Carança
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Galthié s'est-il tiré une balle dans le pied en appelant Chalureau ? La présomption d'innocence (réelle) dans le délai qui sépare sa sélection de la tenue de l'audience d'appel est aujourd'hui un rempart bien faible.
On va laisser les leçons de morale à d'autres.
Mais en termes d'image, ce qui est autre chose, sa sélection risque de faire tache dans le parcours sans faute du manager du XV de France. Si ses talents de coach sont incontestables, s'il dirige un groupe hors du commun, Galthié a construit son image sur une façade bien lisse, faite d'éléments de langage préparés à l'avance.
Aujourd'hui, le vernis est un peu écorné. Il n'y a qu'à voir sa réponse sur une éventuelle déstabilisation du groupe par cette affaire : "Dans le rugby, on n'est pas des mauviettes". Certes ils en ont, mais on devine que la formule a de quoi heurter de plein fouet l'image bien propre et policée que veut donner le rugby français désormais.
Galthié est aujourd'hui obligé de faire avec Chalureau, sauf à donner l'impression de céder aux injonctions de deux députés de LFI et aux critiques de deux anciens de la maison (Dusautoir et Rabadan) qui connaissaient les victimes.
Mais ça fera désordre si l'entrée du bad boy du MHR sur un stade est saluée par des sifflets et pire encore si sa condamnation est confirmée en appel, en novembre si j'ai bien compris. Imaginez : un champion du monde condamné pour coups, blessures et injures racistes après avoir été reçu à l'Elysée.
J'imagine qu'à la FFR et au ministère et plus haut on doit déjà redouter ce scénario.
Je ne parle même pas de l'impact que cette polémique risque d'avoir sur le mental de ce joueur qui semble quand même plus fragile que ce que son apparence laisse supposer.
Franchement, il n'y avait pas d'autre deuxième ligne du Top 14 à appeler ? Je ne pense surtout pas à Posolo pour qui c'est trop tôt. Mais je suis sûr que vous avez des noms.
La presse sportive, soucieuse de préserver ses arrières et ses interviews, est bien silencieuse sur cet aspect des choses.
On va laisser les leçons de morale à d'autres.
Mais en termes d'image, ce qui est autre chose, sa sélection risque de faire tache dans le parcours sans faute du manager du XV de France. Si ses talents de coach sont incontestables, s'il dirige un groupe hors du commun, Galthié a construit son image sur une façade bien lisse, faite d'éléments de langage préparés à l'avance.
Aujourd'hui, le vernis est un peu écorné. Il n'y a qu'à voir sa réponse sur une éventuelle déstabilisation du groupe par cette affaire : "Dans le rugby, on n'est pas des mauviettes". Certes ils en ont, mais on devine que la formule a de quoi heurter de plein fouet l'image bien propre et policée que veut donner le rugby français désormais.
Galthié est aujourd'hui obligé de faire avec Chalureau, sauf à donner l'impression de céder aux injonctions de deux députés de LFI et aux critiques de deux anciens de la maison (Dusautoir et Rabadan) qui connaissaient les victimes.
Mais ça fera désordre si l'entrée du bad boy du MHR sur un stade est saluée par des sifflets et pire encore si sa condamnation est confirmée en appel, en novembre si j'ai bien compris. Imaginez : un champion du monde condamné pour coups, blessures et injures racistes après avoir été reçu à l'Elysée.
J'imagine qu'à la FFR et au ministère et plus haut on doit déjà redouter ce scénario.
Je ne parle même pas de l'impact que cette polémique risque d'avoir sur le mental de ce joueur qui semble quand même plus fragile que ce que son apparence laisse supposer.
Franchement, il n'y avait pas d'autre deuxième ligne du Top 14 à appeler ? Je ne pense surtout pas à Posolo pour qui c'est trop tôt. Mais je suis sûr que vous avez des noms.
La presse sportive, soucieuse de préserver ses arrières et ses interviews, est bien silencieuse sur cet aspect des choses.