rugby. Pour nous, la venue des Bayonnais est une finale de plus ! Comme tous les matches que nous avons joués ces derniers temps. Nous avons retrouvé confiance en nous, et nous devrons jouer 80 minutes avec cette confiance qui nous habite.

Le public sera une nouvelle fois derrière vous contre Bayonne. Elle vous plaît cette ambiance d'Aimé-Giral ?

Ils sont aussi fous que chez moi, à Rosario ! La même passion que lorsque je jouais pour le Duendes Rugby Club. J'aime cette ferveur. L'ambiance à l'USAP me rappelle celle que j'ai connue en Argentine, avec Duendes puis les Jaguares. Sur le terrain, nous n'avons pas de stars, mais des joueurs de haut niveau qui donnent tout ce qu'ils ont sur le terrain. Ça me plaît parce que c'est le rugby tel que je l'aime, collectif, où l'union, le plaisir de travailler ensemble l'emporte sur tout le reste. L'argent n'interfère pas sur la vie de l'équipe. Nous avons la chance d'avoir un groupe très uni. Et nous en profitons pleinement. J'ai confiance en cette équipe, elle va aider l'USAP à rester en Top 14 !

"Je me sens bien à Perpignan"
Jerónimo de la Fuente portera le maillot de l’USAP une saison supplémentaire. Il y a quelques semaine, il a prolongé jusqu’à fin 2024. "Je me sens bien à Perpignan, ma famille aussi", avoue l’Argentin. La saison prochaine, avec la Coupe du monde organisée en France, les siens ne seront pas très éloignés de lui si "Jero" est sélectionné avec les Pumas par Michael Cheika. Les Argentins établiront leur camp de base à La Baule, en Loire Atlantique.

Vous pensez déjà à la prochaine Coupe du monde avec les Pumas ?

Non. Je ne sais pas si je serai sélectionné. Je me bats pour garder ma place en équipe d'Argentine. Si je fais ce qu'il faut ici à Perpignan, alors oui j'aurai ma chance. Mais ma priorité, c'est l'USAP ! Pour ce qui est des Pumas et de la Coupe du monde, nous verrons plus tard.

(1) Mathieu Acebes, exclu du terrain lors du match USAP-La Rochelle (10-29, le 31 décembre dernier) pour un coup de tête donné à Jonathan Danty, a écopé de neuf matches de suspension. Il sera de retour contre Toulon le 15 avril.
Gilles Navarro
 

koenig

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