L'USAP, dans le vif du sujet
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Après la Challenge Cup, Patrick Arlettaz et David Marty regardent désormais en direction du Top 14. Independant - Clementz Michel
Rugby à XV,
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Publié le 14/12/2021 à 20:15
Les trois matchs à venir de l’USAP, contre Castres, à Paris face au Stade Français, puis à Biarritz, seront décisifs. Pour les préparer, le staff récupèrera ses internationaux, demain, et espère un renfort en première ligne. Le gaucher lyonnais Chiocci est dans les papiers.
Le calendrier de cette fin d’année peut être considéré comme un premier tournant de la saison pour les joueurs de l’USAP. Les trois journées à venir, les deux du Boxing Day : contre Castres à Aimé-Giral, le dimanche 26 (16 h), au lendemain du Réveillon de Noël, à Paris face au Stade Français, le samedi 1er janvier (19 h), jour du Nouvel An, plus la rencontre à Biarritz, le samedi 8 janvier (17 h) détermineront les ambitions de l’USAP pour la fin de saison. Trois matches importants que le club catalan pourra préparer en toute sérénité. Dès demain matin, avec la présence de tous les internationaux de retour à l’entraînement après la semaine de repos (obligatoire) octroyée par le staff, la préparation de ce triptyque va entrer dans le vif du sujet. Patrick Arlettaz, Perry Freshwater, David Marty et Gérald Bastide vont mettre en place le plan de bataille qui doit permettre à leur équipe de relever sans complexe les défis à venir.
L’USAP est exempte de la deuxième journée du Challenge européen. Un petit coup de pouce du destin ? Allez savoir… Dans le même temps, ses trois rivaux à venir seront sur le terrain. Castres jouera samedi en Irlande, au Munster ! Le même jour, Biarritz voyagera en Angleterre pour affronter Worcester. Quant aux Parisiens, ils passeront un test face aux Bears de Bristol, dimanche en fin d’après-midi à Jean-Bouin.
Un petit avantage non négligeable pour l’USAP, qui évitera ainsi fatigue, aléas des voyages dans les îles britanniques, et les risques de pandémie qui collent aujourd’hui à ce genre de rencontre.
La piste Chiocci
Du côté de l’effectif, la journée d’hier est restée neutre. Le dossier du joker médical pour le remplacement de Giorgi Tetrashvili au poste de pilier gauche, qui mène vers le Toulonnais du LOU Xavier Chiocci (31 ans, 10 sélections), est plus tortueux que prévu. Un pilier JIFF est une denrée rare. Surtout à mi-saison. Les dirigeants de l’USAP semblent l’avoir trouvé en la personne de Chiocci (1,81m, 119 kg). Mais les tractations traînent en longueur. Le Président Rivière aurait certainement aimé boucler le dossier avant de rejoindre Nice, où il participera à l’assemblée générale de la Ligue, mais pour l’instant les deux parties ne sont pas tombées d’accord sur le contrat à venir. Il reste encore une année de contrat avec Lyon au pilier gauche international. Il faut la négocier… Au LOU, Chiocci n’est pas le premier choix de Pierre Mignoni à son poste. Il compte huit feuilles de match pour deux titularisations cette saison. Perpignan pourrait le relancer. Affaire à suivre…
Gilles Navarro