La rumeur est de plus en plus persistante : l’Élysée plancherait actuellement sur la création d’une taxe qui frapperait tous les biens immobiliers non loués par leur propriétaire
mais aussi leur propre résidence principale si l’emprunt du logement est remboursé.
Dans son édition du 12 août, le journal Libération faisait part de l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu des « revenus fictifs », que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt. Voici le passage :
"Plus audacieuse, l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu les «revenus fictifs», que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt, rapporterait 5,5 milliards par an."
Cette idée a été proposée par un groupe de sympathisants PS, Front de gauche et Europe Ecologie les Verts et remis au Président de la République lors de ces 100 jours à la tête du pays.
Cette mesure serait déjà calculée et rapporterait 7,5 milliards d’euros dans les caisses de la France.
http://lejournaldusiecle.com/2012/1...aires-apres-le-remboursement-de-leur-emprunt/
CONJONCTURE
Après la dégradation de la note à long terme de la France par Standard & Poor's à AA,
François Hollande a indiqué qu'il "confirmerait la stratégie" économique de la France et son propre "cap". ( tous être au fond du trou ?!? )
"Je confirmerai la stratégie qui est la nôtre, le cap qui est le mien", a déclaré François Hollande alors que pour la seconde fois en moins de deux ans, Standard & Poor's a décidé d'abaisser la note de la France. Le président a ainsi implicitement réagi à la dégradation de cette note lors d'une réunion avec les grandes institutions financières mondiales vendredi à l'Elysée.
Standard & Poor's a dégradé la note à long terme à "AA", estimant que le pays avait perdu de sa marge de manoeuvre financière et n'était pas en mesure de se réformer davantage en raison d'un chômage élevé. Dans la foulée de cette annonce le taux d'emprunt à 10 ans de la France a nettement progressé à l'ouverture du marché obligataire en zone euro, pour s'inscrire à 2,389% contre 2,158% la veille à la clôture du marché secondaire.
"La marge de manoeuvre budgétaire de la France s'est réduite, alors (qu'il) la considér(ait) auparavant comme élevée au regard des pays comparables", a expliqué l'agence dans un communiqué vendredi. "Notamment, il nous semble que les pouvoirs publics disposent désormais d'une marge de manoeuvre réduite pour augmenter les recettes", et donc de réduire l'endettement du pays. S&P avait été la première grande agence internationale à priver la France de la meilleure note possible (le "AAA") en janvier 2012, la dégradant alors à "AA+".
Une note abaissée mais une perspective "stable"
Elle estime aussi "que le niveau actuel du chômage amoindrit le soutien populaire en faveur de nouvelles réformes structurelles et sectorielles et affecte les perspectives de croissance à plus long terme". "Nous considérons que les mesures de politique économique mises en oeuvre depuis le 23 novembre 2012 (date à laquelle S&P avait confirmé la note du pays) n'ont pas réduit de manière significative le risque que le taux de chômage reste au-dessus de 10% jusqu'en 2016", fait valoir l'agence.
La note de la France est dotée d'une perspective "stable", ce qui implique que, pour l'agence, "les facteurs de risques pesant sur la qualité de crédit de la France s'équilibrent". La possibilité d'un relèvement ou d'un abaissement de sa notation au cours des deux années à venir est donc "inférieure à une sur trois", explique-t-elle. La note accordée à la dette à court terme du pays reste par ailleurs fixée à "A-1+", soit la meilleure possible.
La note de la France parmi "les meilleures du monde"
Pierre Moscovici n'a pas tardé à réagir. Le ministre de l'Economie "regrette la décision de l'agence de notation Standard and Poor's de porter la note de long terme de la France à AA avec perspective stable" et "déplore les jugements critiques et inexacts portés par l'agence de notation Standard and Poor's", selon un communiqué du ministère.
Invité sur France Info un peu plus tard dans la matinée, le ministre de l'Economie a réitéré sa "confiance" dans le pays : "La France est la cinquième économie du monde, il n'y a pas de raison des douter d'elle." Pour Pierre Moscovici, Standard and Poor's "n'a pas pris assez en compte les réformes qui ont été faites" et "sous-estime la capacité de la France à se réformer".Le ministre a estimé que les taux d'emprunt du pays restaient"parmi les plus attractifs du monde", malgré leur légère hausse vendredi suite à la dégradation décidée par l'agence de notation.
"Pas une catastrophe mais un mauvais signe"
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a également déploré que S&P n'ait "pas pris en compte toutes les réformes" engagées par son gouvernement dans son analyse. Mais, au micro de France Bleu Provence, il a rappelé que "la note de la France reste parmi les meilleures du monde". Troisième meilleure possible dans la classification de S&P, elle "témoigne des atouts reconnus", ajoute Moscovici.
Pour Magali Boissin, journaliste économique à LCI, l'abaissement de la note par S&P, qui "n'est pas une catastrophe mais un mauvais signe", reste "un camouflet pour la politique d'Ayrault et de Hollande". La chroniqueuse rappelle que lors de la première dégradation de la note souveraine de la France par S&P en 2012, François Hollande, alors candidat socialiste à la présidentielle, avait estimé que la décision renvoyait à "l'échec de Nicolas Sarkozy". "Comment va-t-il réagir maintenant que c'est lui le Président de la République ?", s'interroge Magali Boissin.
Il va pas en avoir qu'une seule de nouvelles taxes....Préparez la vaseline ou les fusils au choix =))