Els de P@ris
USAPiste bavard
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- 1 Août 2012
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De l’importance d’être constant
Quelle image garder de ce premier USO-USAP de l’histoire du rugby, à l’issue bien peu glorieuse ? La haie d’honneur finale des Catalans applaudissant à l’ancienne les Oyonnaxiens. Ils la méritent, les gars du Haut-Bugey, bien plus combattifs et plus constants que nous. Eux ne se sont pas compliqués la tâche, ils n’ont hésité entre le jeu et le non-jeu qu’une mi-temps avant de transformer leur envie en points. Ils méritent mieux que les applaudissements : le respect. Et au moins un bonus écolo pour leur rendement énergétique. C’est un beau geste de la part des Catalans d’avoir salué leurs maîtres. C’est bien le seul qu’on leur ait vu ce soir.
Et quelle est la meilleure analyse du match ? Sans aucun doute celle de Nicolas Durand expliquant qu’il fallait que cette équipe grandisse à l’extérieur – ça, on l’avait noté plus souvent qu’à notre tour –, mais surtout pointant le fait qu’après une « bonne première mi-temps » (comprenez : attentiste, où l’on avait refusé de jouer, comme si c’était un choix tactique), l’USAP n’avait pas su trancher entre « gérer » et « prendre des initiatives ». Hésitation coupable. Bien vu, Nico. Résultat, elle n’a fait ni l’un ni l’autre et elle a regardé ses adversaires s’envoyer joyeusement. Vous avez dit frustrée ? Et nous alors ? Car quand l’équipe a eu la balle, notamment en seconde mi-temps, qu’en a-t-elle fait ? Rien. Du gâchis. De la déperdition énergétique. Des fuites caloriques à tous les étages. Des dépenses inutiles ! De la dette pour rien ! Un vrai trou pour les finances publiques. Avec même pas un petit bonus à la clé.
Tout à l’envers
Que de balles perdues ! On n’en meurt pas. Mais quand même ! Chers amis d’Oyonnax, vous en voulez au pied ? Tenez, En voilà. Et vous en voulez d’autres à la main ? Pas de souci, un deuxième wagon. Tous les travers de l’USAP au grand jour. Des fautes contre la règle. Des fautes contre l’esprit du jeu. Des fautes de goût. Des fautes tout court. Ca mériterait une bonne écotaxe ! Dans ce marasme, tout le monde sombra peu à peu. Il n’y en eût pas un pour rattraper l’autre. On vit des presque Bleus bien pâles. Et quelques rares bons ballons à négocier sur le second marché finir en bouillie comme sur cette dernière passe de Tao Senior qui pouvait envoyer à dame et que, par facilité ou mauvaise habitude, Romain voulut jouer d’une main…
J’exagère ? Bien sûr. Le match ne fût pas si nul. Pas entièrement. Quelques joueurs surnagèrent. Mais quand même, ne pas attaquer quand on domine la touche et la mêlée, c’est pécher. A quoi sert d’avoir une tour de contrôle comme Charteris si les avions ne décollent pas derrière ? Ce fut pourtant le cas lors du premier acte. Ensuite, attaquer à l’envers, taper les ballons qu’on vient de récupérer après un turn-over quand on est en surnombre, jouer arrêté ou lancer des pétards mouillés, faire des en avants sur les quelques ballons que l’on joue, se faire intercepter, c’est pire. Soyons réaliste : tout a été fait à l’envers à Charles Mathon.
C’est quand même un étrange équipe que nous supportons. D’habitude, dans les parties qui se terminent mal, notre équipe commence par une orgie d’attaques, du genre impuissantes et qui sont mal finies, dans lesquelles on laisse une débauche d’énergie. Mais au moins ont-elles le mérite de montrer des intentions. Cette fois, les tentatives de redressement ont été non seulement improductives mais inexistantes.
Quelle mouche a donc piqué les dépositaires du rugby catalan ? Ils auraient voulu laisser les clés du jeu au vestiaire qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Si quelqu’un les trouve, il est prié de les rapporter au car. Pas la moindre occasion d’essai à se mettre sous la dent. Et voilà le chroniqueur une nouvelle fois tenté de déposer le stylo. De faire la grève à son tour. A tout le moins d’abréger sa souffrance.
L’impôt sur l’infortune
Pourtant, les consignes de Delpoux et Arlettaz semblaient limpides. De l’ambition, qu’ils avaient demandé ! Dans quelle Dombes s’est-elle noyée, l’ambition ? Mystère et boule de gomme. « L’ambition, c’est le dernier refuge de l’échec » disait Oscar Wilde, vous savez l’auteur de la célèbre pièce « L’importance d’être Constant », dont le titre devrait servir de leitmotiv à l’USAP. Car on voit bien où l’inconstance nous mène : dans une impasse.
On se doutait bien qu’un déplacement à Oyonnax, entre Toussaint et 11 novembre, ne serait pas une virée galante. D’autres s’y sont cassés les dents. Les prochains y perdront leur protège-dents. Mais on avait aussi compris qu’on disposait d’une petite fenêtre de tir pour s’accrocher au haut du tableau avant un parcours dantesque. En fait d’ouverture, on s’est pris les doigts dans les vantaux. Cela fait mal, mais on peut s’en remettre. Mais quand on doit aller batailler à Limerick, à Mayol ou à Jean Bouin, on doit être au moins capable de rivaliser avec les gars de l’Ain.
Au final, espérons qu’à Oyonnax s’achève la trilogie des « déplacements-chez-les-petits-où-l’on-prend-une-rouste ». 31 points à Bayonne, 31 à Brive et 22 à Oyonnax. C’est la fin d’un cycle. Basta. Rideau. Maintenant, il n’y aura plus de matchs faciles ! Que du gros ! Tant mieux. Au moins, on sait ce qui nous attend. Il va falloir retrouver vite les clés du jeu. Sinon, ce sera l’impôt sur l’infortune qu’on risque de payer.
Quelle image garder de ce premier USO-USAP de l’histoire du rugby, à l’issue bien peu glorieuse ? La haie d’honneur finale des Catalans applaudissant à l’ancienne les Oyonnaxiens. Ils la méritent, les gars du Haut-Bugey, bien plus combattifs et plus constants que nous. Eux ne se sont pas compliqués la tâche, ils n’ont hésité entre le jeu et le non-jeu qu’une mi-temps avant de transformer leur envie en points. Ils méritent mieux que les applaudissements : le respect. Et au moins un bonus écolo pour leur rendement énergétique. C’est un beau geste de la part des Catalans d’avoir salué leurs maîtres. C’est bien le seul qu’on leur ait vu ce soir.
Et quelle est la meilleure analyse du match ? Sans aucun doute celle de Nicolas Durand expliquant qu’il fallait que cette équipe grandisse à l’extérieur – ça, on l’avait noté plus souvent qu’à notre tour –, mais surtout pointant le fait qu’après une « bonne première mi-temps » (comprenez : attentiste, où l’on avait refusé de jouer, comme si c’était un choix tactique), l’USAP n’avait pas su trancher entre « gérer » et « prendre des initiatives ». Hésitation coupable. Bien vu, Nico. Résultat, elle n’a fait ni l’un ni l’autre et elle a regardé ses adversaires s’envoyer joyeusement. Vous avez dit frustrée ? Et nous alors ? Car quand l’équipe a eu la balle, notamment en seconde mi-temps, qu’en a-t-elle fait ? Rien. Du gâchis. De la déperdition énergétique. Des fuites caloriques à tous les étages. Des dépenses inutiles ! De la dette pour rien ! Un vrai trou pour les finances publiques. Avec même pas un petit bonus à la clé.
Tout à l’envers
Que de balles perdues ! On n’en meurt pas. Mais quand même ! Chers amis d’Oyonnax, vous en voulez au pied ? Tenez, En voilà. Et vous en voulez d’autres à la main ? Pas de souci, un deuxième wagon. Tous les travers de l’USAP au grand jour. Des fautes contre la règle. Des fautes contre l’esprit du jeu. Des fautes de goût. Des fautes tout court. Ca mériterait une bonne écotaxe ! Dans ce marasme, tout le monde sombra peu à peu. Il n’y en eût pas un pour rattraper l’autre. On vit des presque Bleus bien pâles. Et quelques rares bons ballons à négocier sur le second marché finir en bouillie comme sur cette dernière passe de Tao Senior qui pouvait envoyer à dame et que, par facilité ou mauvaise habitude, Romain voulut jouer d’une main…
J’exagère ? Bien sûr. Le match ne fût pas si nul. Pas entièrement. Quelques joueurs surnagèrent. Mais quand même, ne pas attaquer quand on domine la touche et la mêlée, c’est pécher. A quoi sert d’avoir une tour de contrôle comme Charteris si les avions ne décollent pas derrière ? Ce fut pourtant le cas lors du premier acte. Ensuite, attaquer à l’envers, taper les ballons qu’on vient de récupérer après un turn-over quand on est en surnombre, jouer arrêté ou lancer des pétards mouillés, faire des en avants sur les quelques ballons que l’on joue, se faire intercepter, c’est pire. Soyons réaliste : tout a été fait à l’envers à Charles Mathon.
C’est quand même un étrange équipe que nous supportons. D’habitude, dans les parties qui se terminent mal, notre équipe commence par une orgie d’attaques, du genre impuissantes et qui sont mal finies, dans lesquelles on laisse une débauche d’énergie. Mais au moins ont-elles le mérite de montrer des intentions. Cette fois, les tentatives de redressement ont été non seulement improductives mais inexistantes.
Quelle mouche a donc piqué les dépositaires du rugby catalan ? Ils auraient voulu laisser les clés du jeu au vestiaire qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Si quelqu’un les trouve, il est prié de les rapporter au car. Pas la moindre occasion d’essai à se mettre sous la dent. Et voilà le chroniqueur une nouvelle fois tenté de déposer le stylo. De faire la grève à son tour. A tout le moins d’abréger sa souffrance.
L’impôt sur l’infortune
Pourtant, les consignes de Delpoux et Arlettaz semblaient limpides. De l’ambition, qu’ils avaient demandé ! Dans quelle Dombes s’est-elle noyée, l’ambition ? Mystère et boule de gomme. « L’ambition, c’est le dernier refuge de l’échec » disait Oscar Wilde, vous savez l’auteur de la célèbre pièce « L’importance d’être Constant », dont le titre devrait servir de leitmotiv à l’USAP. Car on voit bien où l’inconstance nous mène : dans une impasse.
On se doutait bien qu’un déplacement à Oyonnax, entre Toussaint et 11 novembre, ne serait pas une virée galante. D’autres s’y sont cassés les dents. Les prochains y perdront leur protège-dents. Mais on avait aussi compris qu’on disposait d’une petite fenêtre de tir pour s’accrocher au haut du tableau avant un parcours dantesque. En fait d’ouverture, on s’est pris les doigts dans les vantaux. Cela fait mal, mais on peut s’en remettre. Mais quand on doit aller batailler à Limerick, à Mayol ou à Jean Bouin, on doit être au moins capable de rivaliser avec les gars de l’Ain.
Au final, espérons qu’à Oyonnax s’achève la trilogie des « déplacements-chez-les-petits-où-l’on-prend-une-rouste ». 31 points à Bayonne, 31 à Brive et 22 à Oyonnax. C’est la fin d’un cycle. Basta. Rideau. Maintenant, il n’y aura plus de matchs faciles ! Que du gros ! Tant mieux. Au moins, on sait ce qui nous attend. Il va falloir retrouver vite les clés du jeu. Sinon, ce sera l’impôt sur l’infortune qu’on risque de payer.