Hcupisant
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Souvenons-nous du magicien Caramanlis en Grèce. L'écart entre les statistiques communiquées par son gouvernement à la commission européenne et la réalité du déficit budgétaire aurait atteint 2,2% du PIB.
En Espagne, c'est à propos de l'évolution du PIB qu'un économiste s'interroge. Il s'appelle Jean-Luc Gréau et a écrit une petite tribune dans le double numéro estival de l'Expansion.
Je cite :
"Le déclin de la production sur les 4 derniers exercices tel qu'il est calculé par l'institut national de la statistique et la Banque d'Espagne, ne dépasse pas 3,5% à ce jour. Cette mesure n'est pas vraisemblable si l'on s'appuie sur les critères déterminants suivants :
1/ Le taux de chômage est passé de 8% de la population en 2007 à 24,4% récemment, soit un triplement.
2/ L'effondrement de la construction : son indice de 100 en avril 2006 a dégringolé à 46 au début de 2012.
En contradiction avec le déclin de l'emploi, la consommation finale déclarée par le pays se serait accrue de 8% entre avril 2007 et avril 2012, or cette évolution est obtenue en dépit d'une baisse de 20% de la consommation de détail ! Pour qu'une telle évolution soit cohérente, il aurait donc fallu que les dépenses de loyers et de santé explosent durant cette période..."
Aïe.
En Espagne, c'est à propos de l'évolution du PIB qu'un économiste s'interroge. Il s'appelle Jean-Luc Gréau et a écrit une petite tribune dans le double numéro estival de l'Expansion.
Je cite :
"Le déclin de la production sur les 4 derniers exercices tel qu'il est calculé par l'institut national de la statistique et la Banque d'Espagne, ne dépasse pas 3,5% à ce jour. Cette mesure n'est pas vraisemblable si l'on s'appuie sur les critères déterminants suivants :
1/ Le taux de chômage est passé de 8% de la population en 2007 à 24,4% récemment, soit un triplement.
2/ L'effondrement de la construction : son indice de 100 en avril 2006 a dégringolé à 46 au début de 2012.
En contradiction avec le déclin de l'emploi, la consommation finale déclarée par le pays se serait accrue de 8% entre avril 2007 et avril 2012, or cette évolution est obtenue en dépit d'une baisse de 20% de la consommation de détail ! Pour qu'une telle évolution soit cohérente, il aurait donc fallu que les dépenses de loyers et de santé explosent durant cette période..."
Aïe.