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Patrick Arlettaz (usap): « je Suis Têtu !» - Lindependant.fr
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La construction dans la performance, les deux maîtres-mots de l’entraîneur de l’USAP. Si, pour l’heure, le classement ne reflète pas cette ambition, «Arlette» n’en démord pas : le temps joue pour les sang et or.
La victoire ou rien. Vendredi soir, pour la réception d’Albi, tout autre résultat qu’un succès condamnerait les Catalans à une saison galère, privée d’espérance. Patrick Arlettaz le sait bien, conscient qu’il aborde ce choc avec une équipe fortement diminuée. Mais l’entraîneur de l’USAP garde la foi, arc-bouté sur l’état d’esprit d’un groupe qui, bien que sur les rotules, ambitionne de rester au contact de la première moitié de tableau.
Deux mois et demi après votre nomination, l’USAP est 12e au classement. Avez-vous des regrets ?
Le seul match que je regrette réellement, c’est Colomiers (défaite 22-26) à Aimé-Giral. Depuis que je suis là, on est à l’équilibre parfait (4 victoires, 1 nul, 4 défaites). Notre première mission avec Perry (Freshwater) était de sortir de la zone rouge (l’USAP était 15e, ndlr), et ça a été fait assez rapidement.
Vous n’incluez pas les déceptions à Angoulême (20-20) et à Biarritz (défaite 22-19) ?
Bien sûr que j’ai les boules mais, à la limite, j’intègre ces deux matches dans un processus de construction. En revanche, les vingt dernières minutes de Colomiers, je dis non, cent fois non. Elles n’auraient jamais dû exister, on n’a pas d’excuse. Je sais qu’en Catalogne - à tort ou à raison - il faut des résultats immédiats, car le public a tendance à s’enflammer très vite, d’un côté comme de l’autre. Personnellement, je ne suis pas dans cette dimension-là, mais dans une logique de construction au long cours. Que ce soit Angoulême ou Biarritz, pour moi, ça fait partie d’un processus de construction avec un groupe assez jeune dans sa façon de travailler et une nouvelle organisation de jeu.
Que dire au rayon des satisfactions ?
Mine de rien, si on gagne Albi vendredi, on bascule vers un bilan positif qui peut nous projeter sur quelque chose de plus ambitieux. Je pense aussi au derby contre Narbonne (victoire 66-13) qui était particulièrement important.
La qualification pour les phases finales est-elle encore un objectif ?
L’objectif est de construire et d’être compétitif. Une victoire contre Albi peut nous permettre de rester au contact. La qualif’ne sera envisageable que si on passe de façon positive le bloc de janvier.
Ce bloc (à Mont-de-Marsan, Aurillac, à Colomiers) fait peur.
Non. La seule chose qui nous fragilise pour l’instant, c’est la cascade de blessures. Ça me fait plus peur que nos adversaires. Avec quelles forces va-t-on les affronter, c’est la vraie question ? Concernant les blessés, j’ai mon explication.
On vous écoute...
Si vous croyez que les joueurs sont contents de perdre des matches, d’être 15e à la fin du premier bloc, de perdre contre Colomiers à la fin du deuxième... Les joueurs ont été très touchés et ont souffert, évidemment. Comme ils ont énormément travaillé, leurs semaines de congés ont été tronquées. Depuis le mois d’août, ils sont sur la brèche psychologiquement et physiquement, et on le paye aujourd’hui : ça casse de partout. Leur état d’esprit est pourtant irréprochable mais ça commence à devenir problématique.
Les Espoirs qui ont intégré le groupe peuvent-ils peser sur votre réflexion en matière de recrutement ?
On prend tout en compte : le jeu mais aussi l’effectif. Toutes nos réunions tendent dans ce sens-là, il n’y a aucun frein. Si on n’a pas encore recruté en cours de saison c’est parce qu’on ne veut pas fonctionner au coup par coup comme l’USAP l’a souvent fait dans le passé. On veut se laisser le temps de construire quelque chose de durable avec des joueurs ciblés.
C’est donc tout ou rien ?
Non, c’est maintenant ou en fin de saison, avec des joueurs qu’on veut vraiment et pas des bouche-trous pour faire le nombre. On est allé à Montauban avec des jeunes qui vont nous permettre de parfaire notre effectif de la saison prochaine. Pour y arriver, ils ont besoin de temps de jeu, même si j’aurais aimé que ce soit de manière plus saupoudrée, et pour l’équipe et pour eux-mêmes. Deux à trois jeunes dans un effectif de 23, c’est mieux que six ou sept. Bien évidemment, certains ont marqué des points, d’autres non. On veut savoir sur qui on peut compter.
L’USAP manque d’un esprit de « killer ». Vous validez ?
Je valide. La construction, c’est aussi la confiance dans le jeu collectif, les joueurs, le projet... ça ne se fait pas en deux jours. Notre équipe manque de vécu dans l’organisation actuelle. Il fallait des résultats pour sortir de la *****. Je sais qu’on a un impératif de résultat mais c’est lié à la construction de notre groupe. Là, les deux blocs qu’on vient de passer, c’est comme si on sortait de l’intersaison. On a pris des mois de retard.
Malgré un classement décevant, le club conserve un fort capital sympathie. Beau paradoxe.
Ça vient du fait que les joueurs donnent leur maximum. En tant qu’entraîneur, je peux comprendre notre manque de vécu mais je n’accepte pas que les mecs ne bataillent pas. C’est une chose sur laquelle on est intransigeant. C’est encore plus vrai à l’USAP, et ça me va très bien.
Albi surfe sur trois succès. Vous allez encore affronter une équipe en forme...
Y’a des saisons comme ça ! Albi est une équipe rugueuse, qui conteste beaucoup sur les rucks et qui possède un très bon buteur. C’est clairement une équipe pénible.
Le résultat importera plus que le contenu, non ?
Les deux mon capitaine ! Je ne vais pas changer d’avis, je suis têtu ! Il nous faut à tout prix gagner ce match mais je reste convaincu que le contenu est important pour gagner ce match. On est conscient qu’on est très diminué. Je ne suis pas ******, je ne dis pas : « Si je vois un joli match et qu’on perd, ce n’est pas grave ». Bien sûr que non ! Mais pour gagner, il faudra du contenu. Je n’oublie pas que quels que soient la pression, le classement et l’enjeu, on se doit d’avoir deux objectifs : gagner les matches et continuer notre construction. L’un ne va pas sans l’autre. Sinon, il est impossible d’espérer être compétitif en deuxième partie de saison. Le jeu que j’ambitionne n’est pas un jeu exclusivement de contournement, comme il n’est pas exclusivement concentré sur huit avants avec un jeu à une passe. De toute façon, notre équipe-type n’est pas faite pour jouer le contournement à outrance.
La victoire ou rien. Vendredi soir, pour la réception d’Albi, tout autre résultat qu’un succès condamnerait les Catalans à une saison galère, privée d’espérance. Patrick Arlettaz le sait bien, conscient qu’il aborde ce choc avec une équipe fortement diminuée. Mais l’entraîneur de l’USAP garde la foi, arc-bouté sur l’état d’esprit d’un groupe qui, bien que sur les rotules, ambitionne de rester au contact de la première moitié de tableau.
Deux mois et demi après votre nomination, l’USAP est 12e au classement. Avez-vous des regrets ?
Le seul match que je regrette réellement, c’est Colomiers (défaite 22-26) à Aimé-Giral. Depuis que je suis là, on est à l’équilibre parfait (4 victoires, 1 nul, 4 défaites). Notre première mission avec Perry (Freshwater) était de sortir de la zone rouge (l’USAP était 15e, ndlr), et ça a été fait assez rapidement.
Vous n’incluez pas les déceptions à Angoulême (20-20) et à Biarritz (défaite 22-19) ?
Bien sûr que j’ai les boules mais, à la limite, j’intègre ces deux matches dans un processus de construction. En revanche, les vingt dernières minutes de Colomiers, je dis non, cent fois non. Elles n’auraient jamais dû exister, on n’a pas d’excuse. Je sais qu’en Catalogne - à tort ou à raison - il faut des résultats immédiats, car le public a tendance à s’enflammer très vite, d’un côté comme de l’autre. Personnellement, je ne suis pas dans cette dimension-là, mais dans une logique de construction au long cours. Que ce soit Angoulême ou Biarritz, pour moi, ça fait partie d’un processus de construction avec un groupe assez jeune dans sa façon de travailler et une nouvelle organisation de jeu.
Que dire au rayon des satisfactions ?
Mine de rien, si on gagne Albi vendredi, on bascule vers un bilan positif qui peut nous projeter sur quelque chose de plus ambitieux. Je pense aussi au derby contre Narbonne (victoire 66-13) qui était particulièrement important.
La qualification pour les phases finales est-elle encore un objectif ?
L’objectif est de construire et d’être compétitif. Une victoire contre Albi peut nous permettre de rester au contact. La qualif’ne sera envisageable que si on passe de façon positive le bloc de janvier.
Ce bloc (à Mont-de-Marsan, Aurillac, à Colomiers) fait peur.
Non. La seule chose qui nous fragilise pour l’instant, c’est la cascade de blessures. Ça me fait plus peur que nos adversaires. Avec quelles forces va-t-on les affronter, c’est la vraie question ? Concernant les blessés, j’ai mon explication.
On vous écoute...
Si vous croyez que les joueurs sont contents de perdre des matches, d’être 15e à la fin du premier bloc, de perdre contre Colomiers à la fin du deuxième... Les joueurs ont été très touchés et ont souffert, évidemment. Comme ils ont énormément travaillé, leurs semaines de congés ont été tronquées. Depuis le mois d’août, ils sont sur la brèche psychologiquement et physiquement, et on le paye aujourd’hui : ça casse de partout. Leur état d’esprit est pourtant irréprochable mais ça commence à devenir problématique.
Les Espoirs qui ont intégré le groupe peuvent-ils peser sur votre réflexion en matière de recrutement ?
On prend tout en compte : le jeu mais aussi l’effectif. Toutes nos réunions tendent dans ce sens-là, il n’y a aucun frein. Si on n’a pas encore recruté en cours de saison c’est parce qu’on ne veut pas fonctionner au coup par coup comme l’USAP l’a souvent fait dans le passé. On veut se laisser le temps de construire quelque chose de durable avec des joueurs ciblés.
C’est donc tout ou rien ?
Non, c’est maintenant ou en fin de saison, avec des joueurs qu’on veut vraiment et pas des bouche-trous pour faire le nombre. On est allé à Montauban avec des jeunes qui vont nous permettre de parfaire notre effectif de la saison prochaine. Pour y arriver, ils ont besoin de temps de jeu, même si j’aurais aimé que ce soit de manière plus saupoudrée, et pour l’équipe et pour eux-mêmes. Deux à trois jeunes dans un effectif de 23, c’est mieux que six ou sept. Bien évidemment, certains ont marqué des points, d’autres non. On veut savoir sur qui on peut compter.
L’USAP manque d’un esprit de « killer ». Vous validez ?
Je valide. La construction, c’est aussi la confiance dans le jeu collectif, les joueurs, le projet... ça ne se fait pas en deux jours. Notre équipe manque de vécu dans l’organisation actuelle. Il fallait des résultats pour sortir de la *****. Je sais qu’on a un impératif de résultat mais c’est lié à la construction de notre groupe. Là, les deux blocs qu’on vient de passer, c’est comme si on sortait de l’intersaison. On a pris des mois de retard.
Malgré un classement décevant, le club conserve un fort capital sympathie. Beau paradoxe.
Ça vient du fait que les joueurs donnent leur maximum. En tant qu’entraîneur, je peux comprendre notre manque de vécu mais je n’accepte pas que les mecs ne bataillent pas. C’est une chose sur laquelle on est intransigeant. C’est encore plus vrai à l’USAP, et ça me va très bien.
Albi surfe sur trois succès. Vous allez encore affronter une équipe en forme...
Y’a des saisons comme ça ! Albi est une équipe rugueuse, qui conteste beaucoup sur les rucks et qui possède un très bon buteur. C’est clairement une équipe pénible.
Le résultat importera plus que le contenu, non ?
Les deux mon capitaine ! Je ne vais pas changer d’avis, je suis têtu ! Il nous faut à tout prix gagner ce match mais je reste convaincu que le contenu est important pour gagner ce match. On est conscient qu’on est très diminué. Je ne suis pas ******, je ne dis pas : « Si je vois un joli match et qu’on perd, ce n’est pas grave ». Bien sûr que non ! Mais pour gagner, il faudra du contenu. Je n’oublie pas que quels que soient la pression, le classement et l’enjeu, on se doit d’avoir deux objectifs : gagner les matches et continuer notre construction. L’un ne va pas sans l’autre. Sinon, il est impossible d’espérer être compétitif en deuxième partie de saison. Le jeu que j’ambitionne n’est pas un jeu exclusivement de contournement, comme il n’est pas exclusivement concentré sur huit avants avec un jeu à une passe. De toute façon, notre équipe-type n’est pas faite pour jouer le contournement à outrance.
Fenouillede
USAPiste convaincu
Bonjour a tous
Lecteur assidu du forum, j éprouve le besoin d'exprimer quelques remarques sur notre super entraineur CATALAN :
Effectivement Mr Arletaz est têtu mais il l avait annoncé...
Au soir de son premier match il avait indique que les joueurs de cette (courte) victoire avait mis la barre très haut !
Depuis il les utilise (même blessés) jusqu'à l usure.
Mr Arletaz était entraineur des espoirs, il doit regretter ce temps et la nostalgie le pousse a les utiliser au maximum, mais ... les envoyer à l abattoir ne me semble pas être la meilleure solution pour les mettre en confiance. Comme dit Karl au delà de la fierté de porter ce maillot, ils vont s en rappeler.... 31 points à 0
Le déclic attendu est de courte durée .
La bascule vers la fédérale s'est faite contre Colomier quand Mr Vivalda (N 4 qui est joue 3eme ligne) ... qui fait basculer le match avec son carton jaune mérité (sa sortie étant salué par Mr Arletaz par une embrassade !!!!!!)
Mr Arletaz était un des acteurs de la relégation du TOP 14 en Pro D2 .... Saura t'il éviter la fédérale ?
Le costume laissé par Mr Lanta est il trop grand pour notre CATALAN ?
Dans CATALAN il y à talent mais il y a aussi cata....
Lecteur assidu du forum, j éprouve le besoin d'exprimer quelques remarques sur notre super entraineur CATALAN :
Effectivement Mr Arletaz est têtu mais il l avait annoncé...
Au soir de son premier match il avait indique que les joueurs de cette (courte) victoire avait mis la barre très haut !
Depuis il les utilise (même blessés) jusqu'à l usure.
Mr Arletaz était entraineur des espoirs, il doit regretter ce temps et la nostalgie le pousse a les utiliser au maximum, mais ... les envoyer à l abattoir ne me semble pas être la meilleure solution pour les mettre en confiance. Comme dit Karl au delà de la fierté de porter ce maillot, ils vont s en rappeler.... 31 points à 0
Le déclic attendu est de courte durée .
La bascule vers la fédérale s'est faite contre Colomier quand Mr Vivalda (N 4 qui est joue 3eme ligne) ... qui fait basculer le match avec son carton jaune mérité (sa sortie étant salué par Mr Arletaz par une embrassade !!!!!!)
Mr Arletaz était un des acteurs de la relégation du TOP 14 en Pro D2 .... Saura t'il éviter la fédérale ?
Le costume laissé par Mr Lanta est il trop grand pour notre CATALAN ?
Dans CATALAN il y à talent mais il y a aussi cata....
coll roig
Passe du temps sur le forum
P ARLETTAZ fait jouer son équipe comme il aime ,malheureusement nous avons aujourd'hui 2 ouvertures "titulaires" sur le flanc ainsi que 3 arrieres "titulaires" ,il est donc obligé de prendre ces Espoirs (SEGUY /MARTY blessé/LAPORTE ou LAGARDE ).
Pour avoir suivi tous les matches dehors depuis COLOMIERS ,je n'ai pas vu d' USAP "déconnante" comme l'an passé ,mais une USAP qui s'accroche malgré tous ses handicaps en terme d'effectif ...
Souhaitons nous de passer ALBI avec 4 points et on en reparlera à partir du 7/01 ,13h à MDM ...pour voir ce que vaudra alors l'USAP avec un effectif plus "conséquent" sur ces postes stratégiques .
Pour avoir suivi tous les matches dehors depuis COLOMIERS ,je n'ai pas vu d' USAP "déconnante" comme l'an passé ,mais une USAP qui s'accroche malgré tous ses handicaps en terme d'effectif ...
Souhaitons nous de passer ALBI avec 4 points et on en reparlera à partir du 7/01 ,13h à MDM ...pour voir ce que vaudra alors l'USAP avec un effectif plus "conséquent" sur ces postes stratégiques .
alain.jean-claude
USAPiste balbutiant
Monsieur FENOUILLEDE je crois que vous faites erreur dans vos propos!! êtes vous catalan?
Monsieur ARLETTAZ possède une chose que nous ne possédons pas tout les 2 c'est L’esprit catalan... l'amour du jeu de rugby... et ses joueurs.
Si vous n'avez pas entraîné comme moi le mieux est de le fermer non?Je vis une victoire contre ALBI!! allez USAP
Monsieur ARLETTAZ possède une chose que nous ne possédons pas tout les 2 c'est L’esprit catalan... l'amour du jeu de rugby... et ses joueurs.
Si vous n'avez pas entraîné comme moi le mieux est de le fermer non?Je vis une victoire contre ALBI!! allez USAP
fraser
USAPiste impliqué
euh ? la fermer ?? nous sommes sur un FORUM ici , non ? chacun est libre de ses opinions !!