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Rugby à XV / Pro D2 : L’USAP a éteint la lumière - Lindependant.fr

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Incroyable scénario, hier à Aimé-Giral. Auteure d’une première mi-temps de grande classe avec trois essais à zéro, l’USAP s’est fait cueillir par Colomiers (26-22), revenu de nulle part dans les dix dernières minutes. Douche froide.

Il faisait beau, avec un petit vent frais, et les supporters catalans, venus en nombre, enthousiastes à souhait jusqu’à l’heure de jeu, ont quitté le stade sans un mot, totalement incrédules, car à la fin, c’est Colomiers qui s’est imposé en épilogue d’un scénario hallucinant.

« Un scénario qu’on a monté de toutes pièces...On avait tout ce qu’il fallait pour tuer le match », a déclaré l’entraîneur Patrick Arlettaz, histoire de surligner l’évidence : l’USAP a mangé la feuille, laissant l’USCO de Bernard Goutta décrocher la timbale. Quel paradoxe ! Quelle amère déception pour Perpignan, auteur d’une première mi-temps référence, probablement sa meilleure de la saison, avec trois essais d’école dont le deuxième, celui de Piukala, fantastique dans sa construction et son exécution !

Et quelle leçon de réalisme administrée par Colomiers, revenu de nulle part pour crucifier son adversaire à quatre minutes de la fin, grâce à un contre rondement mené par l’inévitable arrière Thomas Ramos ! Autant d’exclamations révélatrices de l’écart séparant encore les deux formations dans la gestion de la partie. Une marge qui offre le fauteuil de leader à l’USCO, tandis que l’USAP, qui boucle ce deuxième bloc avec 17 points, patine toujours à la 11e place.

« La déception est énorme mais il serait anormal de tout remettre en question. C’est stratégiquement qu’on est sorti du match », analyse le directeur sportif Christian Lanta. Effectivement, l’USAP ressembla hier à une hydre à deux têtes. L’une pour attaquer, avec un panache certain ; l’autre pour uniquement défendre, source de frustration. Après avoir viré à la pause avec le bonus en poche (22-6), les Catalans se sont lentement étiolés, faute de lucidité et de variété tactique.

  • Schizophrénie
Si, des tribunes, le sentiment de passivité a pu l’emporter, c’est surtout par manque d’alternance au pied que l’USAP a pioché. Il aurait été quasi impossible aux sang et or de disputer 80 minutes sur le même rythme que la première période, où le pack a tout simplement été monstrueux. Et pourtant, c’est ce qu’ont tenté les joueurs, multipliant les temps de jeu quand il aurait fallu aller occuper le camp adverse et casser le rythme, surtout avec le vent dans le dos.

De là, tout est allé en s’effritant à partir de la 60e minute. À force de défendre sur sa ligne, d’en-avants en petites erreurs, la bascule s’est opérée, et Colomiers ne s’est pas fait prier en envoyant Lafage (70e) et Ramos (76e) à l’essai.

Sans doute le coaching et la piètre prestation des remplaçants ont-ils aussi leur part de responsabilité dans la défaite, la première pour la paire Arlettaz-Freshwater depuis leur intronisation fin septembre. Pour une fois, le banc n’a pas été à la hauteur. Symboliquement, c’est à partir des trois lancers en touche ratés de Raphaël Carbou que l’USAP n’a plus touché terre. « On ne lâche jamais rien, c’est la preuve qu’on a du caractère. On n’a rien à envier à personne », s’est félicité le Columérin Ramos. « En première mi-temps, on maîtrise, on ne les laisse pas respirer... Quand on tient un match, il ne faut pas le laisser partir. Évidemment, ça plombe un peu le moral », regrette l’Usapiste Romain Millo-Chluski. L’un qui rit, l’autre qui pleure, parfait résumé d’un duel pour les schizophrènes.

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Dernière édition par un modérateur:
Promis , on remettra la lumière à Agen . :raison:
 
Je trouve que l'article est bien réalisé et met bien en lumière nos forces et nos faiblesses affichées au cours de ce match.
Ce que dit Bernard Goutta est aussi assez réaliste et remet un peu certaines choses à leurs places .

Bernard, c’est le scénario parfait pour Colomiers
C’est un hold-up, c’est clair. Cette victoire est difficile à analyser vue la physionomie de cette première mi-temps où on a beaucoup subi, où on n’a rien pu construire et où Perpignan était dans l’avancée. A la mi-temps, mes joueurs étaient abattus. Je les ai réveillés un peu tout en les rassurant aussi. Après, on profite du fait que Perpignan s’arrête de jouer. Ils n’ont pas, à mon sens, assez joué au pied. Ils n’ont pas non plus appuyé là où ça faisait mal surtout en mêlée. Mais comme ils ne nous ont pas tués, on a pu se reconstruire. Et puis j’ai un groupe de fou, de jobards. Il y a un état d’esprit, une volonté de ne rien lâcher qui nous permet de gagner ici. Cette équipe me fait penser à l’USAP 2009. Tout nous réussit, on gagne là où l’on ne devait jamais gagner... On est en confiance. Pourvu que ça dure

Ça veut dire que vous pouvez terminer premier à la fin du championnat?
Pour le moment, on n’est qu’à dix journées. Vu notre début de saison, cette première place est méritée. Mais pas aujourd’hui où on ne mérite pas de s’imposer ici
Vous aviez failli gagner à Aurillac, vous gagnez à Oyonnax et à Perpignan. Est-ce que vous pensez que ces trois équipes joueront la montée?
On retrouvera l’USAP au bout. C’est une équipe très dangereuse, qui a repris confiance en elle. Quand on voit cette première période, ces trois essais... Certes, il y a ce scénario de deuxième mi-temps mais je vois l’USAP dans les 5 premiers. Pas maintenant mais en fin de saison, vu l’effectif, le jeu et l’état d’esprit, ils seront au bout, c’est sûr
 
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