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Lundi c'est rugby 16/12/2019

koenig

Titan du forum
1/2

Après la victoire à Valence invités Karl Château et Quentin Walcker, présenté par Cyrille Manière


KC: conditions difficiles pour les deux équipes, satisfaits du résultat mais pas de la manière surtout devant on les a laissés dans le match.

CM: vous vous attendiez au scénario d'une équipe accrocheuse sur terrain difficile

KC: on connaissait les conditions leurs forces sur le paquet d'avant. On n'a pas été performants mais nos essais viennent quand même de deux mauls.

QW: dur c'était un match à gagner. Ils étaient pas à l'aise techniquement et nous attendaient sur le défi physique

CM: des match comme ça vous les avez plus souvent perdus que gagnés

KC: le score ne le dit pas mais on s'était sécurisé la victoire avant la fin du temps réglementaire ( +8). Au lieu d'être à portée de fusil sur les dernières minutes. On prend cet essai oui mais on pouvait aussi envisager le bonus offensif si ça tournait bien. On a eu d'autres matchs qu'on n'a pas réussi à gagner alors qu'on menait cf Carcassonne. Là on gagne et en plus nos adversaires directs perdent, une bonne chose donc.

CM: avec un grand buteur

KC: il n'était pourtant pas confiant à l'échauffement où il n'a pas mis grand chose. Mais il est fort mentalement on connaît son tempérament. C'était déjà l'homme du coup de pied à un million selon l'indépendant. C'était lui aussi en 2014 qui nous fait descendre, il est adulé par les supporters mais il faut le rappeler ! ( humour)

QW: avec un buteur comme ça on a le sentiment de ne pas bosser pour rien

CM: compliqué la mêlée

QW: phase compliquée sur la mêlée on paye aussi notre réputation des précédents matchs. Ça triche aussi on veut être propre et appliquer la règle mais en face ce n'est pas le cas. Il n'y en a qu'une pour laquelle on subit vraiment, sur les autres c'est à l'appréciation de l'arbitre, un autre aurait pu siffler différemment. On ressent de l'injustice.

CM: mal arbitrés ou trop d'indiscipline Karl ? De mon point de vue les deux

KC: oui des deux, surtout face à ce genre d'équipe, on doit montrer qu'on est supérieurs à l'arbitre pour qu'il favorise dans sa tête l'équipe qui domine. Il faut dissocier les pénalités sur phases statiques à celles dans le jeu. Trop de fautes dans les rucks c'est celles qu'on doit gommer, travailler sur les attitudes. Pour la mêlée c'est autre chose.

CM: et puis l'essai libérateur: pénalité touche..

QW: on gagne une pénalité sur mêlée donc ça compte aussi. Karl et Piula m'aident à franchir la ligne, on a été propres et patients sur cet enchaînement.

CM: les supporters qui ont fait le déplacement remercient les joueurs, déplacés en nombre

KC: on sait les efforts qu'ils font, on les entend tout le match, on les remerciera à chaque fois

QW: ils aiment le club et les joueurs sont là même avec une météo horrible

CM: la situation sportive de l'USAP ?

KC: y'a du mieux surtout après la prise de conscience de Rouen. L'infirmerie se vide, entraînements de meilleure qualité. Après on doit progresser en conquête pour les matchs à l'extérieur et pour les phases finales. Les gros on se dit que le championnat se gagne l'hiver et devant. On ne prend pas d'essai mais on prend beaucoup de pénalités. On prend trop de pénalités c'est interdit. Ça laisse les adversaires dans le match.

QW: on peut progresser en conquête mais surtout les coachs insistent sur la discipline, on donne des points sans forcément être mis en difficulté. Les fautes bêtes on en fait mais à nous de progresser, ne pas mettre les mains quand il faut pas.

KC: on est loin d'être dominés, ce sont des fautes gratuites. On doit progresser sur la défense de mauls.

CM: sérénité depuis plusieurs semaines

KC: il y a une limite entre trop de confiance et sérénité. On met la pression aux autres en étant en haut du classement.

CM: tu suis le classement de près Quentin ? Vous pouvez être leader vendredi

QW: moins que Karl qui est le cerveau de l'équipe. On savait en début de saison qu'il y avait trois grosses écuries.

CM: avec un beau maillot façon Barcelone

KC: oui mais il ne surpassera pas celui de la saison dernière qui avait fait un carton avec l'actualité politique. On a la chance depuis plusieurs années de jouer le match de Noël à domicile.

CM: il faut faire le boulot

KC: montauban sera en quête de point, il y a trois ans même contre une équipe bis ça avait été compliqué et on avait été sifflé.On espère une belle fête à la fin du match.

CM: référence à la réclamation d'il y a deux saisons

KC: oui on en a parlé, il y a toujours un passif avec les adversaires.

CM: quizz question à un joueur sur son coéquipier. Ça chambre. Ça évoque la dernière victoire de montauban à Giral en 2015 qui avait mis l'équipe en position difficile.

CM: point commission de discipline, cas des entraineurs

KC: Patrick dès qu'il bouge un peu... C'est comme Acebes il est sous surveillance. On assume.

CM: jeu de mot sur Walcker avec star wars, pour évoquer son retour.
 
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CM: vous allez au Noël de l'USAP après, vous avez été sage? Qui a les enfants les plus terribles ?

KC: chouly ne dort pas trop en ce moment. Tout le monde vient fêter ça avec les employés la famille: le groupe vit bien.

CM: Quentin enfin de retour ! Pour la deuxième fois

QW: forcément après castres j'étais dégoûté, vraiment pas de chance. La première fois cervicales c'était la vie extra sportive en jeu. Je ne savais pas si je pouvais remarcher, rejouer j'étais content de revenir. Blessure bête à castres sur un appui. Le genou c'est fréquent en rugby.

CM: il fallait du mental, peur de la blessure ?

QW: l'appréhension elle recule avec la rééducation et la reprise progressive. Ça n'a pas duré longtemps après avoir repris les matchs.

KC: je n'étais pas inquiet, il a la tête dure voire très dure. Ça l'a fait mûrir sur certaines choses. Ça nous fait un joueur de plus de qualité, le club a misé sur lui. Enzo a besoin de souffler, les deux doivent avoir une rotation.

CM: il y a aussi Lotrian, mais le club t'a suivi Quentin

QW: je me suis senti soutenu tout le long

CM: sur quoi tu as mûri ?

QW: depuis petit on vit la concurrence la pression des équipes de France de jeune. Maintenant je vois aussi le plaisir et la chance.

KC :c'était un adepte du plus plutôt que du mieux. Maintenant on le sent bien dans sa tête.

CM: il y a l'exemple de Fauverge qui a dû arrêter

QW: oui il a appris ça le jour de mon anniversaire, c'est mon meilleur ami, je joue aussi pour lui.

CM: lit quelques messages de supporters. Quand on est sportif pro on pense à la blessure qui peut mettre fin à une carrière ?

KC: c'est surtout l'entourage qui y pense, les gens qui ne connaissent pas trop le rugby. Maintenant c'est médiatisé mais ça existait déjà avant. On n'y pense pas comme un surfeur qui peut finit noyé, c'est un risque intégré, on se pense préparé à ça. Si tu as peur il faut arrêter.

CM: et puis Quentin tu n'as que 23 ans

QW: oui les piliers peuvent jouer longtemps, mais j'apprends à me gérer. À Nevers ( blessure cervicale) j'avais déjà le nez cassé et la tête ouverte, j'aurais du mettre le pied sur le frein. Il faut savoir écouter son corps, c'est aussi de ma faute. À l'heure actuelle on a une belle mêlée mais c'est pas suffisant, on va bosser.

CM: la reconversion ?

QW: faire deux choses à fond trop compliqué pour moi, j'ai des études de diététique que je suis mais pour l'instant j'ai 12 ans de rugby si tout va bien.

CM: toujours la viande séchée Karl ?

KC: oui toujours un peu ( bon on sent que c'est pas au top), c'est une expérience de vie, des fois c'est pas facile. Commencer maintenant montre les choses qui peuvent plaire ou pas. On a un environnement familial et il faut savoir faire les bons choix. Aujourd'hui on est passionnés par le rugby il faut trouver pareil pour l'après carrière.

CM: 7 ans déjà Karl.

KC: avec Tom on est les seuls à avoir joué avec la grande équipe de l'USAP ( bon il y a geli et vivalda aussi donc j'imagine qu'il parle de la descente), l'USAP m'a beaucoup donné et dans la tête il y a toujours l'idée de remettre le club en Top 14.

Fin de l'émission.
 
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Il y a aussi Chouly qui a joué avec la "grande équipe" de l'Usap . La très grande même.
 
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