Même Clermont galère dans la machine à broyer du Top 14 et pourrait perdre deux de ses meilleurs jeunes, Tani Vili en tête, qui devraient signer à l'UBB. Que l'ASM n'arrive pas à garder un jeune centre international après seulement deux saisons en pro devrait interroger sur la violence des recrutements agressifs de jeunes jiff dans ce Top 14 et inviter à peut-être plus de modération dans le jugement que certains portent sur l'USAP et la gestion de son effectif. Ce Top 14 est un univers sans pitié et un club comme l'ASM qui a marché sur la dernière décennie se retrouve en difficulté. Le club doit gérer des énormes contrats qui sont autant de boulets (Slimani, Fofana) et une fin de cycle qui ressemble un peu à la période 2010-2013 de l'USAP...
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Conjoncture économique en cours à Clermont et Guillon qui dégraisse son club en sont les explications !
C’est l’heure de la deuxième vague chez Michelin. Faisant suite aux 531 suppressions programmées cette année, le fabricant de pneumatiques prévoit la suppression de 614 postes en France en 2022. Ces nouvelles suppressions concernent principalement les sites du siège social à Clermont-Ferrand avec 469 postes. Ce chiffre se décompose en 419 dans le secteur tertiaire et 50 dans l'industrie. En parallèle, le groupe au Bibendum prévoit la création de 322 postes en France en 2022.
Confronté depuis plusieurs années à l'arrivée massive de produits à bas coûts venant d'Asie, Michelin avait dévoilé en début d'année un projet de simplification et de compétitivité pour accompagner l'évolution de ses activités en France. Ce plan, se déroulant sur trois ans, comprend des réductions de postes pouvant aller jusqu'à 2 300.
Près de 60% des départs envisagés se feraient sur la base de départs anticipés à la retraite et le reste par des départs volontaires accompagnés, avait précisé Michelin début janvier. Le groupe de Clermont Ferrand avait également souligné qu'il n'y aura aucun licenciement sec, ni fermeture de site.
Le groupe envisage une amélioration de sa compétitivité pouvant aller jusqu'à 5 % par an pour les activités tertiaires et pour l'industrie.