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Nicolas Mas à propos du capitaine du XV de France : « Fier de Guilhem » - Lindependant.fr

Je peux pas , l'article est réservé aux gabonnés !hahahaha
 
Une bonne âme pour mettre l'article en ligne svp ?
J'ai les yeux qui pleurent à essayer de le lire en html...

Je suis donc la "bonne âme".


Nicolas Mas et Guilhem Guirado, le grand et le petit frère. À l’USAP comme en équipe de France, l’ancien (39 ans) a tracé un sillon que le plus jeune (33 ans) s’est chargé d’entretenir. Retraité des Bleus depuis dimanche et l’élimination en quart de finale par le pays de Galles (20-19), Guilhem Guirado va sans doute terminer sa carrière à Montpellier, comme Mas avant lui. L’ancien pilier droit livre un témoignage fort sur le parcours de son protégé. Sans langue de bois.
Quel regard portez-vous sur sa longue carrière internationale ?

Fier du parcours qu’il a fait. Au départ c’était un peu compliqué, il a connu quelques difficultés avec une Coupe du monde 2011 où il n’avait joué qu’un match. Il n’était pas trop dans les petits papiers du sélectionneur. Après, il s’est forgé un caractère, il a ramassé les coups et ça l’a amené où il est aujourd’hui. C’est dommage qu’il finisse comme ça, en quart de finale de Coupe du monde, même si les gens disent que c’est bien. Il y avait la place pour continuer.



Lors de son discours d’après-match, il a insisté sur la transmission : « Tout le pain noir a été mangé », a-t-il promis aux jeunes.



C’est sûr que malheureusement, le pain noir il en a beaucoup mangé le pauvre. Avec l’USAP (descente en 2014), l’équipe de France, il est peut-être tombé au mauvais moment. C’est quelqu’un qui respecte beaucoup les anciens. Le fait de vouloir transmettre, pour lui c’est important, parce qu’on a eu une éducation dans le rugby comme ça. Cette volonté, c’est bien lui.



Il a montré que c’était lui le patron



Qu’est-ce qui a fait qu’il est parvenu à exploser avec les Bleus ?



Quand il est champion avec nous (2009), il a 22 ans. C’est quand même rare à ce poste-là qu’il y ait des jeunes joueurs épanouis et avec l’expérience qu’il avait. Il avait le potentiel et il a appris de tous les joueurs qu’il a côtoyé, Marius (Tincu), Michel Konieck, William Servat, Dimitri (Szarzewski). Le tout a fait qu’il a réussi à être le meilleur talonneur du monde. Ce n’est pas le hasard. Beaucoup de gens disaient, quand il est allé à Toulon, que ce n’était pas le même Guilhem qu’on avait à l’USAP. Non, c’est pas vrai ! C’est le même. Il évoluait avec d’autres personnes autour de lui et il pouvait montrer plus de choses qu’avant. Il était déjà comme ça à l’USAP. Ça me faisait un peu râler que les gens disent ça. C’est pour ça qu’il a été le fer de lance de l’équipe de France. Malgré comme il dit le pain noir qu’il a mangé, il a démontré que c’était le patron. Quand il a pris le capitanat, il s’est envoyé comme un ****** à chaque match. Ce sont des choses qui montrent que le gars, quoi qu’il arrive, il est présent. Même si sur cette Coupe du monde, on l’a remis en question souvent et je pense que ce n’est pas bien, c’était lui le capitaine. Point final.



Il en a pris plein la gueule



Contesté en dehors, il a répondu présent sur le terrain lors ce Mondial.



C’est la marque des grands joueurs. La vie n’est pas facile, il y a des moments où tu n’as pas envie, tu es fatigué, tu as des vrais soucis. On n’est pas des machines. On ne peut pas appuyer sur un bouton et être de suite à 150 %. Pour la performance d’un joueur, plein de choses doivent être réunies. Je savais très bien qu’il serait présent même si, pour moi, on ne l’a pas mis dans les bonnes conditions. Il a su répondre et il a montré que c’était lui le patron. Je suis fier de ça et tous les gens qui l’aiment aussi. On a vu le Guilhem qu’on connaît.



Les Bleus ont été souvent critiqués, lui n’a jamais répondu.



C’est sûr qu’à sa place, moi… Il a été humble, gentil. Il en a pris plein la gueule. Dernièrement ce qu’ils lui ont fait, c’est pas bien. Le remettre en question pour ce capitanat, c’est pas les meilleures conditions pour préparer la Coupe du monde, pour lui et pour le groupe. C’est passé, mais ce sont des choses qui marquent un joueur. Il a toujours été là, malheureusement dans une mauvaise passe de l’équipe de France. J’espère qu’il aura participé à son renouveau aussi, on va croiser les doigts.



Que ressent-on lorsqu’on met un terme à une telle carrière avec les Bleus ?



Beaucoup d’émotions, de souvenirs passés avec ce maillot. Des bons moments, des durs… Tu passes par toutes les situations. L’équipe de France n’est pas à toi, c’est difficile d’y accéder et quand tu y es, tu dois t’y filer à 150 %. Tu penses à tellement de choses à ce moment : où tu as débuté, ce que tu as fait, comment tu es arrivé là. Ça passe vite aussi. On le sait tous, tout le monde passe par là. À un moment donné, c’est ton tour, c’est la vie…



Un dernier mot ?



Il sait très bien ce que je pense de lui. C’est quelqu’un que j’estime beaucoup, je l’ai vu arriver jeune à l’USAP et maintenant, le voir épanoui dans sa vie et le rugby, c’est bien. Il a un dernier challenge à Montpellier et je lui souhaite bonne chance, qu’il démontre encore que c’est lui le boss.



Recueilli par Pierre Cribeillet
 
L’ancien capitaine du XV de France Guilhem Guirado, qui a mis fin à sa carrière internationale après la Coupe du monde au Japon, sera indisponible plusieurs mois avec son nouveau club de Montpellier en raison d’une blessure, a annoncé mardi le club héraultais. Le talonneur, qui s’est engagé avec le MHR pour trois ans, sera opéré dans les prochains jours d’une rupture du biceps et sera absent pour une durée de cinq mois environ.
 
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