bouro
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Avec James Hook, les chiffres ne mentent pas. Ils disent tout simplement la qualité exceptionnelle du buteur qu'il est devenu en rejoignant l'USAP après la Coupe du monde. Sur les huit dernières rencontres qu'il a disputées en compétition officielle avec les 'sang et or' - de Clermont-USAP la saison dernière à USAP-Bayonne, samedi soir -, l'ouvreur du Pays de Galles culmine à 87,7 % de réussite dans les tirs aux buts (50/57).
Un pourcentage remarquable, au-delà même des standards internationaux, qui fait le miel des Catalans et sécurise un club sur la corde raide depuis plusieurs mois. Sans aller jusqu'à évoquer une 'Hook-dépendance', pourtant bien réelle par moments, l'USAP peut se gargariser de posséder un artilleur quasi infaillible lors des matches couperets. "Il nous a fait gagner beaucoup de matches, c'est très rassurant de l'avoir à nos côtés. Le buteur, aujourd'hui, c'est le joueur le plus important de l'équipe", n'hésite pas à trancher son partenaire Gavin Hume.
Un super bosseur
Sûr qu'avec ses 17 points de moyenne par match sur cette période, Perpignan dispose d'un matelas appréciable. L'intéressé, qui ne tient pas ses comptes, semble même surpris de culminer à cette altitude. "Vous me l'apprenez, c'est pas mal non ? ! (rires). En fait, avant de signer à l'USAP, j'étais baladé de poste en poste (ouvreur, arrière, centre) aux Ospreys et je n'étais donc pas le buteur numéro un. Il m'a fallu beaucoup travailler".
"Working hard" (travailler dur). Une expression qui sied à merveille à ses nouvelles responsabilités. Jérôme Porical parti au Stade- Français à l'intersaison, c'est désormais à lui d'endosser le rôle du 'sauveur'. Et si la réussite est au rendez-vous, il n'y a aucun hasard selon l'autre buteur David Mélé, lui aussi très fiable dans cet exercice. "C'est la mentalité britannique qui veut ça. James est un super bosseur, qui recherche tout le temps le petit détail pour tirer le meilleur de lui-même. Après chaque entraînement, il fait des séances supplémentaires. C'est un perfectionniste et un exemple pour nous tous".
Ceux qui arrivent en retard à Aimé-Giral le savent bien. Quand la plupart de ses partenaires sont déjà sortis de la douche, James Hook fait du rab à n'en plus finir. "C'est très important pour rester performant, assure-t-il. Il y a beaucoup de pénalités dans le Top 14, que ce soit sur mêlées ou dans les rucks. On l'a vu contre Bayonne (victoire 18-13)..." Bayonne, mais aussi Toulon (défaite 15-21), où il a marqué tous les points de l'USAP. Avec, à chaque fois, un rituel immuable. Il pose le tee, prend plus d'une minute pour se concentrer, ajuste la mire et transperce les perches, en coin ou de loin, quel que soit le moment de la partie.
Hermétique à la pression
La pression semble couler sur lui. L'exact fruit d'une méticulosité à la Jonny Wilkinson, le maître en la matière. "Tous les buteurs vous le diront, il y a toujours de la pression, surtout dans les gros matches. Le truc, c'est d'arriver à se relaxer au maximum, c'est pourquoi je prends mon temps. Les sifflets ? Je les entends quand on joue à l'extérieur, mais ça fait partie du jeu", dit-il. Le plus étonnant dans tout ça, c'est que James Hook a débarqué en Catalogne précédé d'une tout autre réputation : celle d'un ouvreur spontanément attiré par le jeu qui, par ses échecs au pied face à la France (8-9), a coûté la place des Gallois en finale de la Coupe du monde ! Le souvenir est désormais lointain. Complètement cicatrisé. Et le meilleur est peut-être à venir. Samedi après-midi, dans la fournaise du stade Montjuïc de Barcelone, l'USAP sera sûre d'une chose : mettre les Toulousains à la faute rapportera systématiquement trois points.
Un pourcentage remarquable, au-delà même des standards internationaux, qui fait le miel des Catalans et sécurise un club sur la corde raide depuis plusieurs mois. Sans aller jusqu'à évoquer une 'Hook-dépendance', pourtant bien réelle par moments, l'USAP peut se gargariser de posséder un artilleur quasi infaillible lors des matches couperets. "Il nous a fait gagner beaucoup de matches, c'est très rassurant de l'avoir à nos côtés. Le buteur, aujourd'hui, c'est le joueur le plus important de l'équipe", n'hésite pas à trancher son partenaire Gavin Hume.
Un super bosseur
Sûr qu'avec ses 17 points de moyenne par match sur cette période, Perpignan dispose d'un matelas appréciable. L'intéressé, qui ne tient pas ses comptes, semble même surpris de culminer à cette altitude. "Vous me l'apprenez, c'est pas mal non ? ! (rires). En fait, avant de signer à l'USAP, j'étais baladé de poste en poste (ouvreur, arrière, centre) aux Ospreys et je n'étais donc pas le buteur numéro un. Il m'a fallu beaucoup travailler".
"Working hard" (travailler dur). Une expression qui sied à merveille à ses nouvelles responsabilités. Jérôme Porical parti au Stade- Français à l'intersaison, c'est désormais à lui d'endosser le rôle du 'sauveur'. Et si la réussite est au rendez-vous, il n'y a aucun hasard selon l'autre buteur David Mélé, lui aussi très fiable dans cet exercice. "C'est la mentalité britannique qui veut ça. James est un super bosseur, qui recherche tout le temps le petit détail pour tirer le meilleur de lui-même. Après chaque entraînement, il fait des séances supplémentaires. C'est un perfectionniste et un exemple pour nous tous".
Ceux qui arrivent en retard à Aimé-Giral le savent bien. Quand la plupart de ses partenaires sont déjà sortis de la douche, James Hook fait du rab à n'en plus finir. "C'est très important pour rester performant, assure-t-il. Il y a beaucoup de pénalités dans le Top 14, que ce soit sur mêlées ou dans les rucks. On l'a vu contre Bayonne (victoire 18-13)..." Bayonne, mais aussi Toulon (défaite 15-21), où il a marqué tous les points de l'USAP. Avec, à chaque fois, un rituel immuable. Il pose le tee, prend plus d'une minute pour se concentrer, ajuste la mire et transperce les perches, en coin ou de loin, quel que soit le moment de la partie.
Hermétique à la pression
La pression semble couler sur lui. L'exact fruit d'une méticulosité à la Jonny Wilkinson, le maître en la matière. "Tous les buteurs vous le diront, il y a toujours de la pression, surtout dans les gros matches. Le truc, c'est d'arriver à se relaxer au maximum, c'est pourquoi je prends mon temps. Les sifflets ? Je les entends quand on joue à l'extérieur, mais ça fait partie du jeu", dit-il. Le plus étonnant dans tout ça, c'est que James Hook a débarqué en Catalogne précédé d'une tout autre réputation : celle d'un ouvreur spontanément attiré par le jeu qui, par ses échecs au pied face à la France (8-9), a coûté la place des Gallois en finale de la Coupe du monde ! Le souvenir est désormais lointain. Complètement cicatrisé. Et le meilleur est peut-être à venir. Samedi après-midi, dans la fournaise du stade Montjuïc de Barcelone, l'USAP sera sûre d'une chose : mettre les Toulousains à la faute rapportera systématiquement trois points.