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Rugby à XV - Gabrielle Pellechia, la « six »aille de l’USAP féminin - Lindependant.fr

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La troisième ligne aile de l’USAP féminin, Gabrielle Pellechia, ne culmine même pas à 1,60 m. À 19 ans, avec ce gabarit et sa bouille d’ange, elle est une arme redoutable dans l’effectif sang et or qui s’illustre...

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cazac

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Rugby à XV - Gabrielle Pellechia, la « six »aille de l’USAP féminin
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    Gabrielle Pellechia est l'une des pièces maîtresses de l'USAP féminin. Nicolas Parent - Nicolas Parent
Rugby à XV, USAP, Perpignan
Publié le 15/04/2022 à 12:55
La troisième ligne aile de l’USAP féminin, Gabrielle Pellechia, ne culmine même pas à 1,60 m. À 19 ans, avec ce gabarit et sa bouille d’ange, elle est une arme redoutable dans l’effectif sang et or qui s’illustre dimanche à Aimé-Giral (15 heures) pour asseoir sa qualification pour les phases finales.

Soudée comme un pack d'avants, la famille Pellechia de Banyuls-dels-Aspres vous accueille dans son bar "Au petit Banyuls" avec la chaleur et la bonhomie bien connues des commerçants. Comme à la maison. Trois générations sont réunies. La grand-mère, Roselyne, veille au grain. Christophe, le père de famille et maître des lieux, assure le service derrière le zinc. Son épouse, Stéphanie, fait la conversation avec les habitués. Klara et Gino, les minots de la famille, ne sont pas loin d'elle. Et si ce jour, Vincent, l'aîné de la fratrie, manque à l'appel, il ne reste pas moins fier, comme le reste de la famille, de sa cadette Gabrielle. Celle vers qui l'attention se porte aujourd'hui. Car "Gaby", 19 ans, seule mordue de rugby de la famille joue ce week-end une place pour les phases finales d'Elite 2 féminine avec l'USAP. Avec son 1,58 m au garrot qu'elle trimballe sur la troisième ligne sang et or, autant dire que la future agent de police est assez unique en son genre.

C'est une machine

Gabrielle Pellechia n'est ni un golgoth, ni longiligne. Ce modèle réduit au visage de poupon dépoussière l'archétype du troisième ligne. "Quand on me voit arriver sur le terrain avec mes tresses, on me croit toute gentille...", plaisante Gabrielle Pellechia. Alors oui, son entraîneur Stéphane Granell l'atteste, elle est "d'une gentillesse immense, toujours souriante, hyper attachante", mais "c'est une vedette, un leader de combat et une pièce maîtresse en défense." Avec le chiffre 6 dans le dos, "en dépit de sa petite taille, Gabrielle est capable de remuer des montagnes. Même si un roc lui passe dessus, elle ne s'échappe pas. L'enlever de devant serait compliqué. De toute façon, elle ne le veut pas." D'aucuns lui auraient préféré les postes de talonneur ou de demi de mêlée. Mais pour la Banyulencque, le premier "est trop dans la mêlée et ne peut pas chasser le 9 et le 10", l'autre "plaque moins et fait plus office de second rideau. Au moins, en 6, je suis un électron libre."

"On me dit souvent que je suis atypique. Il m'a même été rapporté qu'avec mon physique, je ne pouvais pas percer en troisième ligne, se remémore cette fan de Marjorie Mayans, troisième ligne de Blagnac et du XV de France féminin. Je prouve l'inverse. Depuis petite à l'école de rugby de Bages, je suis bonne au placage. Donc j'exploite." Sauf qu'en attaque, elle enrhume les trois-quarts les plus véloces. Pour la première fois de sa jeune carrière, la semaine dernière face à Limoges (victoire 26-15) elle a inscrit un triplé. Sa vista, sa vitesse d'exécution, son explosivité, ses récupérations de balle en l'air et ses prises d'intervalle ont parlé pour elle. "C'est une machine", résume admirative la capitaine Lauren Cazalot, dite "Mamie Lolo." Gabrielle, qui va intégrer l'école de police de Nîmes prochainement, joue les duels, réalise le geste juste pour lâcher la balle, met la tête, la main, les pieds, voire même le cœur et les tripes dans les regroupements pour gagner des ballons et monte haut en touche : "J'avoue parfois mes coéquipières me jette un peu en l'air !" La conquête dans les cieux est aussi l'un de ses nombreux points forts. Qui lui ferait atteindre des sommets avec l'USAP féminin ?

Laura Causanillas
 
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